» Que la puissance de la résurrection
ravive, en chacun de nous,
les puissances spirituelles de la foi
de l’amour et de la charité. »
Dieu, par le Christ son Fils, est venu créer une nouvelle alliance avec les hommes, alliance basée sur l’Amour comme moteur de notre vie humaine. C’est le message qu’il laisse à ses apôtres pour qu’ils le transmettent à toute l’humanité.
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! »
C’est ce qu’il a fait jusqu’au bout … nous aimer. Même sur la croix il ne nous a pas reniés mais il a prié son Père comme ceci
« Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »
Avec les disciples commence une longue chaîne de témoins qui ont vu leur vie transformée par le Seigneur ressuscité.
La résurrection reste bien sûr un mystère pour l’âme humaine mais elle parle au cœur du croyant. Soyons à l’écoute de cette « petite voix » qui nous anime, voix de Dieu en nous… voix qui nous guide sur le chemin de nos vies, qui nous incite à aimer et qui nous fait dire au matin de Pâques
« Christ est ressuscité, Oui c’est la vérité »
Pâques, résurrection mais aussi invitation à suivre le Christ dans l’amour, invitation à être acteur de notre vie par la Foi et la confiance en Celui qui était, qui est et qui sera éternellement.
Ecouter l’homélie du Dimanche de la septuagésime 2018:
Epître: Paul aux Corinthiens (1; 9, 24-27 et 10, 1-5)
Vous savez sûrement que les coureurs dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix. Courez donc de manière à remporter le prix. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera jamais. C’est pourquoi je cours les yeux fixés sur le but ; c’est pourquoi je suis semblable au boxeur qui ne frappe pas au hasard. Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne pas être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres.
Je veux que vous vous rappeliez, frères, ce qui est arrivé à nos ancêtres du temps de Moïse. Ils ont tous été sous la protection du nuage et ils ont tous passé à travers la mer Rouge. Dans le nuage et dans la mer, ils ont tous été baptisés en communion avec Moïse. Ils ont tous mangé la même nourriture spirituelle et ils ont tous bu la même boisson spirituelle : ils buvaient en effet au rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ. Pourtant, la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu et c’est pourquoi ils tombèrent morts dans le désert.
Evangile: St Matthieu (20,1-16)
« Voici, en effet, à quoi ressemble le Royaume des cieux : Un propriétaire sortit tôt le matin afin d’engager des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux de leur payer le salaire habituel, une pièce d’argent par jour, et les envoya travailler dans sa vigne. Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d’autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : «Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.» Et ils y allèrent. Le propriétaire sortit encore à midi, puis à trois heures de l’après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d’autres hommes qui se tenaient encore sur la place. Il leur demanda : «Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?» — «Parce que personne ne nous a engagés», répondirent-ils. Il leur dit : «Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.»
« Quand vint le soir, le propriétaire de la vigne dit à son contremaître : «Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.» Ceux qui s’étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent alors et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand ce fut le tour des premiers engagés, ils pensèrent qu’ils recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils critiquaient le propriétaire et disaient : «Ces ouvriers engagés en dernier n’ont travaillé qu’une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d’une journée entière de travail sous un soleil brûlant !»
Mais le propriétaire répondit à l’un d’eux : «Mon ami, je ne te cause aucun tort. Tu as convenu avec moi de travailler pour une pièce d’argent par jour, n’est-ce pas ? Prends donc ton salaire et va-t’en. Je veux donner à ce dernier engagé autant qu’à toi.
N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ?
Quelques photos valent parfois mieux que de longs discours… celles-ci sont le témoignage de la célébration vécue à Montbrison Samedi 20 Janvier dans le cadre de « la semaine de l’unité des chrétiens ».
Les Soeurs Clarisses nous ont généreusement ouvert les portes du monastère et de leur chapelle pour accueillir les 4 Communautés chrétiennes de la ville lors de cette célébration oecuménique.
Célébration Oecuménique le samedi 29 Janvier à 19h
Monastère des soeurs Clarisses
Les communautés catholique romaine, catholique gallicane, protestante unie de France, et orthodoxe roumaine de Montbrison vous invitent à une célébration commune pour la « Semaine de l’Unité des Chrétiens » suivant le fascicule proposé cette année par les Caraïbes.
Thème de cette année:
« Le Seigneur est ma force et ma louange,
il est mon libérateur »
Quelle joie de se retrouver amicalement, toutes communautés confondues, depuis maintenant de nombreuses années pour préparer ensemble et surtout prier ensemble cette célébration proposée par les communautés chrétiennes des Caraïbes.
Ensemble, nous avons relu la célébration pour que chaque communauté se sente bien dans cette prière commune mais en amont de notre rencontre « Unité Chrétienne » et le COE (Conseil Oecuménique des Eglises) font déjà un énorme travail de traduction et d’adaptation dans le respect de la proposition initiale et des communautés auxquelles elles s’adressent.
Photo de la préparation de la célébration, à la Chapelle St Michel Archange, en présence d’un prêtre ou d’un pasteur de chacune des 4 communautés montbrisonnaises ainsi que de quelques fidèles engagés pour l’Eglise, dans la liturgie, l’aumonerie, les partages bibliques, la chorale … tous dévoués pour l’oecuménisme.
Debout, Jérusalem, brille de mille feux, car la lumière se lève pour toi : la glorieuse présence du Seigneur t’éclaire comme le soleil levant. L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais toi, le Seigneur t’éclaire comme le soleil qui se lève. Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse. Alors des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l’éclat dont tu te mettras à briller. Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants : ils viennent et se rassemblent auprès de toi. Tes fils arrivent de loin, on ramène tes filles en les portant dans les bras. En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ; tu en es tout émue, ton coeur éclate de joie. Car les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent jusqu’à toi. Ton pays se couvre d’une foule de chameaux : ce sont les caravanes de Madian et d’Éfa, arrivant toutes de Saba. Elles apportent de l’or et de l’encens en chantant les hauts faits du Seigneur.
Evangile : St Matthieu 2,1-12
Jésus naquit à Bethléem, en Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent d’Orient. Ils arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. » Quand le roi Hérode apprit cette nouvelle, il fut troublé, ainsi que toute la population de Jérusalem. Il convoqua tous les chefs des prêtres et les maîtres de la loi, et leur demanda où le Messie devait naître. Ils lui répondirent : « A Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit : «Et toi, Bethléem, au pays de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Juda ; car c’est de toi que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël e .» Alors Hérode convoqua secrètement les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où l’étoile était apparue. Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez chercher des renseignements précis sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille, moi aussi, l’adorer. » Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée en Orient : elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, elle s’arrêta. Ils furent remplis d’une très grande joie en la voyant là. Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays.
Car Dieu a révélé sa grâce, source de salut pour tous les humains. Elle nous enseigne à renoncer à une mauvaise conduite et aux désirs terrestres, pour mener dans ce monde une vie raisonnable, juste et fidèle à Dieu. C’est ainsi que nous devons attendre le bonheur que nous espérons et le jour où apparaîtra la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, pour nous délivrer de tout mal et faire de nous un peuple purifié qui lui appartienne en propre et qui soit zélé pour faire des actions bonnes.
Voilà ce que tu dois enseigner, en usant de toute ton autorité pour encourager tes auditeurs et exhorter les fidèles, dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
Evangile: St Luc 2,1-14
En ce temps-là, l’empereur Auguste donna l’ordre de recenser tous les habitants de l’empire romain. Ce recensement, le premier, eut lieu alors que Quirinius était gouverneur de la province de Syrie. Tout le monde allait se faire enregistrer, chacun dans sa ville d’origine. Joseph lui aussi partit de Nazareth, un bourg de Galilée, pour se rendre en Judée, à Bethléem, où est né le roi David ; en effet, il était lui-même un descendant de David. Il alla s’y faire enregistrer avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva. Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’abri destiné aux voyageurs.
Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les entoura de lumière. Ils eurent alors très peur. Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple : cette nuit, dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur ; c’est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. »
Tout à coup, il y eut avec l’ange une troupe nombreuse d’anges du ciel, qui louaient Dieu en disant :
« Gloire à Dieu dans les cieux très hauts, et paix sur la terre pour ceux qu’il aime! »
Avant même que je naisse le Christ est venu pour moi !
oui pour moi.
Quel égoïsme de ne penser qu’à soi me direz-vous…. et bien moi je dis non … pas d’égoïsme dans cette affirmation mais au contraire,
une prise de conscience essentielle et nécessaire
Il est si facile de dire le Christ est venu pour sauver l’humanité… un grand mot englobant tout le monde et n’engageant personne.
Si je pense que le Christ est venu pour moi … alors là, il y a arrêt, réflexion, et peut être engagement à le suivre.
S’il est venu pour moi, quelle est alors ma relation avec Lui en retour ?
Est ce que je l’accueille comme un ami qui a fait le déplacement pour venir me voir et auquel j’accorde mon attention.
Est ce que je l’évite comme une connaissance qui dérange.. peut être ai-je fui, pas envie de le voir, trop occupé par ailleurs.
Est ce que je le considère comme un étranger à ma vie que je ne souhaite pas écouter et à qui je n’ai rien à dire.
Ce temps de l’avent qui commence est là pour inciter chacun de nous à réfléchir à la place qu’il accorde à Dieu dans sa vie.
Les célébrations de l’avent sont là aussi pour nous inviter, en pleine conscience, à ouvrir plus intensément notre cœur et à raviver notre Foi afin que nous puissions célébrer Noël et accueillir le Fils de Dieu d’une âme renouvelée par la puissance de l’Esprit.
Ouvrons nos cœurs et laissons patiemment Dieu y faire sa place.
Bienheureuse êtes-vous Marie, vous qui avez cru à la Parole de Dieu, vous qui avez, dans votre Foi et dans votre corps, accueilli le Sauveur.
Accordez nous de puiser à votre exemple pour accueillir nous aussi ce petit Enfant Dieu qui vient bouleverser nos vies et nous ouvrir au meilleur de nous même.
Tout ce que nous trouvons dans l’Écriture a été écrit dans le passé pour nous instruire, afin que, grâce à la patience et au réconfort qu’elle nous apporte, nous possédions l’espérance.
Que Dieu, la source de la patience et du réconfort, vous rende capables de vivre en bon accord les uns avec les autres en suivant l’exemple de Jésus-Christ. Alors, tous ensemble et d’une seule voix, vous louerez Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.Ainsi, accueillez-vous les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. En effet, je vous l’affirme, le Christ est devenu le serviteur des Juifs pour accomplir les promesses que Dieu a faites à leurs ancêtres et montrer ainsi que Dieu est fidèle. Il est venu aussi afin que les non-Juifs louent Dieu pour sa bonté, comme le déclare l’Écriture :« C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai en ton honneur. »Elle déclare aussi « Nations, réjouissez-vous avec le peuple du Seigneur ! »Et encore :« Glorifiez le Seigneur, vous toutes les nations, chantez ses louanges, vous tous les peuples ! ». Ésaïe dit aussi :
« Le descendant de Jessé viendra, il se lèvera pour gouverner les nations, et elles mettront leur espoir en lui. »
Que Dieu, la source de l’espérance, vous remplisse d’une joie et d’une paix parfaites par votre foi en lui, afin que vous soyez riches d’espérance par la puissance du Saint-Esprit.
Evangile: St Matthieu 11,2-10
Jean-Baptiste, dans sa prison, entendit parler des oeuvres du Christ. Alors il envoya quelques-uns de ses disciples demander à Jésus : « Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre ? » Jésus leur répondit : « Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi en moi ! »
Quand les disciples de Jean partirent, Jésus se mit à parler de Jean à la foule en disant : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Non ? Alors qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits magnifiques ? Mais ceux qui portent des habits magnifiques se trouvent dans les palais des rois. Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et même bien plus qu’un prophète. Car Jean est celui dont l’Écriture déclare : «Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t’ouvrir le chemin.»