Le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous (St Jean 1,14)
Encore un peu de temps, de patience, d’attention, de séparation, de confinement, de gestes barrière …mais malgré cela, bientôt, les Chrétiens du monde entier vont célébrer la naissance de Jésus, Fils de Dieu. Ensemble pour certains, séparément pour d’autres, mais quoi qu’il en soit, dans nos prières, dans nos chants et dans nos coeurs, réjouissons nous de cette Présence à nos côtés, réjouissons nous de cette Lumière qui anime nos vies, les fortifie et les apaise.
C’est la grâce que je nous souhaite à toutes et tous en ces jours de la Nativité qui approche
Bonnes et Saintes fêtes de Noël Père Robert et Dame Colette
Soyez toujours joyeux d’appartenir au
Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux ! Que votre bonté soit évidente
aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. Ne vous inquiétez de
rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont
vous avez besoin, et faites-le avec un coeur reconnaissant. Et la paix
de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos coeurs
et vos pensées en communion avec Jésus-Christ.
Evangile: St Jean 1,19-28
Voici le témoignage rendu par Jean
lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des
lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? ». Il ne refusa pas de
répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas
le Messie. ». Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? » —
« Non, répondit Jean, je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? »
dirent-ils. « Non », répondit-il. Ils lui dirent alors :
« Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont
envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? » Jean répondit : « Je suis«celui qui
crie dans le désert :Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur !» »
— C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. — Parmi les messagers envoyés à
Jean, il y avait des Pharisiens; ils lui demandèrent encore :
« Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc
baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de
l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez
pas. Il vient après moi, mais je ne suis pas même digne de délier la
courroie de ses sandales. » Tout cela se passait à Béthanie, de l’autre
côté de la rivière, le Jourdain, là où Jean baptisait.
La nuit de Noël, Dieu nous confie son Fils en un avènement étonnant: la gloire divine et la vie simple des hommes se rejoignent en un petit enfant.
En pleine nuit Dieu paraît.
Ce n’est pas seulement un souvenir d’il y a deux mille ans…… aujourd’hui encore, le Christ vient visiter chacun de nous, là où nous en sommes, avec nos blessures, nos difficultés, nos faiblesses mais aussi avec nos désirs, notre courage et notre espérance.
Chaque Noël nous redit la confiance de Dieu en l’homme et en sa capacité à choisir de suivre le bien. Il nous rappelle sa présence inconditionnelle à nos cotés quelles que soient les situations dans lesquelles nous nous trouvons.
L’avènement triomphal du Christ est encore loin mais, par sa naissance, l’œuvre de notre salut est déjà commencée: il existe un enfant des hommes, fils de Dieu, sur qui le péché n’a pas de prise.
Par cette naissance qui nous rend frères, nous sommes déjà en chemin pour participer à cette vie divine qui nous est promise.
Comme le pain et le vin sur l’autel deviennent corps et sang du Christ, laissons Dieu transformer nos âmes et nos vies par la puissance de l’Esprit et acceptons de suivre le chemin qu’il nous trace, son chemin de bonté.
L’Eglise par ses enseignements et les sacrements qu’elle donne généreusement est là pour nous aider à y parvenir.
En union de cœur et de prières … et bonnes fêtes de fin d’année, prenez soin de vous.
Dame Colette +
Prenez cela d’autant plus au sérieux
que vous savez en quel temps nous sommes : le moment est venu de vous
réveiller de votre sommeil. En effet, le salut est plus près de nous
maintenant qu’au moment où nous avons commencé à croire. La nuit est
avancée, le jour approche. Rejetons donc les actions qui se font dans
l’obscurité et prenons sur nous les armes qu’on utilise en pleine
lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme il convient à la lumière du
jour. Gardons-nous des orgies et de l’ivrognerie, de l’immoralité et des
vices, des querelles et de la jalousie. Revêtez-vous de tout ce que
nous offre Jésus-Christ le Seigneur et ne vous laissez plus entraîner
par votre propre nature pour en satisfaire les désirs.
Evangile : St Luc 21,25-33
« Il y aura des signes dans le soleil,
dans la lune et dans les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans
l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit violent de la mer et des
vagues. Des hommes mourront de frayeur en pensant à ce qui devra
survenir sur toute la terre, car les puissances des cieux seront
ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme arriver sur un nuage, avec
beaucoup de puissance et de gloire. Quand ces événements commenceront à
se produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance
sera proche. »
Puis Jésus leur dit cette parabole :
« Regardez le figuier et tous les autres arbres : quand vous voyez leurs
feuilles commencer à pousser, vous savez que la bonne saison est
proche. De même, quand vous verrez ces événements arriver, sachez que le
Royaume de
Selon les dernières infos gouvernementales concernant les Eglises:
– Baptêmes ou Mariages autorisés avec 6 personnes maximum
– Enterrement autorisé avec 30 personnes maximum
– Messes et Offices interdits
– Partages bibliques interdits
– Rendez-vous individuels autorisés pour écoute, partage, bénédictions, confession, eucharistie …: Nous restons à votre écoute et à votre service pour toutes vos nécessités au tel: 06 89 15 62 57 ou par mail: chapelle@gallican-montbrison.fr ou en présence à la chapelle sur rendez-vous pris par téléphone ou mail.
RESPECTONS LES CONSIGNES BARRIERE… pour nos aînés, pour nos plus jeunes, pour nos amis, pour nous-même, pour nos soignants, pour celles et ceux que nous croisons … afin d’endiguer la pandémie actuelle et assurer au plus vite un retour à la normale pour les commerces, les entreprises, les familles, les associations sportives et culturelles, les cultes … pour le bien être de toutes et tous.
Nous
nous retrouvons en cette fête de tous les Saints pour participer à l’union du
ciel et de la terre, l’union des mondes visibles et invisibles, dans ce jour si
particulier qui unit le passé, le présent et l’avenir. Placée à la fin de
l’année liturgique, la fête de la Toussaint nous montre une expression de la
dimension céleste, elle nous ouvre les portes du Royaume de Dieu. Nous devrions
plutôt dire Royauté ou Intimité ou encore proximité du Père, du Très Haut. Elle
nous dit que la Bonne Nouvelle annoncée par le Christ, est là, présente dans le
monde. Elle nous invite à nous ouvrir à cette réalité.
La
vision de Saint Jean, illustre notre participation à cette assemblée céleste.
Elle témoigne d’une unité autour de l’autel de Dieu. Elle décrit la louange qui
s’élève venant de toute part avec celles et ceux qui approchent de la Gloire du
Christ Ressuscité. « Une foule immense que personne n’aurait pu dénombrer,
de toutes nations, tribus, peuples ou dialectes ». C’est l’image de
l’humanité toute entière appelée à rejoindre le Père.
Cette
vision de Saint jean devient réalité, proximité et actualité dans cette fête de
la Toussaint. Nous sommes unit à Dieu, dès ce monde, comme si les limites du
temps, étaient abolies en ce jour. Cette proximité des mondes célestes, nous
place à proximité des créatures célestes, anges, archanges….
Cette
proximité est aussi celle de tous nos morts, de tous ceux « qui sont
passés sur l’autre rive ». Nous sommes en ces jours, un peu plus proche
d’eux et leur souvenir est très présent, avec des fleurs, des visites dans les
cimetières et avec nos prières pour celles et ceux qui s’en sont allés naître
au ciel.
Dans cette fête de la Toussaint, la liturgie redit que les morts ne sont pas séparés de nous, de même que les saints et les hiérarchies célestes. Nous sommes tous en marche vers cette unité, désirée comme l’accomplissement de notre humanité.
Dans
cette messe, il y aussi l’annonce de l’Evangile avec le passage des Béatitudes,
prologue du sermon sur la montagne. Jésus nous invite à entrer dans cette
proximité de Dieu en nous disant que Dieu est proche et qu’il est même déjà
venu vers nous. «Avec cette annonce, les
prophéties du passé et les révélations du présent se prolongent en promesses
d’avenir pour tous les siècles » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).
Les Béatitudes, c’est l’annonce du Bonheur de la Présence de Dieu, parmi nous. Oui, ce que décrivent les Béatitudes, c’est cette Présence Vivante au coeur des mots. Ce Bonheur, il est là, et le verbe est conjugué au présent, dans la première et dans la huitième strophe. . Ces strophes sont là pour marquer un ici et maintenant, « comme pour souligner la permanente actualité du don que Dieu nous fait ».
Les
autres strophes sont écrites au futur « comme
pour décliner l’éternité de ce présent dans la succession du temps qui passe.
Etre consolé, hériter de la terre promise, être rassasié, obtenir miséricorde,
voir Dieu, être appelé Fils de Dieu, c’est faire le tour d’une réalité unique
pour en parcourir toutes les facettes ». Tous ceux à qui s’offre la
Royauté de Dieu sont différents mais ils se ressemblent aussi comme des frères.
Les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les
persécutés sont les visages multiples d’une unique pauvreté, qui n’est pas
d’abord une pauvreté d’argent mais qui est une pauvreté existentielle. Cette
pauvreté, c’est chacun de nous qui se sent petit, faible, désarmé devant le
rouleau compresseur du destin, conscient de sa fragilité devant l’immensité de
l’univers et l’infini du temps. Qui n’a jamais éprouvé ce vide, ce manque ou
cet abandon devant le spectacle de ce monde » (Gabriel Robin – Sous
Ponce Pilate).
Au 1er
novembre 2020, ces paroles sont d’une actualité criante pour nombre d’entre
nous avec les attentats de Nice et celui de Samuel Paty. Cette expérience est
celle de notre condition humaine, Nous sommes cette humanité qui cherche, qui
doute et qui est au bord du découragement. La pauvreté existentielle, c’est à
cela que Jésus répond en proclamant la proximité du Royaume et l’Amour de Dieu.
Oui en écho à nos difficultés, il y a un Bonheur qui est là et que l’on peut
toucher sans attendre d’être mort ou d’être saint.
Par
le Christ, Dieu s’est fait homme et ainsi Dieu nous prend par la main pour nous
faire le cadeau de participer à sa divinité. Mais comment cela est-il
possible ? Il faut se convertir, faire sa « métanoïa », ouvrir
notre regard, nos oreilles et notre cœur, à cette Présence Vivante qui agit
dans le monde. Le message du Christ est toujours vivant et toujours présent à
travers les siècles car il s’adresse à cette partie de nous même qui s’enracine
dans l’éternité.
Il y a dans les mots de ce jour, un élan et un espoir formidable. Jésus nous parle avec son cœur. Il apporte un réconfort et un apaisement. Pour toutes celles et ceux qui cherchent, le Christ nous dit que notre quête touche à son but. Nous allons trouver le sens véritable de cette vie et le Bonheur qui jaillira de cette découverte sera comme une source vive qui jamais ne se tarit. Recherchez cette Présence divine, dans les célébrations, dans la prière mais aussi dans les différents moments de la vie. Voilà ce qui va nous ouvrir aussi à cette nouvelle réalité. La clé de la Bonne Nouvelle, c’est que le Christ s’est rendu présent à nous et que nous devons à notre tour être présent à lui. Et alors les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés que nous sommes trouveront le Bonheur Eternel. Amen
Epître: Livre de l’Apocalypse de St Jean (7,2-12)
Et je vis un autre ange qui montait de
l’est et qui tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria avec force aux
quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de ravager la terre et la
mer : « Ne ravagez ni la terre, ni la mer, ni les arbres avant que nous
ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » On
m’indiqua alors le nombre de ceux qui furent marqués au front du sceau
de Dieu : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus
du peuple d’Israël : douze mille de la tribu de Juda ; douze mille de la
tribu de Ruben ; douze mille de la tribu de Gad ; douze mille de la
tribu d’Asser ; douze mille de la tribu de Neftali ; douze mille de la
tribu de Manassé ; douze mille de la tribu de Siméon ; douze mille de la
tribu de Lévi ; douze mille de la tribu d’Issakar ; douze mille de la
tribu de Zabulon ; douze mille de la tribu de Joseph ; douze mille de la
tribu de Benjamin.
Après cela, je regardai encore et je
vis une foule immense de gens que personne ne pouvait compter. C’étaient
des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute
langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de
robes blanches et avec des palmes à la main. Ils criaient avec force :
« Le salut vient de notre Dieu, qui siège sur le trône, et de
l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens et
des quatre êtres vivants. Ils se jetèrent le visage contre terre devant
le trône, et ils adorèrent Dieu en disant : « Amen ! Oui, la louange,
la gloire, la sagesse, la reconnaissance, l’honneur, la puissance et la
force sont à notre Dieu pour toujours ! Amen. »
Evangile : « Les béatitudes » (St Matthieu 5,1-12)
Quand Jésus vit ces foules, il monta
sur une montagne et s’assit. Ses disciples vinrent auprès de lui et il
se mit à leur donner cet enseignement :
« Heureux ceux qui se savent être pauvres en eux-mêmes car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui pleurent car Dieu les consolera ! Heureux ceux qui sont doux car ils recevront la terre que Dieu a promise ! Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande car Dieu exaucera leur désir ! Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui car Dieu aura de la compassion pour eux ! Heureux ceux qui ont le coeur pur car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux car Dieu les appellera ses fils ! Heureux ceux qu’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi. Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous . »
Nous
nous retrouvons en cette fête de tous les Saints pour participer à l’union du
ciel et de la terre, l’union des mondes visibles et invisibles, dans ce jour si
particulier qui unit le passé, le présent et l’avenir. Placée à la fin de
l’année liturgique, la fête de la Toussaint nous montre une expression de la
dimension céleste, elle nous ouvre les portes du Royaume de Dieu. Nous devrions
plutôt dire Royauté ou Intimité ou encore proximité du Père, du Très Haut. Elle
nous dit que la Bonne Nouvelle annoncée par le Christ, est là, présente dans le
monde. Elle nous invite à nous ouvrir à cette réalité.
La
vision de Saint Jean, illustre notre participation à cette assemblée céleste.
Elle témoigne d’une unité autour de l’autel de Dieu. Elle décrit la louange qui
s’élève venant de toute part avec celles et ceux qui approchent de la Gloire du
Christ Ressuscité. « Une foule immense que personne n’aurait pu dénombrer,
de toutes nations, tribus, peuples ou dialectes ». C’est l’image de
l’humanité toute entière appelée à rejoindre le Père.
Cette
vision de Saint jean devient réalité, proximité et actualité dans cette fête de
la Toussaint. Nous sommes unit à Dieu, dès ce monde, comme si les limites du
temps, étaient abolies en ce jour. Cette proximité des mondes célestes, nous
place à proximité des créatures célestes, anges, archanges….
Cette proximité est aussi celle de tous nos morts, de tous ceux « qui sont passés sur l’autre rive ». Nous sommes en ces jours, un peu plus proche d’eux et leur souvenir est très présent, avec des fleurs, des visites dans les cimetières et avec nos prières pour celles et ceux qui s’en sont allés naître au ciel.
Dans cette fête de la Toussaint, la liturgie redit que les morts ne sont pas séparés de nous, de même que les saints et les hiérarchies célestes. Nous sommes tous en marche vers cette unité, désirée comme l’accomplissement de notre humanité.
Dans
cette messe, il y aussi l’annonce de l’Evangile avec le passage des Béatitudes,
prologue du sermon sur la montagne. Jésus nous invite à entrer dans cette
proximité de Dieu en nous disant que Dieu est proche et qu’il est même déjà
venu vers nous. «Avec cette annonce, les
prophéties du passé et les révélations du présent se prolongent en promesses
d’avenir pour tous les siècles » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).
Les Béatitudes, c’est l’annonce du Bonheur de la Présence de Dieu, parmi nous. Oui, ce que décrivent les Béatitudes, c’est cette Présence Vivante au coeur des mots. Ce Bonheur, il est là, et le verbe est conjugué au présent, dans la première et dans la huitième strophe. . Ces strophes sont là pour marquer un ici et maintenant, « comme pour souligner la permanente actualité du don que Dieu nous fait ».
Les autres strophes sont écrites au futur « comme pour décliner l’éternité de ce présent dans la succession du temps qui passe. Etre consolé, hériter de la terre promise, être rassasié, obtenir miséricorde, voir Dieu, être appelé Fils de Dieu, c’est faire le tour d’une réalité unique pour en parcourir toutes les facettes ». Tous ceux à qui s’offre la Royauté de Dieu sont différents mais ils se ressemblent aussi comme des frères. Les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés sont les visages multiples d’une unique pauvreté, qui n’est pas d’abord une pauvreté d’argent mais qui est une pauvreté existentielle. Cette pauvreté, c’est chacun de nous qui se sent petit, faible, désarmé devant le rouleau compresseur du destin, conscient de sa fragilité devant l’immensité de l’univers et l’infini du temps. Qui n’a jamais éprouvé ce vide, ce manque ou cet abandon devant le spectacle de ce monde » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).
Au 1er
novembre 2020, ces paroles sont d’une actualité criante pour nombre d’entre
nous avec les attentats de Nice et celui de Samuel Paty. Cette expérience est
celle de notre condition humaine, Nous sommes cette humanité qui cherche, qui
doute et qui est au bord du découragement. La pauvreté existentielle, c’est à
cela que Jésus répond en proclamant la proximité du Royaume et l’Amour de Dieu.
Oui en écho à nos difficultés, il y a un Bonheur qui est là et que l’on peut
toucher sans attendre d’être mort ou d’être saint.
Par
le Christ, Dieu s’est fait homme et ainsi Dieu nous prend par la main pour nous
faire le cadeau de participer à sa divinité. Mais comment cela est-il
possible ? Il faut se convertir, faire sa « métanoïa », ouvrir
notre regard, nos oreilles et notre cœur, à cette Présence Vivante qui agit
dans le monde. Le message du Christ est toujours vivant et toujours présent à
travers les siècles car il s’adresse à cette partie de nous même qui s’enracine
dans l’éternité.
Il y a dans les mots de ce jour, un élan et un espoir formidable. Jésus nous parle avec son cœur. Il apporte un réconfort et un apaisement. Pour toutes celles et ceux qui cherchent, le Christ nous dit que notre quête touche à son but. Nous allons trouver le sens véritable de cette vie et le Bonheur qui jaillira de cette découverte sera comme une source vive qui jamais ne se tarit. Recherchez cette Présence divine, dans les célébrations, dans la prière mais aussi dans les différents moments de la vie. Voilà ce qui va nous ouvrir aussi à cette nouvelle réalité. La clé de la Bonne Nouvelle, c’est que le Christ s’est rendu présent à nous et que nous devons à notre tour être présent à lui. Et alors les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés que nous sommes trouveront le Bonheur Eternel. Amen
Ainsi prenez bien garde à votre manière
de vivre. Ne vous conduisez pas comme des ignorants mais comme des
sages. Faites un bon usage de toute occasion qui se présente à vous, car
les jours que nous vivons sont mauvais. Ne soyez donc pas
déraisonnables, mais efforcez-vous de comprendre ce que le Seigneur
attend de vous.
Ne vous enivrez pas : l’abus de vin ne peut que vous mener au désordre ; mais soyez remplis de l’Esprit Saint. Encouragez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et de saints cantiques inspirés par l’Esprit ; chantez des cantiques et des psaumes pour louer le Seigneur de tout votre coeur. Remerciez Dieu le Père en tout temps et pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Soumettez-vous les uns aux autres à cause du respect que vous avez pour le Christ.
Evangile: St Jean 4, 46 à 53
Jésus revint alors à Cana de Galilée,
où il avait changé de l’eau en vin. Il y avait là un haut fonctionnaire
du roi, qui avait un fils malade à Capharnaüm. Quand il apprit que Jésus
était arrivé de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de se
rendre à Capharnaüm pour guérir son fils, qui était mourant.
Jésus lui dit : « Vous serez toujours
incapables de croire si vous ne voyez pas des signes miraculeux et des
prodiges ! » Le fonctionnaire lui répondit : « Maître, viens chez moi
avant que mon enfant soit mort. » Jésus lui dit : « Retourne chez toi,
ton fils a repris vie. » L’homme crut ce que Jésus lui disait et partit.
Il était sur le chemin du retour, quand ses serviteurs vinrent à sa
rencontre et lui dirent : « Ton enfant a repris vie ! » Il leur demanda à
quelle heure son fils s’était senti mieux, et ils lui répondirent :
« Il était une heure de l’après-midi, hier, quand la fièvre l’a
quitté. » Le père se rendit compte que c’était l’heure même où Jésus lui
avait dit : « Ton fils a repris vie ».
Le Covid-19 est toujours là et son développement dans la Loire est à nouveau indéniable depuis quelques semaines.
La transmission se fait de plus en plus par le biais de petits groupes où une personne non symptomatique (mais contagieuse) est présente. Devant cet état de fait et pour éviter à notre niveau d’être de potentiels « vecteur de contamination », il nous semble plus raisonnable de suspendre le « Partage biblique » prévu demain soir. Nous avons longuement réfléchi, et croyez bien que c’est à regret que nous prenons cette décision.
Depuis Octobre 2013, c’est un vrai plaisir de parler des Ecritures ensemble, de s’ouvrir à elles et de les laisser nous rejoindre dans notre quotidien. Dès que la vision sanitaire sera plus sereine, nous reprendrons, soyez-en sûrs !
En cette attente… prenez soin de vous, de vos familles, de votre prochain
Bien fraternellement et amicalement et toujours en union de prières
En ce Dimanche 11 Octobre, Baptêmes à 4 mains et deux voix pour un grand moment d’émotion et de tendresse.
Nolan et Léo sont deux cousins inséparables, unis par l’affection et des liens familiaux forts entre leurs parents, parrains et marraines qui ont souhaité pour eux le baptême le même jour. Un choix qui les unira encore un peu plus.
Nous avions eu la joie d’unir les parents de Nolan en Juin 2019 et c’est avec confiance qu’ils sont revenus vers nous pour le baptême des enfants. Plaisir de les revoir et de savoir qu’ils gardent en leur coeur le bonheur des sacrements reçus.