Parabole très connue des Evangiles, il est cependant possible de regarder cette histoire sainte avec un œil nouveau
C’est encore une Ecriture qui célèbre le pardon et l’amour que nous devons avoir les uns pour les autres… et l’amour que Dieu, Notre Père, a pour chacun de nous.
« Le Père ne déshérite jamais son enfant »
Lorsque un de ses fils lui demande son dû pour courir le monde, son père lui donne sans chercher à le retenir. Il lui laisse sa liberté.
« Pour le Père, l’amour qu’il a pour son fils est inaltérable »
Lorsque le fils revient avec humilité, peu importe ce qu’il a fait, ce qu’il est devenu… le Père ne voit que son fils qui revient … il lui ouvre les bras et le fils retrouve aussitôt la place qui était la sienne, le statut qui était le sien.
« Il y a plus de joie dans le Ciel pour un seul pêcheur qui commence une nouvelle vie que pour quatre vingt dix neuf justes qui n’en ont pas besoin » Luc 15,7
Le Fils aîné n’est pas du même avis: pourquoi faire la fête et se réjouir de ce « bon à rien » qui revient, qui a tout dilapidé… alors que lui n’a jamais rien reçu et qu’il travaille sans cesse pour son Père. Voilà les pensées et paroles qui l’animent en voyant l’accueil réservé à son frère. Il ne comprend pas.
« Celui qui ne se réjouit pas, se condamne à la tristesse, à la jalousie et à murmurer contre celui qui accueille. »
Si l’aîné s’obstine dans son refus d’accueil et de pardon, c’est lui alors qui se coupe à son tour de sa relation au Père. Dieu l’appelle à ouvrir son cœur, à sa propre conversion. Il doit agir sur lui-même et ses sentiments pour rester en relation avec son Père
« Mon enfant, tout ce que je possède est aussi à toi… » Luc 15,31
reste à en faire bon usage, fidèle à l’amour de Dieu pour nous.
Dame Colette +