Les couleurs liturgiques

Blanc  

                                                                                                           

Cou­leur de la Ré­sur­rec­tion, cou­leur de la Gloire de Dieu.

Peu de temps avant de mou­rir, Jé­sus s’est mon­tré à trois de ses apô­tres re­vê­tu d’un vê­te­ment blanc éblouis­sant: C’est la Trans­fi­gu­ra­tion (Marc 8).

Jé­sus mon­trait à ses apô­tres ce que se­rait sa gloire dans le ciel.

Em­ploi:

l’Église est donc en blanc pour les gran­des fê­tes :

Pâ­ques et le temps Pas­cal, Noël et le temps de Noël, les fê­tes de No­tre Sei­gneur, la Sainte Tri­ni­té, la Tous­saint,les fê­tes de No­tre Dame, des an­ges, des saints et sain­tes qui ont ex­pri­mé leur foi sans avoir subi le mar­tyr.

On l’em­ploie aus­si pour les bap­tê­mes et les ma­ria­ges.

A cha­que messe, le prê­tre porte aus­si une aube blan­che .

Ce vê­te­ment blanc nous rap­pelle no­tre bap­tême par le­quel nous avons re­vê­tu le Christ res­sus­ci­té.

Avant cha­que cé­lé­bra­tion, les of­fi­ciants se vêtent de l’aube blan­che en pro­non­çant les pa­ro­les « Seigneur re­vê­tez moi de vo­tre ha­bit de lu­mière et que vos fi­dè­les pro­fi­tent du bon­heur… » ou alors « Que tes prê­tres, Sei­gneur Dieu, se vê­tent de sa­lut… ». Pa­ro­les qui mon­trent que ce n’est plus l’être hu­main en tant que tel qui va of­fi­cier mais la per­sonne or­don­née dans la suc­ces­sion apos­to­li­que.

Le dé­but de la messe re­prend bien aus­si cette no­tion de l’of­fi­ciant qui se dé­ta­che de ce qu’il est et de ce qu’il fait pour n’être plus du­rant l’of­fice re­li­gieux que le ser­vi­teur de Dieu. Il se met à son ser­vice et fait abs­trac­tion de lui-même et de ses sou­cis, pen­sées ou oc­cu­pa­tions du jour «  Efface nos pé­chés, nous t’en prions Sei­gneur, au nom de Jé­sus-Christ, afin que nous nous pré­sen­tions dans ton sanc­tuaire avec un coeur pur et li­bre de toute pen­sée pro­fane. Amen. »

L’idéal hu­main se­rait de pou­voir dire ses pa­ro­les le ma­tin au le­ver et de s’y te­nir toute la jour­née en orien­tant les choix qui se pré­sen­tent de ma­nière à les ren­dre tous agréa­bles à Dieu. Choix se­lon « l’in­tel­li­gence du coeur ». La prière du soir se­rait alors une ac­tion de grâce pour la jour­née écou­lée. Une au­tre pa­role de la messe me vient alors à l’es­prit afin d’al­ler en ce sens:  » Sei­gneur Jé­sus-Christ…. ne per­mets pas que nous soyons ja­mais sé­pa­ré de toi ». Pen­ser à tout cela en re­vê­tant son aube blan­che dans le re­cueille­ment et la prière. Con­tact déjà du célé­brant avec l’In­vi­si­ble alors même qu’il s’ha­bille de « blanc » pour mon­ter à l’au­tel.

Sym­bo­lisme:

Le « Blanc » est la seule cou­leur qui réf­lé­chit tous les rayons lu­mi­neux, c’est pour­quoi il est le sym­bole de Dieu. Il ne re­tient rien, il donne tout.

 » Cou­leur  » ou ab­sence de cou­leur qui ex­prime la sim­pli­ci­té, l’hu­mi­li­té, l’in­no­cence, la pu­re­té, la sain­te­té, la joie, la foi. Elle ex­prime la lu­mière du pa­ra­dis, la vie, la sa­gesse et la con­nais­sance, la gloire an­gé­li­que, le triom­phe des saints, la di­gni­té et la vic­toire du ré­demp­teur.

Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:

Afin de mieux appré­hen­der cette cou­leur et d’aug­men­ter son in­fluence sur nous même, je vous pro­pose quel­ques pas­sa­ges des Ecri­tu­res à mé­di­ter en revêtant l’aube blanche.

An­cien tes­ta­ment:

« Il avait des ha­bits blancs comme la neige » (Da­niel VII,9)

« Fais dis­pa­raî­tre ma faute et je se­rai pur; lave moi et je se­rai plus blanc que la neige » (Psaume 51 (50), 9).

Nou­veau Tes­ta­ment:

« Il chan­gea d’as­pect de­vant leurs yeux; ses vê­te­ments de­vin­rent d’un banc si brillant que per­sonne sur toute la terre ne pour­rait les blan­chir à ce point » (Marc IX,3)

« Ils m’ac­com­pa­gne­ront vê­tus de blanc, car ils en sont di­gnes. Ceux qui au­ront rem­por­té la vic­toire por­te­ront ain­si des vê­te­ments blancs; leur nom, je ne l’ef­fa­ce­rai pas du li­vre de vie, mais j’en ré­pon­drai de­vant mon Père et de­vant ses an­ges » (Apo­ca­lypse III,4-5)

Rouge

Couleur du feu, du sang, de la force vitale, de l’amour et de l’Esprit Saint.

Le port du rouge est aussi un témoignage et un remerciement envers tous ceux et celles qui sont morts pour que la foi soit transmise (martyrs).

Référence aussi à la puissance d’amour de la Sainte Trinité et de la force agissante de l’Esprit Saint en nos âmes.

Emploi:

On retient cette couleur flamboyante pour célébrer la descente de l’Esprit-Saint sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte.

Le rôle de l’Esprit Saint est d’assurer et de préserver un lien privilégié entre les hommes et Celui qui les fait vivre : « C’est l’Esprit de Dieu qui donne la vie » (Jean VI 63). L’Esprit Saint est une discrète présence divine au coeur de la création, mais il favorise aussi en nous, si nous l’en prions, le lien personnel entre Dieu et l’homme, nous invitant à voir en Lui un véritable Père et non seulement la source abstraite de notre existence.

On s’en sert aussi pour les fêtes des martyrs. (sang répandu par la Foi pour la Gloire de Dieu)

C’est aussi la couleur des Apôtres (sauf Saint Jean l’Evangéliste)

On l’utilise aussi pour une Confirmation ou une Ordination en signe de la puissance de l’Esprit Saint. La messe du synode gallican est aussi célébrée en rouge.                                                                                                                      Dans le rite gallican Sainte Jeanne d’Arc et les Saints Innocents sont fêtés en rouge comme les martyrs. (blanc dans le rite romain).                                                                    Dans les églises, la lampe rouge est aussi là pour indiquer aux gens la présence christique dans les hosties consacrées. Elle oriente les fidèles vers le tabernacle où se trouve le principal habitant du lieu. Elle est une invitation à établir une relation personnelle et consciente avec Dieu.

Symbolisme:

Le rouge évoque la capacité à entreprendre et à agir en luttant contre les forces d’inertie ; il nous permet d’avancer sur la voie de notre accomplissement. Il aide aussi à enraciner notre conscience dans les profondeurs de notre être et à y découvrir la présence de Dieu qui nous donne de vivre et d’exister. C’est pour cela que le rouge représente aussi l’Esprit puisque c’est lui qui nous aide sur ce chemin de rencontre avec le Père.

C’est aussi la couleur de la science secrète, de la connaissance ésotérique : dans les lames des Tarots, l’Hermite, la Papesse et l’Impératrice portent tous une robe rouge sous une cape ou un manteau bleu. Ils nous révèlent qu’ils font l’expérience d’une relation personnelle et intime avec Celui qui donne la vie. Expérience à laquelle nous sommes tous conviés.

Le rouge est aussi une couleur ambivalente qui demande du contrôle : c’est la couleur des Cardinaux, princes de l’Eglise mais c’est aussi le manteau rouge des princes de l’enfer. Son mauvais contrôle mène à l’égoïsme et à la haine.

Méditations sur les Ecritures

An­cien tes­ta­ment:

« indique moi, Eternel, tes voies, dirige moi dans le droit chemin. Ps 27(26) 11

Nouveau testament :

« Courage, lève toi, il t’appelle » Marc 10 49

Violet

Couleur de l’attente de la rencontre avec le Christ; Couleur de la préparation de nos coeurs avant Noel et de nos âmes avant Pâques.

Couleur du mysticisme: il exprime la spiritualité.

Quand on voit le prêtre en violet, on se rappelle que Jésus était attendu par tout un peuple. Les prophètes avaient promis sa venue.

Maintenant quand on voit les ornements violets, notre esprit se rappelle qu’il doit plonger en lui-même, réfléchir et demander à Dieu que le Christ vienne « établir son règne dans notre coeur et notre vie ».

Cette couleur nous rappelle que nous devons travailler à fortifier notre vie de chrétien. Elle nous incite au dépassement de soi pour se tourner vers l’autre en ayant le souci de lui. Elle nous donne l’aptitude à œuvrer pour son salut et à le soutenir. Elle souligne la primauté de la relation sur l’être. Elle est donc intimement liée à la charité qui nous invite à nous soucier avant tout du salut de l’autre.

Emploi:

Le prêtre et les officiants revêtent les ornements violets lors du temps de l’Avent qui précède Noël et lors du Carême qui prépare à la fête de Pâques.

C’est aussi la couleur de la robe des Evêques, pasteur responsable des âmes qui lui sont confiées.

Symbolisme:

Le violet incite à la modération. Il nous invite à la réflexion à la tempérance. Mélange égal de rouge et de bleu, le violet est la couleur de l’équilibre entre la terre et le ciel, la passion et l’intelligence, l’amour et la sagesse, les sens et l’esprit….

Sur les monuments du moyen age, Jésus Christ porte la robe violette pendant la Passion ; Temps ou il a pleinement assumé son incarnation et ou au moment d’accomplir son sacrifice, il marie totalement en lui l’homme, fils de la terre avec l’Esprit Céleste impérissable en lequel il va retourner.

Sur certaines représentations Jésus porte parfois la robe rouge et le manteau bleu : sa nature humaine s’unit à Dieu. Après sa glorification il est représenté en rouge et blanc : il est lui même Dieu.

Méditations sur les Ecritures

An­cien tes­ta­ment:

« Ne vous vengez pas et ne gardez pas de rancune contre vos compatriotes. Chacun de vous doit aimer son prochain comme lui-même. Lévitique XIX,18

« Conduisez vous les uns envers les autres avec amour et bonté » Zacharie VII, 9

Nouveau testament

« si quelqu’un parmi vous croit être sage à la façon de ce monde, qu’il devienne fou afin d’être réellement sage. Car la sagesse, à la manière de ce monde est une folie aux yeux de Dieu » 1 Corinthiens III, 18-19

«  le plus grand amour que quelqu’un puisse montrer, c’est de donner sa vie pour ses amis » Jean XV,13

« voici mon commandement, aimez les uns les autres comme je vous aime» Jean XV, 12

Vert

Couleur de la nature, création de Dieu qui pousse au printemps; la promesse des fruits et la récompense du travail des hommes.

Couleur aussi de l’espérance du Paradis après une vie attentive à Dieu.

Vie de Dieu que nous recevons aussi en nous par les sacrements.

Le vert c’est aussi l’espérance: celle de Noé qui attend le rameau d’olivier que la colombe ramène dans son bec (Génèse 8, 11)

Emploi

On utilise le vert en dehors des Temps liturgiques particuliers soit :

– après l’Épiphanie: du 14 janvier au samedi avant la septuagésime : 70 jours avant Pâques

– après la Pentecôte: du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte jusqu’au samedi qui précède l’Avent).

Durant ce Temps dit  » ordinaire « , qui signifie dans la mystique liturgique, notre cheminement vers le ciel. Pendant ce temps, soyons particulièrement attentifs aux Epîtres et Evangiles du jour qui sont là pour nous aider à avancer dans notre vie de chrétien.

Symbolisme:

Le vert symbolise le calme, la paix, l’espérance.

Le vert nous incite à cultiver le jardin de nos âmes, à y extirper les ronces et les épines, afin que croissent les bonnes oeuvres, présage d’une abondante moisson.

Le vert est associé à toute idée de renouvellement : il favorise un processus de transformation nous conduisant à renoncer à nous même pour renaître à une vie nouvelle. Le vert nous introduit dans une dynamique de changement

Méditations sur les Ecritures

Ancien testament

«Noé était un homme droit, fidèle à Dieu, il vivait en communion avec Dieu » Génèse VI,9

« Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai » Gnèse XII,1

Nouveau testament

« Celui qui aime sa vie, la perdra, mais celui qui refuse de s’y attacher dans ce monde la gardera pour la vie éternelle » Jean XII, 25

« lève toi, prends ton grabat et marche » Jean V,8

Les autres couleurs liturgiques.

Il existe aussi d’autres couleurs liturgiques portées moins fréquemment; elles permettent de souligner plus spécialement un moment différent et important du cycle liturgique.

Notons aussi que c’est le fond des ornements qui détermine leur couleur et non une croix sur une chasuble ou les bandes sur une dalmatique.

Or

Il signifie la Royauté du Christ, la puissance de Dieu.
Couleur du savoir et de la connaissance. Arme de lumière
Emploi:
Ce n’est pas une couleur liturgique en elle-même.
L’or peut remplacer le blanc, ou le rouge dans certaines occasions solennelles.
Sym­bo­lisme:
Symbole de gloire et de richesse, de rayonnement et de splendeur.
Couleur du soleil et de l’or, son caractère lumineux l’apparente à la sagesse.
L’or évoque une capacité à rayonner pleinement les valeurs que nous portons au plus profond de nous, en toute franchise et authenticité, ayant su concrétiser une relation authentique entre notre être intérieur et notre être extérieur après avoir trouvé le sens de notre existence.
Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:
Ancien testament :
« si tu partages ton pain avec celui qui a faim… alors la lumière chassera l’obscurité où tu vis….tu seras comme en plein midi » Isaïe LVIII,10
« je ne prononce que des paroles justes,aucune n’est mensongère ou trompeuse. L’homme intelligent les reconnaît exactes. » Proverbes VIII,8
Nouveau testament :
«si quelqu’un pense être important alors qu’il n’est rien, il se trompe lui même. Que chacun examine sa propre conduite » Galates VI,3
« Vous êtes la lumière du monde, on n ‘allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison » « ils voient le bien que vous faites et ils louent votre Père qui est dans les cieux » Matthieu V,14-16

Noir


Il unit toutes les couleurs: il représente l’éternité.
Il est aussi, dans le monde occidental, associé au deuil.

Emploi:

On le met le Vendredi Saint et pour les messes de funérailles ainsi que le 2 novembre.(messe pour les défunts).

Sym­bo­lisme:

Couleur contraire du Blanc, le Noir est en fait son égal en valeur absolue, puisqu’il peut comme lui se situer aux deux extrémités de la gamme chromatique.
Il est réceptif à la lumière qui est toujours source de beauté.
Il est disposition d’ouverture : cette couleur est le propre de toute créature consciente de son manque, qui l’assume et se tourne vers la lumière…. comme toute chose était originellement tournée vers le divin.
Il nous aide à prendre conscience que nous devons nous ouvrir à la lumière de Dieu et à l’accueillir pleinement.
Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:
Ancien testament :
« La terre était sans forme et vide et l’obscurité couvrait l’océan. Le souffle de Dieu se déplaçait à la surface de l’eau. Alors Dieu dit : « que la lumière soit » et la lumière parut. » Génèse I, 2-3
Nouveau testament
« d’autres grains sont tombés sur la bonne terre et ont donné du fruit » Matthieu XIII, 8
« Rejetez tout ce qui salit et tous les excès dus à la méchanceté, accueillez avec humilité la parole que Dieu plante dans votre cœur car elle a le pouvoir de vous sauver » Jacques I,21

 Rose

Soulagement de la rigueur pénitentielle
Couleur de la douceur et de l’optimisme.

Emploi:

Elle peut être utilisée 2 fois par an:
– le dimanche de « laetare »: quatrième dimanche de Carême
– le dimanche de « gaudete »: troisième dimanche de l’Avent

 Sym­bo­lisme:

La couleur rose est une variante du violet. Plus claire que lui, elle exprime la joie au milieu des temps de l’avent et du carême, un soulagement au milieu des rigueurs de l’attente.
Le rose est aussi un mélange de rouge et de blanc : une bouffée d’amour au sein de la rigueur : elle représente Dieu attentif et aimant même au milieu des difficultés ou de l’attente.

Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:
 Nouveau testament :
« Elles quittèrent rapidement le tombeau, remplies tout à la fois de crainte et d’une grande joie, et coururent porter la nouvelle aux disciples de Jésus. » Matthieu 28,8
« Et une voix se fit entendre du ciel : « Tu es mon Fils bien-aimé ; je mets en toi toute ma joie. » Marc 1,11

Bleu

Couleur attribuée à Marie

Couleur de la vastitude du ciel.
couleur qui nous incite à l’élévation en introduisant notre conscience dans une perspective plus vaste

Emploi:
Le bleu est utilisé pour la messe de l’Immaculée Conception ainsi que possible pour toutes les fêtes de Marie.

Sym­bo­lisme:
Le Bleu est une couleur reposante. Il donne une impression de calme et de fraîcheur.
Il évoque le ciel, la mer et l’espace. Il crée une ambiance propice à la détente.
Couleur qui nous incite au développement de notre vie spirituelle, à l’élévation de notre âme en introduisant notre conscience dans une perspective plus vaste, celle de l’amour et de ses exigences ; mais aussi celle de l’avenir souhaité par Dieu. Il nous invite à répondre à l’appel de Dieu.

Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:
Ancien testament :
« Je bénis le Seigneur qui s’est fait mon conseil, et même la nuit mon cœur m’instruit » Psaume 16(15),7
«  Je tiens les yeux levés vers toi,Seigneur, ô toi qui résides dans les cieux » Psaume 123(122),1

Nouveau testament :
« augmente en nous la Foi » Luc XVII,5
« J’ai vu de mes propres yeux ton salut, ce salut que tu as préparé devant tous les peuples : c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et qui sera la gloire de ton peuple » Luc II, 30-32.
« Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit ». Et l’ange la quitta. » Luc I,38

Cendré
Couleur des cendres comme son nom l’indique.

Emploi:
Jusqu’au Concile Vatican II, le gris cendré était au rite lyonnais, prévu les jours de semaine pour les temps de pénitence (Avent et Carême).
L’Eglise gallicane en autorise toujours l’utilisation.

Sym­bo­lisme:
Pendant le carême, cette couleur rappelle à l’homme la nécessité d’être humble; il n’est que « poussière et retournera en poussière » (liturgie du mercredi des cendres)…. avant sa résurrection promise par le Père.
Le gris: somme des deux couleurs opposées noir/blanc est le chemin obligé pour toute passage entre une couleur et sa contre couleur…. cheminement et transformation aussi de l’homme au cours de sa vie.

Mé­di­ta­tion sur les Ecri­tu­res:
Ancien testament
« Moi, l’unique vrai Dieu, j’habite là-haut, 
mais je suis avec les hommes…
 qui ont l’esprit d’humilité » Isaïe 57,15

Nouveau testament
« Vous faites partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. » Colossiens 3,12
« Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir inutile de briller, mais, avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes. » Philippiens 2,3
« il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. » Philippiens 2,8

————————————————————————————————-

Références :
Site de l’Eglise : www.gallican.org
Messe selon la liturgie gallicane, Tradition apostolique de gazinet
Wikipédia.fr
« dictionnaire des symboles » : J.Chevalier et A.Gheerbrant –  Editions Seghers
« la science de l’arc en ciel » : C.R Payeur – Editions de l’aigle
Extraits bibliques

Ce contenu a été publié dans Textes publiés. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.