La fête de la Toussaint célèbre celles et ceux qui louent Dieu sans fin dans les cieux (messe de la Toussaint).
En assistant à la messe le jour de la Toussaint, nous nous mettons à l’unisson de leur joie et nous nous souvenons que le sacerdoce que Jésus exerce invisiblement sur nos autels où il s’offre pour les hommes s’identifie avec celui qu’il exerce continuellement pour nous dans les cieux face à Dieu. « Les autels de la terre » où se trouve le Christ dans l’eucharistie, et « l’autel du Ciel » où se trouve le Christ ressuscité à la droite de son Père, ne font qu’un.
A la messe de la Toussaint (1er Novembre), tout nous rappelle notre patrie céleste, celle qui nous attend. La messe unit nos voix aux louanges des anges et les prières nous mettent en communion avec Marie, mère de Dieu et tous les Saints. La messe est célébrée par le prêtre en l’honneur de tous ceux et celles qui ont déjà rejoint le Père et l’Eglise du ciel.
Mais cette fête ne peut se dissocier de celle célébrée le lendemain, (2 Novembre), pour les morts. En effet notre Eglise terrestre étend, en ce jour particulier, sa sollicitude aux âmes des défunts, celles et ceux encore sur le chemin de retour vers le Père.
Le missel catholique nous dit à ce propos: » Notre Eglise terrestre après s’être attachée à fêter ses fils déjà entrés dans la gloire du ciel, (Toussaint), s’efforce en ce jour (2 Novembre) d’aider par ses prières toutes les âmes des défunts afin qu’elles se joignent au plus tôt à la société des habitants de la Cité celeste ».
Jamais dans la liturgie ne s’affirme de façon plus vivante l’unité qui existe entre l’Eglise triomphante (auprès de Dieu), l’Eglise militante (sur terre) et l’Eglise souffrante (le purgatoire).
Bien entendu ce n’est pas le seul jour où l’Eglise terrestre prie pour ses morts puisqu’à chaque célébration la liturgie nous fait prier pour les défunts à travers le prêtre qui demande pour eux le lieu de la lumière et de la paix; mais le 2 Novembre, les prières et les pensées se reportent vers eux d’une manière toute particulière avec la préoccupation de ne laisser aucune âme en chemin et de les grouper toutes dans une même prière.
Ces journées comprennent aussi souvent, selon la tradition, la visite des cimetières où les familles vont prier pour leurs défunts.
Dame Colette