Marlène et Florent y ont cru … Malgré la pandémie et les dernières restrictions pas très lointaines, ils ont organisé leur mariage .. et ils ont bien fait. Soleil, bienveillance, amitié … tout était bien là ainsi que 3 beaux enfants pour les entourer. Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur.
Mariage Marlène et Florent (04 2022)
Partage Biblique Oecuménique N°78
Pâques 2022
Epître: St Paul aux Corinthiens 1, 5, 7-8
Mes frères, éliminez en vous ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié. Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité.
Evangile: St Marc 16, 1-7
Quand le jour du sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des huiles parfumées pour aller embaumer le corps de Jésus. Très tôt le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. Elles se disaient l’une à l’autre : « Qui va rouler pour nous la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » Mais quand elles regardèrent, elles virent que la pierre, qui était très grande, avait déjà été roulée de côté. Elles entrèrent alors dans le tombeau ; elles virent là un jeune homme, assis à droite, qui portait une robe blanche, et elles furent effrayées. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé. Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : «Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit».
Veillée Pascale
lors de la veillée pascale, le Prêtre bénit le feu nouveau et éclaire le cierge pascal qui représente la présence du Christ parmi nous de Pâques jusqu’à l’ascension, comme Il a été encore présent autour de ses apôtres après la résurrection avant de remonter définitivement vers son Père pour l’ascension et de nous envoyer l’Esprit Saint lors de la Pentecôte. Ensuite, le prêtre prépare et bénit l’eau qui servira aux baptêmes de l’année; puis commence la célébration de la veillée pascale.
Samedi Saint … Message 2020 de Mgr Thierry Teyssot, Evêque de notre Eglise. RAPPEL
Samedi Saint, jour particulier. Symboliquement le Christ est mort, pourtant il n’est pas encore ressuscité. La joie pascale attendra demain.
Alors posons-nous la question ; que se passe-t-il durant ces trois jours où le corps de Jésus est inerte dans une anfractuosité de la montagne, taillée dans le roc ?
L’Apôtre Pierre dans sa première épître écrit que Jésus est allé annoncer la Bonne Nouvelle aux morts (1 Pierre 3,19 et 4,6). Selon le Credo des Apôtres Jésus est : « descendu aux enfers ». Moments particuliers ! Le Christ plonge à la rencontre de ceux qui ont vécu jadis… « Abraham a désiré voir mon jour et il l’a vu » écrit Jean dans son évangile (Jean 8,56).
La pensée dirigée dans un tel sens nous éloigne de notions théologiques où ceux qui sont morts dormiraient dans une espèce d’inconscience… Non ! Les morts de l’Ancien Testament ont pu voir le jour où Jésus est venu, ils ont pu écouter et ont eu l’occasion d’adhérer ou non à la Bonne Nouvelle : voilà l’enseignement de l’Église. Là même elle puise un renforcement de sa certitude en la Communion des Saints.
La mise au sépulcre du corps de Jésus est comme un regard prophétique jeté sur l’au-delà, lui-même…
Entre ce corps sans vie et la vie qui a quitté le corps, il n’y a plus qu’un lien, invisible pour l’incroyant : la Prière. Elle est symbolisée dans la treizième station du chemin de croix par le personnage de Marie recevant le corps exsangue de son fils.
En ces temps de pandémie meurtrière elle accueille et reçoit les défunts. La prière mariale exprime cette volonté depuis toujours : la dame au manteau bleu « prie pour nous maintenant et à l’heure de notre mort. » Une pensée pour elle, une pensée pour nos défunts ! Amen
Thierry Teyssot, Evêque
Vendredi Saint : « Tout est accompli… »
Ecoute Mp3: chemin croix (1) et chemin croix (suite)
Vendredi Saint, Jésus-Christ meurt sur la croix par amour pour nous.
Il aime tant les hommes qu’il ne veut pas les renier pour se sauver lui-même:
« Ne sais tu pas que je pourrai appeler mon père à l’aide et qu’il m’enverrait aussitôt plus de douze armées d’anges (Matthieu 26,53).
Il accepte le sort qui lui est réservé, le pire des châtiments de l’époque, celui réservé aux criminels!
Jusqu’au bout il aime l’humanité… jusqu’au bout il fait confiance à Dieu …
Il accepte ce destin pour sauver par avance tous les hommes, de leurs difficultés à aimer, de leurs erreurs, de leur éloignement à la Parole…
Il accepte son destin pour nous donner le meilleur: une vie sous le regard bienveillant de Dieu.
Il meurt sans renier l’humanité afin de ne pas nous laisser sans le secours de Dieu.
Alors même qu’Il sait qu’il va être arrêté pour être crucifié, Il instaure l’Eucharistie… moyen de rester avec nous et en nous jusqu’à la fin des temps; moyen de nous ressourcer à chaque communion… il ne bannit pas l’homme, il va même plus loin, il l’accomplit, lui redonne la possibilité de retrouver sa dimension d’éternité.
Pourtant l’homme est changeant: Le Dimanche des Rameaux le Christ est acclamé à Jérusalem en héros après la résurrection de Lazare; quelques jours après le Christ est arrêté, jugé, crucifié et plus personne ne prend sa défense … même les plus fidèles le renient. Malgré cela, sur la croix, il demande encore à son Père de nous rester présent!
« Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23,34).
Et, depuis le matin de Pâques, avec la certitude de la Résurrection du Christ au vu du tombeau vide, nous avons la confirmation que nous ne sommes jamais seuls. Il est toujours proche de nous avec nos difficultés et nos joies de chaque jour.
Accordons lui une place dans nos vies, acceptons qu’il nous guide, retrouvons-le au coeur de notre prière et au sein des célébrations, tout particulièrement lors de celles de Pâques ce Dimanche à 10h30 à la chapelle.
Bénédiction et messe des rameaux
Epître: St Paul aux Philippiens 2, 5-11
Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on connaît Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ; il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom. Il a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, se mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père : « Jésus est le Seigneur ! »
Evangile : St Matthieu 21, 1-9
Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près du village de Bethfagé, sur le mont des Oliviers, Jésus envoya en avant deux des disciples : « Allez au village qui est là devant vous, leur dit-il. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Si l’on vous dit quelque chose, répondez : «Le Seigneur en a besoin.» Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela arriva afin que se réalisent ces paroles du prophète :
« Dites à la population de Sion :
Regarde, ton roi vient à toi,
plein de douceur, monté sur une ânesse,
et sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Les disciples partirent donc et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent leurs manteaux sur eux et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les mettaient sur le chemin. Les gens qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Gloire au Fils de David ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Gloire à Dieu dans les cieux ! »
Puis Lecture de la Passion.
Partage biblique oecuménique N°77
Partage Biblique ce jeudi 17 Mars en suivant Nicodème au long des Ecrits de St Jean. On verra aussi comment il parle à notre vie et à notre Foi, tout spécialement en ce temps de Carême qui nous mène à Pâques.
Méditation pour le Temps du Carême
Le Psaume 91 donne l’Esprit du Carême. Il se lit lors de la célébration du premier Dimanche de carême et nous place dans la confiance en Dieu.
Le carême n’est pas un temps de privations pour la privation, mais un temps de retournement sur soi par la « mise à distance » du monde matériel afin de valoriser la dimension spirituelle en l’homme.
Dans le silence que nous installons ainsi volontairement dans nos vies en faisant cesser l’agitation du monde, les paroles du Psaume 91 nous placent dans l’élément essentiel du Carême, la confiance dans le Très Haut.
Comme toute lecture biblique le texte n’est pas à prendre à la lettre mais à comprendre selon l’Esprit… Bonne méditation
Psaume 91
A l’abri chez le Dieu très-haut Qui se place à l’abri auprès du Dieu très-haut « Tu es la forteresse où je trouve refuge, tu es mon Dieu, j’ai confiance en toi. » C’est le Seigneur qui te délivrera « Oui, Seigneur, tu es pour moi un refuge » « Il est attaché à moi, dit le Seigneur, S’il m’appelle au secours, je lui répondrai. Je lui donnerai une vie longue et pleine, |
Petite réflexion pour guider la prière de carême:
Homme, souviens toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.
« Cette parole marque la célébration du mercredi des cendres dans la liturgie gallicane. Un geste particulier est posé en ce jour, par le célébrant : il trace une croix sur le front de chaque fidèle avec la cendre des Rameaux bénis l’année précédente. Ainsi ce rituel introduit le début du Carême.
Lorsque le feu a fini de consumer la totalité d’une buche il ne reste que des cendres. Les cendres posées à notre front en ouverture du Carême représentent le symbole de l’âme brulée par des passions terrestres. Le feu s’est retiré et il reste un peu de poussière, rien de plus. Avec cette symbolique, nous sommes projeté brutalement face à notre propre mort.
Ce geste est une provocation destinée à nous faire réagir « ô mort où est ton aiguillon » disait Saint Paul. Et le Carême est notre réaction face à ce défi : comment échapper à cette issue inévitable?
« N’accumulez pas des réserves sur la terre : ici bas la rouille et les mites exercent leurs ravages et les voleurs viennent cambrioler. Accumulez plutôt des trésors dans le ciel : là-haut il n’y a ni rouille ni mites qui rongent, pas de voleurs qui viennent cambrioler. Là où se trouve ton trésor, là aussi est ton coeur. » (Matthieu 6 18-21)
Le Christ dans l’Evangile du jour nous propose une autre voie pour échapper à ce destin de poussière et de cendre. Placer son trésor sur une autre dimension, c’est faire vibrer son âme sur des harmonies célestes et divines et non pas se laisser engluer dans des vibrations uniquement terrestres. Le Christ nous invite à une élévation de l’âme afin de nous placer sur une nouvelle orbite. C’est tout le sens de ce Carême qui commence, nous faire passer de notre humaine horizontalité à une divine verticalité.
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu » disent les Pères de l’Eglise. Le Carême est cet appel à l’essentiel, cet appel à nous tourner vers cette dimension céleste qui est en nous, mais trop souvent oubliée et délaissée. Le quotidien terrestre est si prenant qu’il occupe toute la place dans notre corps et notre âme, de même qu’il nous coupe de l’esprit. La messe de Gazinet demande « Et ne permet pas (Seigneur) que nous soyons jamais séparé de Toi », car notre véritable echec se situe là, nous laissons les activités et les passions du monde occuper tout l’espace de nos vies et nous sommes ainsi éloignés de Dieu.
Le Christ en gloire au dessus des autels gallicans nous invite à le rejoindre et à nous assoir à ses côtés. Le Carême ne doit pas être vécu comme un temps de privation et de renoncement, il est avant tout un temps de plénitude à Dieu. Un temps d’ouverture à une dimension céleste qui doit envahir notre âme et laissez couler dans nos veines, la sève divine du Verbe. Ce trésor dont parle le Christ, c’est celui de la prière divine, celui de la charité et celui de l’amour désintéressé.
Le temps du Carême est une richesse extraordinaire sur le plan spirituel. Prenons un peu plus de temps qui nous est si précieux, pour le consacrer à notre trésor spirituel. Plus qu’à l’ordinaire, durant ces quarante jours mettons nous à l’écoute de la Parole de Dieu. Les Epîtres et les Evangiles portent les valeurs fondamentales qui structurent les exigences de la vie des hommes lorsqu’ils se tournent vers Dieu. Ne renonçons pas à ce trésor, ne laissons pas les modes nous détourner de cette expérience spirituelle à la portée de tous. Durant ce temps, la nourriture terrestre fait place à plus de nourriture céleste, voilà le sens véritable du Carême.
Oraison pour l’humanité
« Inclinez vos têtes en présence de Dieu,
Jetez un regard favorable Seigneur sur vos fidèles qui inclinent la tête en présence de votre souveraine majesté; et comme votre don divin les a réconfortés, que les grâces du ciel continuent de les nourrir »
En union de prière avec vous tous
Père Robert