On court, on va, on vient … la vie de tous les jours nous entraîne, nous pousse, nous tire, nous malmène … et nos jugements, nos habitudes nous enferment et nous isolent.
Et si au lieu de se placer dans le « faire » ou le « pas faire », nous nous placions dans « ÊTRE » en pleine conscience au moment présent afin de le rendre meilleur.
Le temps des vacances avec son changement de rythme est propice à notre propre changement: « Etre » en vérité ce que nous sommes: Enfants de Dieu.
Mes enfants, faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes. Voilà comment nous saurons que nous appartenons à la vérité. Voilà comment notre coeur pourra se sentir rassuré devant Dieu. (1, St Jean 3,18-24)
« Etre » en vérité, c’est comme « revenir chez soi », accepter de se voir tel que nous sommes avec nos faiblesses et nos richesses, reconnaître notre « fuite en avant » et accepter d’y renoncer.
« Etre » en vérité, c’est le chemin qui nous introduit déjà ici-bas dans les lieux célestes par le coeur à coeur de notre esprit avec celui du Très Haut. C’est un chemin ascendant qui dès que l’on y goûte par un peu d’efforts sur notre personnalité terrestre et notre ego nous introduit déjà dans la rédemption.
La vie éternelle n’est pas pour un demain et un ailleurs, elle est dès ici et aujourd’hui et se construit au fil de nos choix et de notre volonté.
Au début, c’est comme une habitude qu’il nous faut inverser: AIMER doit devenir le Maître mot de la conduite du chrétien, celui qui dirige sa vie. C’est le plus sûr moyen de se rapprocher des autres et de Dieu.
Ce n’est pas compliqué, juste être attentif à chaque instant et le remplir au maximum de ce qui nous est possible pour le rendre meilleur: une attention particulière à quelqu’un, une écoute bienveillante, un coup de main à celui qui a besoin, une visite … être attentif aux moindres situations qui se présentent et s’il nous est possible, les rendre meilleures par nos paroles et nos actes.
Le Christ nous a rendu notre dimension divine pour que nous élevions nos coeurs d’homme, et nos vies d’homme, en la dimension céleste.
Dame Colette +