Homélie : « Rendez droit le chemin du Christ » (3e Dim. de l’Avent)

Soyez joyeux… que votre sérénité frappe le regard des hommes … voilà ce qui nous est dit en cet Epître du 3e Dimanche de l’avent. Temps de l’avent, 4 semaines précédant la venue du Christ la nuit de Noël, 4 semaines où l’Eglise par ses lectures et ses ornements (violet) invite au repli sur soi, en son intériorité; non pas pour se faire tout petit mais pour retrouver l’essentiel de ce qui fait chacun de nous, retrouver la source qui nous abreuve et nous nourrit; mettre en sourdine notre course habituelle pour « se retrouver » et être prêt dans l’ouverture de notre coeur à recevoir « Celui qui vient » la nuit de Noël, notre sauveur et notre Dieu.

Dans l’Evangile, les hommes d’il y a 2000 ans avaient déjà cette attente fébrile de cet homme Dieu, sa venue leur était prédite dans les Ecritures et ils questionnent Jean « es-tu Celui qui doit venir? ». Jean lève le doute immédiatement et annonce la proximité de cette venue et de la Divinité de Celui attendu: « Il doit venir après moi, il existait avant moi »… mots difficiles à appréhender si ce n’est avec le coeur et la Foi … divinité de Celui qui vient et qui existe dans le sein de Dieu depuis le commencement. Ils attendent un homme-Dieu-Roi qui les délivrera du joug romain … il va naître un enfant dans une crèche, fils de Dieu, qui mourra sur la croix par amour des hommes pour le salut du monde… Le Christ échappe à toutes les catégories où nous voudrions l’enfermer et dépassent nos attentes aujourd’hui encore. Le chemin qui nous mène à Lui est droiture, bonté, espérance et charité. Le temps de l’avent est là pour que nous rectifions notre coeur en ce sens afin qu’avec les Anges nous puissions chanter le soir de Noël : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, un enfant nous est né, un Fils nous est donné, éternel est son Amour.

Epître : St Paul aux Philippiens (4,4-7)

Soyez toujours joyeux d’appartenir au Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux. Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un coeur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos coeurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ.

Evangile : St Jean (1, 19-28)

Voici le témoignage rendu par Jean lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » . Il ne refusa pas de répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas le Messie. » Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? » — « Non, répondit Jean, je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? » dirent-ils. « Non », répondit-il. Ils lui dirent alors : « Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? ». Jean répondit : « Je suis«celui qui crie dans le désert : Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur!» » — C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. —

Parmi les messagers envoyés à Jean, il y avait des Pharisiens, ils lui demandèrent encore : « Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? ». Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il vient après moi, mais il existait avant moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales. » Tout cela se passait à Béthanie , de l’autre côté de la rivière le Jourdain, là où Jean baptisait.

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