Mariage frais et humide pour un 3 Octobre .. mais qu’importe pour Carine et Thomas!! Leur mariage prévu ce début d’année a été reporté cause Covid-19 et maintenant rien ne les aurait fait attendre plus longtemps.
Nous les avons accompagné et c’est avec joie et précautions sanitaires obligatoires que nous les avons unis devant Dieu, leur famille et témoins.
La joie des époux et de leurs 2 enfants était communicative malgré le nombre d’invités réduit à 30 personnes par obligation.
La messe du 18eme dimanche après la Pentecôte oriente nos pensées et nos prières vers le ciel. Elle nous conduit un peu plus vers la « Maison du Seigneur » (Introduction de la messe). Jésus parle du « Royaume » ou de la « Royauté » qui est proche.
C’est cette annonce que l’on nomme « Bonne Nouvelle ».
La liturgie de ce jour nous dit « L’autel de Dieu » (celui qui remplit mon âme d’une joie et d’une force toujours nouvelles).
Enfin l’enseignement gallican dirait « la Présence » c’est à dire l’expérience intime d’une proximité avec Dieu (Père, Fils et Esprit). Toutes ces expressions se rejoignent vers la réalité spirituelle exprimée en ce Dimanche. Chacune dévoile une parcelle de cette élévation spirituelle qui est chemin de tout chrétien en sa vie.
Epitre St Paul aux Corinthiens: 1 Cor 1, 4-8
Je remercie sans cesse mon Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a accordée par Jésus-Christ. En effet, dans l’union avec le Christ, vous avez été enrichis de tous les dons, en particulier tous ceux de la parole et de la connaissance. Le témoignage rendu au Christ a été si fermement établi parmi vous, qu’il ne vous manque aucun don de Dieu, à vous qui attendez le moment où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra. C’est lui qui vous maintiendra fermes jusqu’au bout pour qu’on ne puisse vous accuser d’aucune faute au jour de sa venue.
Evangile St Mathieu 9, 1-8
Jésus monta dans la barque, refit la
traversée du lac et se rendit dans sa ville. Quelques personnes lui
amenèrent un paralysé couché sur une civière. Quand Jésus vit leur foi,
il dit au paralysé : « Courage, mon fils ! Tes péchés sont pardonnés ! »
Alors quelques maîtres de la loi se dirent en eux-mêmes : « Cet homme
fait insulte à Dieu ! » Jésus discerna ce qu’ils pensaient et dit :
« Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées ? Est-il plus facile de
dire : «Tes péchés sont pardonnés», ou de dire : «Lève-toi et marche» ?
Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur
la terre de pardonner les péchés. » Il dit alors au paralysé :
« Lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi ! » L’homme se leva et
s’en alla chez lui. Quand la foule vit cela, elle fut remplie de crainte
et loua Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes.
Par conséquent, je vous le demande, ne
vous laissez pas décourager par les souffrances que j’éprouve pour
vous : elles vous assurent un avantage glorieux. C’est pourquoi je me
mets à genoux devant Dieu, le Père, dont dépend toute famille dans les
cieux et sur la terre. Je lui demande que, selon la richesse de sa
gloire, il fortifie votre être intérieur par la puissance de son
Esprit, et que le Christ habite dans vos coeurs par la foi. Je demande
que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour, pour être
capables de comprendre, avec l’ensemble du peuple de Dieu, combien
l’amour du Christ est large et long, haut et profond. Oui, puissiez-vous
connaître son amour, bien qu’il surpasse toute connaissance, et être
ainsi remplis de toute la richesse de Dieu.
A Dieu qui a le pouvoir de faire
infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la
puissance qui agit en nous; à lui soit la gloire dans l’Église et par
Jésus-Christ, dans tous les temps et pour toujours ! Amen.
Evangile : St Luc 14, 1-11
Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez
un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient
là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d’hydropisie se
tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi
et aux Pharisiens : « Notre loi permet-elle ou non de faire une
guérison le jour du sabbat ? » Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors
Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit :
« Si l’un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits, ne
va-t-il pas l’en retirer aussitôt, même le jour du sabbat ? » Ils furent
incapables de répondre à cela.
Jésus remarqua comment les invités
choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette
parabole : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas
t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un
de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités
l’un et l’autre vienne te dire : «Laisse-lui cette place.» Alors tu
devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire,
lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au
moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : «Mon ami, viens
t’asseoir à une meilleure place .» Ainsi, ce sera pour toi un honneur
devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque
s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »
Eh bien, Dieu a fait ses promesses à
Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses
descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle
déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule
personne, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : Dieu avait
établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est
survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce
testament et supprimer la promesse de Dieu. Mais si l’héritage que Dieu
accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse.
Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.
Quel a donc été le rôle de la loi ?
Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la
volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham
pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des
anges qui se sont servis d’un intermédiaire. Mais un intermédiaire est
inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en
cause.
Cela signifie-t-il que la loi est
contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait
été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme
pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi. Mais
l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du
péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en
raison de leur foi en Jésus-Christ.
Evangile : St Luc 17, 11-19
Tandis que Jésus faisait route vers
Jérusalem, il passa le long de la frontière qui sépare la Samarie et la
Galilée. Il entrait dans un village quand dix lépreux vinrent à sa
rencontre. Ils se tinrent à distance et se mirent à crier : « Jésus,
Maître, aie pitié de nous ! » Jésus les vit et leur dit : « Allez vous
faire examiner par les prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent
guéris. L’un d’entre eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses
pas en louant Dieu à haute voix. Il se jeta aux pieds de Jésus, le
visage contre terre, et le remercia. Cet homme était Samaritain. Jésus
dit alors : « Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont les
neuf autres ? Personne n’a-t-il pensé à revenir pour remercier Dieu,
sinon cet étranger ? » Puis Jésus lui dit : « Relève-toi et va ; ta foi
t’a sauvé. »
Un vrai bonheur de baptiser un enfant, de le faire entrer dans la communauté des chrétiens…. qui plus est quand il est de la famille!
En effet c’est une petite cousine que nous avons eu le privilège de baptiser en ce Dimanche 13 Septembre.
La célébration s’est terminée sur la parole de ses parents qui ont redit toute l’importance qu’ils accordaient à ce sacrement.
Lou a été très sage entourée de toute sa famille.
Les témoignages de ses parrain et marraine ont exprimé avec tendresse et solennité l’affection qui les unit à Lou et leur nouvel engagement auprès d’elle.
Une grande première pour notre chapelle, 2 mariages le même jour ! Dame Colette, diaconesse, a assuré ce deuxième mariage avec enthousiasme.
Audrey et Giuseppe, entourés de leurs trois enfants, ont ainsi pu accéder à leur souhait de s’unir devant Dieu après 15 années de vie commune. Leurs familles et nombreux amis étaient là pour ce moment attendu par tous depuis si longtemps. Une belle fête devait suivre.
Samedi sous le soleil mais à l’ombre de grands arbres pour célébrer l’union de Aurane et Benjamin. Ces jeunes mariés avaient choisi un endroit magnifique et avaient conviés un petit comité d’invités (une cinquantaine tout de même) pour leur mariage. Ils ont choisi de faire durer la fête du vendredi soir au dimanche afin de profiter de tous et de chaque instant. Tous nos voeux de bonheur à ces nouveaux époux.
A écouter les penseurs de notre temps, il semblerait que notre société actuelle soit en train de se perdre, que notre humanité se délite dans l’individualisme et l’indifférence. Ils nous présentent cela presque comme une fatalité. On ne nait pas « fraternel », on le devient par mimétisme, par opposition, par amour… Quelque soit la motivation qui nous conduise, il y a une vraie volonté dans le fait d’être fraternel, cela se construit et s’entretient au fil de la vie et des opportunités. Le « spirituel » peut être un levier qui nous guide vers plus d’humanité. Il est un élan de transformation intérieure qui permet de faire l’expérience de « plus grand que soi » près de nous, avec nous en chemin… que certains nomment Dieu, d’autres Allah, d’autres l’Être.
La jeune société actuelle manifeste un grand désir de spiritualité et d’humanité… mais elle refuse l’enfermement. Elle veut se défaire du prêt à penser, du « prêt à porter » religieux.. Elle prend ses distances avec ce qui lui est proposé; elle veut prendre sa destinée en mains, destinée humaine, destinée sociale, destinée écologique, destinée fraternelle. Elle souhaite une nouvelle humanité, libre de penser par elle-même, vivante, communicante, où vie sacrée et vie quotidienne se retrouvent enfin, se comprennent et se complètent. Comme l’arbre de la forêt s’écarte un peu pour que le plus petit reçoive de la lumière et puisse grandir .. saurons nous être assez « arbres », saurons nous grandir en humanité, pour que chacun ait sa place sur la terre ? il y a urgence !
Déjà, il y a plus de 2000 ans, un homme envoyé de Dieu nous le demandait : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ? » Jean 13,34
Savons nous l’écouter et l’inviter encore dans notre quotidien?