Le temps de carême a débuté au Mercredi des cendres par cette phrase:
« souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière »
Phrase porteuse de notre début de carême non pas pour nous culpabiliser ou nous humilier mais pour nous inciter à nous recentrer sur notre essentiel, à faire un peu silence en nous afin de retrouver notre source intérieure…
Ralentir notre rythme le temps du carême, mettre en attente ce qui peut l’être, prendre un peu plus de temps pour être présent à Dieu dans le secret de notre cœur, à son écoute, afin de pouvoir annoncer au matin de Pâques avec un cœur sûr et léger
« Oui Jésus-Christ est vraiment ressuscité »
En attendant cheminons doucement avec Dieu au cœur de nos vies lors de ces
journées qui nous séparent de la plus belle fête chrétienne au matin de Pâques.
Comment parler de cette joie chrétienne qui arrive sans parler de ce qui fait aussi notre monde aujourd’hui, pandémie toujours latente et guerre à notre porte… des jours difficiles derrière … et devant nous peut être, sûrement…
Le chrétien n’est pas coupé du monde et sa prière et son action sont intimement liées à l’autre dans ce qu’il a de plus précieux, une humanité partagée, une solidarité de frères, sœurs, en Christ. Resserrons les liens qui réchauffent en ces jours difficiles et n’abandonnons pas ce qui fait que nous sommes des femmes et des hommes .. notre pouvoir d’aimer, de compatir, de soutenir les plus faibles ou les plus démunis.
Ayons le cœur à l’altruisme
Œuvrons pour un monde meilleur chacun où nous sommes.
Cette parole du Christ est encore plus d’actualité aujourd’hui:
"Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens,
c'est à moi que vous le faites. Matthieu 25,40
Dame Colette +