selon le Rituel de l’Eglise Gallicane
Bénédiction de la Lumière, du Cierge Pascal avec ses 5clous représentant les 5 plaies du Christ, de l’Eau bénite de l’année et de l’Eau des Baptêmes de l’année 2024 jusqu’à Pâques 2025
selon le Rituel de l’Eglise Gallicane
Bénédiction de la Lumière, du Cierge Pascal avec ses 5clous représentant les 5 plaies du Christ, de l’Eau bénite de l’année et de l’Eau des Baptêmes de l’année 2024 jusqu’à Pâques 2025
Jésus-Christ aime l’humanité jusqu’au bout, ne la renie jamais… même sous les coups et les insultes, même aux portes de la mort.
“Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font, Je remets mon Esprit entre tes mains”
Comment en est on arrivé là ?
Jésus commence sa vie publique 3 ans auparavant. Il enseigne, touche les lépreux, guérit les malades, exorcise les esprits mauvais, parle et réconforte, écoute et fait des prédictions… ça plaît à la foule des hommes… mais ça déplaît aux grands prêtres et aux autorités de l’époque qui craignent pour leur autorité et le calme du pays car Jésus mobilise les foules de plus en plus … et puis il y a la résurrection de Lazare … goutte qui fait déborder le vase… elle préoccupe les autorités du Temple et les puissants. « Il va prendre notre place » pensent-ils. Toute cette agitation va aussi déplaire aux Romains qui vont craindre que le peuple remette en cause leur autorité sur le pays… Ce Christ ne se dit-il pas nouveau Roi ?… alors les grands prêtres et les autorités décident ensemble de faire mourir cet homme qui se dit « envoyé de Dieu »…
L’affirmation de Caïphe: « il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas »
La foule de son côté ovationne le Christ, le précède avec des branches de rameaux. Elle voit en Lui quelqu’un qui va la délivrer de toutes les oppressions physiques, morales … mais aussi des Romains qui l’opprime.
Le Christ se sait incompris, aussi bien par la foule que par les autorités religieuses et politique. Son royaume n’est pas de ce monde.
Jésus répondit : « Mon royaume n’appartient pas à ce monde ; si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour empêcher qu’on me livre aux autorités. Mais non, mon royaume n’est pas d’ici-bas. » ( Jean 18,36)
Alors … à l’heure même où on cherche à l’arrêter et à le faire disparaître, Le Christ institue le moyen de rester éternellement parmi les hommes! … en l’Eucharistie.
Paul Aux Corinthiens 1. 11, 23-25 : « En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain 24 et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » 25 De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi . »
C’est la peur, l’incompréhension, l’abandon, l’égoïsme, l’orgueil, la vanité, la trahison, le mensonge, la lâcheté…. qui vont crucifier Jésus.
C’est difficile pour Lui
douleur morale d’être incompris et de savoir qu’il va être arrêté .« si ce calice pouvait s’éloigner de moi » (lecture de la Passion).
Solitude des derniers instants: les disciples se sont endormis et Pierre le renie trois fois (lecture de la Passion). « Mon âme est triste jusqu’à la mort »
arrestation, panique, désespoir des apôtres… Eux même doutent de Lui et ne comprennent pas pourquoi on en est là: condamnation et mort imminente de Celui en qui ils ont eu confiance, pour qui ils ont engagé leur vie!.
Alors le Christ s’en remet à son Père, en confiance, pour aller sceller le destin de l’humanité.
Après la mort et la résurrection du Christ la vie ne sera plus comme avant. Le tombeau vide est signe d’un monde nouveau: la mort a été vaincue.
Avant de retourner vers son Père. Jésus-Christ instaure le moyen de rester éternellement avec nous par sa présence au coeur de l’Eucharistie.
Jeudi Saint: institution de l’Eucharistie par NSJC
Vendredi Saint: Prière du Chemin de Croix à 18h30
Samedi Saint : Veillée pascale à 18h30 avec bénédiction du Cierge Pascal et de l’Eau des Bâptèmes à 18h30
Dimanche 31 Mars à 10h30 : Messe de la Résurrection – Alléluia, Christ est ressuscité !
Ecoutez Homélie des Rameaux 2024
Epître: St Paul aux Philippiens 2, 5-11
Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on connaît Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ; il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom. Il a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, se mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père : « Jésus est le Seigneur ! »
Evangile : St Matthieu 21, 1-9
Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près du village de Bethfagé, sur le mont des Oliviers, Jésus envoya en avant deux des disciples : « Allez au village qui est là devant vous, leur dit-il. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Si l’on vous dit quelque chose, répondez : «Le Seigneur en a besoin.» Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela arriva afin que se réalisent ces paroles du prophète :
« Dites à la population de Sion :
Regarde, ton roi vient à toi,
plein de douceur, monté sur une ânesse,
et sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Les disciples partirent donc et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent leurs manteaux sur eux et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les mettaient sur le chemin. Les gens qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Gloire au Fils de David ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Gloire à Dieu dans les cieux ! »
Marchons vers Pâques en confiance et heureux vers Celui qui nous a dit « Je suis la résurrection et la Vie ».
Le Christ a été crucifié pour nous avoir aimés .. pour avoir secouru dans leurs maladies, leurs faiblesses, leurs difficultés toutes celles et ceux qu’il côtoyait. Pour avoir été à leur écoute au quotidien, pour leur avoir enseigné de s’aimer les uns les autres…. et cet amour qui soulevait les foules n’était pas bien vu de tous.
Il nous a tant aimé .. jusqu’à la fin.
même cloué sur une croix, il implorait encore son Père :
« Père pardonne leur,
ils ne savent pas ce qu’ils font. (Luc 23, 33-34)
Pour nous aujourd’hui, il est facile de croire en Dieu, Il n’est pas trop contrariant!. Il est facile aussi d’entretenir de bonnes relations avec celles et ceux que nous aimons et qui nous le rendent bien, mais posons nous la question:
Est-il facile d’avoir un geste, un regard, un sourire? Est-il facile d’apporter un soutien, même un tout petit, à celui ou celle qui nous plaît un peu moins?….
Et si c’était cela aussi le message du Christ pour Pâques:
Croire en Christ ressuscité
mais aussi Croire en l’homme et l’aimer vraiment, comme Lui a su nous aimer
Aimer l’être humain de toutes nos possibilités et lorsque notre cœur semble faiblir, puiser dans la prière et dans le message du Christ les forces nécessaires pour aimer encore un peu plus.
Cela ne veut pas dire accepter tout et n’importe quoi, mais regarder notre « voisin » avec les yeux de la Foi et lui laisser sa chance même lorsqu’on n’a pas trop envie. Le regarder au-delà des masques, des dérives, des silences … voir ce frère que Dieu a aussi créé … et laisser une place à la réconciliation, à l’attention, à l’amour fraternel.. plutôt qu’à la condamnation.
Le temps de carême qui s’achève nous a conduit à entrer en nous même pour revenir à l’essentiel du chrétien : AIMER; sortir de nos ténèbres, nous dépasser, pour nous-même, avec nos frères et en Dieu, avec l’aide de cette présence invisible mais agissante du Fils de Dieu en nous qui nous est rappelée le matin de Pâques.
Oui Jésus Christ est ressuscité, Il vit au cœur de chacun de nous
Dame Colette +
Homélie du 4e Dimanche de Carême
Epître: St Paul aux Galates 4, 22-31
Il est écrit, en effet, qu’Abraham eut deux fils, l’un d’une esclave, Agar, et l’autre d’une femme libre, Sara. Le fils qu’il eut de la première naquit conformément à l’ordre naturel, mais le fils qu’il eut de la seconde naquit conformément à la promesse de Dieu. Ce récit comporte un sens plus profond : les deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, représentée par Agar, est celle du mont Sinaï ; elle donne naissance à des esclaves. Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l’actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère. En effet, l’Écriture déclare :
« Réjouis-toi, femme qui n’avais pas d’enfant !
Pousse des cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement !
Car la femme abandonnée aura plus d’enfants
que la femme aimée par son mari . »
Quant à vous, frères, vous êtes des enfants nés conformément à la promesse de Dieu, tout comme Isaac. Autrefois, le fils né conformément à l’ordre naturel persécutait celui qui était né selon l’Esprit de Dieu, et il en va de même maintenant. Mais que déclare l’Écriture ? Ceci : « Chasse cette esclave et son fils ; car le fils de l’esclave ne doit pas avoir part à l’héritage paternel avec le fils de la femme née libre. » Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de celle qui est esclave, mais de celle qui est libre.
Evangile : St Jean 6, 1-15
Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée, appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? » . Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes? » Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.
Homélie du 2 ème Dimanche de carême
Epître: St Paul aux Théssaloniciens 1,4,1-7
Enfin, frères, vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire pour plaire à Dieu. Certes, vous vous conduisez déjà ainsi. Mais maintenant, nous vous le demandons et vous en supplions au nom du Seigneur Jésus : faites mieux encore. Vous connaissez en effet les instructions que nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus. Voici quelle est la volonté de Dieu : c’est que vous soyez saints et que vous vous gardiez de l’immoralité. Que chacun de vous sache prendre femme d’une façon sainte et honorable, sans se laisser dominer par de mauvais désirs, comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. Dans cette affaire, que personne ne cause du tort à son frère ou ne porte atteinte à ses droits. Nous vous l’avons déjà dit et vous en avons sérieusement avertis : le Seigneur punira ceux qui commettent de telles fautes. Dieu ne nous a pas appelés à vivre dans l’immoralité, mais dans la sainteté.
Evangile: St Matthieu 17,1-9
Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, frère de Jacques, et les conduisit sur une haute montagne où ils se trouvèrent seuls. Il changea d’aspect devant leurs yeux ; son visage se mit à briller comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Soudain les trois disciples virent Moïse et Élie qui parlaient avec Jésus. Pierre dit alors à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’un nuage brillant vint les couvrir, et du nuage une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. Écoutez-le! ». Quand les disciples entendirent cette voix, ils eurent tellement peur qu’ils se jetèrent le visage contre terre. Jésus s’approcha d’eux, les toucha et dit : « Relevez-vous, n’ayez pas peur. » Ils levèrent alors les yeux et ne virent personne d’autre que Jésus. Tandis qu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette recommandation : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme revienne d’entre les morts. »