L’autel est en attente, plus de célébration de l’Eucharistie entre le soir du Jeudi Saint et la Résurrection. Les linges et nappes sont enlevés, le tabernacle est ouvert … tout semble sommeiller ou plutôt … tout attend avec Foi et espérance.
Que se passe t il ? Aujourd’hui grand silence sur la terre ; grand silence et impression de solitude. La terre a tremblée et elle s’est apaisée, parce que Dieu s’est endormi dans la chair. » Ainsi commence une ancienne homélie de la liturgie des heures du Samedi Saint. C’est dans cette perspective qu’il nous faut aborder la spécificité liturgique de ce jour.
Nos coeurs attendent et espèrent comme ceux des apôtres
Le cœur et l’espérance des disciples butent sur la mort brutale de Jésus, sur cet anéantissement apparent. Même si certains se souviennent d’étranges paroles de Jésus : Il faut que le Fils de l’homme soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite (Lc 9, 22).
Si tous croient que les morts ressusciteront au dernier jour (Jn 11, 24), si la plupart ont vu la résurrection de Lazare, aucun n’a compris le sens exact de cette parole de Jésus. Pris entre la mort de Jésus et sa résurrection, le Samedi Saint fait place au silence de l’intériorisation.
Il appelle à faire un acte de foi
message tiré de la catéchèse.