Jésus-Christ aime l’humanité jusqu’au bout, ne la renie jamais… même sous les coups et les insultes, même aux portes de la mort.
“Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font, Je remets mon Esprit entre tes mains”
Comment en est on arrivé là ?
Jésus commence sa vie publique 3 ans auparavant. Il enseigne, touche les lépreux, guérit les malades, exorcise les esprits mauvais, parle et réconforte, écoute et fait des prédictions… ça plaît à la foule des hommes… mais ça déplaît aux grands prêtres et aux autorités de l’époque qui craignent pour leur autorité et le calme du pays car Jésus mobilise les foules de plus en plus … et puis il y a la résurrection de Lazare … goutte qui fait déborder le vase… elle préoccupe les autorités du Temple et les puissants. « Il va prendre notre place » pensent-ils. Toute cette agitation va aussi déplaire aux Romains qui vont craindre que le peuple remette en cause leur autorité sur le pays… Ce Christ ne se dit-il pas nouveau Roi ?… alors les grands prêtres et les autorités décident ensemble de faire mourir cet homme qui se dit « envoyé de Dieu »…
L’affirmation de Caïphe: « il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas »
La foule de son côté ovationne le Christ, le précède avec des branches de rameaux. Elle voit en Lui quelqu’un qui va la délivrer de toutes les oppressions physiques, morales … mais aussi des Romains qui l’opprime.
Le Christ se sait incompris, aussi bien par la foule que par les autorités religieuses et politique. Son royaume n’est pas de ce monde.
Jésus répondit : « Mon royaume n’appartient pas à ce monde ; si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour empêcher qu’on me livre aux autorités. Mais non, mon royaume n’est pas d’ici-bas. » ( Jean 18,36)
Alors … à l’heure même où on cherche à l’arrêter et à le faire disparaître, Le Christ institue le moyen de rester éternellement parmi les hommes! … en l’Eucharistie.
Paul Aux Corinthiens 1. 11, 23-25 : « En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain 24 et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » 25 De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi . »
C’est la peur, l’incompréhension, l’abandon, l’égoïsme, l’orgueil, la vanité, la trahison, le mensonge, la lâcheté…. qui vont crucifier Jésus.
C’est difficile pour Lui
douleur morale d’être incompris et de savoir qu’il va être arrêté .« si ce calice pouvait s’éloigner de moi » (lecture de la Passion).
Solitude des derniers instants: les disciples se sont endormis et Pierre le renie trois fois (lecture de la Passion). « Mon âme est triste jusqu’à la mort »
arrestation, panique, désespoir des apôtres… Eux même doutent de Lui et ne comprennent pas pourquoi on en est là: condamnation et mort imminente de Celui en qui ils ont eu confiance, pour qui ils ont engagé leur vie!.
Alors le Christ s’en remet à son Père, en confiance, pour aller sceller le destin de l’humanité.
Après la mort et la résurrection du Christ la vie ne sera plus comme avant. Le tombeau vide est signe d’un monde nouveau: la mort a été vaincue.