A écouter les penseurs de notre temps, il semblerait que notre société actuelle soit en train de se perdre, que notre humanité se délite dans l’individualisme et l’indifférence. Ils nous présentent cela presque comme une fatalité.
On ne nait pas « fraternel », on le devient par mimétisme, par opposition, par amour…
Quelque soit la motivation qui nous conduise, il y a une vraie volonté dans le fait d’être fraternel, cela se construit et s’entretient au fil de la vie et des opportunités.
Le « spirituel » peut être un levier qui nous guide vers plus d’humanité. Il est un élan de transformation intérieure qui permet de faire l’expérience de « plus grand que soi » près de nous, avec nous en chemin… que certains nomment Dieu, d’autres Allah, d’autres l’Être.
La jeune société actuelle manifeste un grand désir de spiritualité et d’humanité… mais elle refuse l’enfermement. Elle veut se défaire du prêt à penser, du « prêt à porter » religieux.. Elle prend ses distances avec ce qui lui est proposé; elle veut prendre sa destinée en mains, destinée humaine, destinée sociale, destinée écologique, destinée fraternelle.
Elle souhaite une nouvelle humanité, libre de penser par elle-même, vivante, communicante, où vie sacrée et vie quotidienne se retrouvent enfin, se comprennent et se complètent.
Comme l’arbre de la forêt s’écarte un peu pour que le plus petit reçoive de la lumière et puisse grandir .. saurons nous être assez « arbres », saurons nous grandir en humanité, pour que chacun ait sa place sur la terre ? il y a urgence !
Déjà, il y a plus de 2000 ans, un homme envoyé de Dieu nous le demandait :
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ? » Jean 13,34
Savons nous l’écouter et l’inviter encore dans notre quotidien?
En union de coeur et de prières Dame Colette +