Enfin, frères, vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire pour plaire à Dieu. Certes, vous vous conduisez déjà ainsi. Mais maintenant, nous vous le demandons et vous en supplions au nom du Seigneur Jésus : faites mieux encore. Vous connaissez en effet les instructions que nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus. Voici quelle est la volonté de Dieu : c’est que vous soyez saints et que vous vous gardiez de l’immoralité. Que chacun de vous sache prendre femme d’une façon sainte et honorable, sans se laisser dominer par de mauvais désirs, comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. Dans cette affaire, que personne ne cause du tort à son frère ou ne porte atteinte à ses droits. Nous vous l’avons déjà dit et vous en avons sérieusement avertis : le Seigneur punira ceux qui commettent de telles fautes. Dieu ne nous a pas appelés à vivre dans l’immoralité, mais dans la sainteté.
Evangile: St Matthieu 17,1-9
Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, frère de Jacques, et les conduisit sur une haute montagne où ils se trouvèrent seuls. Il changea d’aspect devant leurs yeux ; son visage se mit à briller comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Soudain les trois disciples virent Moïse et Élie qui parlaient avec Jésus. Pierre dit alors à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’un nuage brillant vint les couvrir, et du nuage une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. Écoutez-le! ». Quand les disciples entendirent cette voix, ils eurent tellement peur qu’ils se jetèrent le visage contre terre. Jésus s’approcha d’eux, les toucha et dit : « Relevez-vous, n’ayez pas peur. » Ils levèrent alors les yeux et ne virent personne d’autre que Jésus. Tandis qu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette recommandation : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme revienne d’entre les morts. »
Le bureau de notre association à la joie de vous annoncer que son caractère cultuel – loi 1905 – a été validé par les services de la Préfecture de la Loire, conformément à la loi n°2021-0911 du 24 aout 2021 confortant le respect des principes républicains.
Dans ce cadre, au nom de l’association, nous avons signé le Contrat d’Engagement Républicain (CER) qui comprend 7 engagements ainsi que fourni des documents administratifs conséquents sur les trois dernières années, signant le sérieux de notre association et de son suivi ainsi que du caractère effectivement cultuel de ses activités.
CER signé : Respect des lois de la République, Liberté de conscience, Liberté des membres de l’association, Égalité et non-discrimination, Fraternité et prévention de la violence, Respect de la dignité de la personne humaine, Respect des symboles de la république
Samedi 25 Février après-midi, le groupe œcuménique « Eglise Verte » et la LPO de la Loire « Ligue pour la protection des Oiseaux », ont invité les communautés religieuses montbrisonnaises : Eglise Catholique romaine, Eglise Protestante Unie de France, Eglise Orthodoxe Roumaine et Eglise Gallicane, à les rejoindre pour un moment de prière commune pour la création, suite à la plantation de deux arbres (un Hêtre Vert et un Orme Résistant) et de la pose de 5 nichoirs à oiseaux dans le parc réaménagé de la Maison St Joseph à Montbrison.
Les arbres ont été plantés par les équipes de scouts.
En cette période de dérèglement climatique, planter des arbres et poser des nichoirs est un geste fort d’attention à la nature et une façon de transmettre un message aux jeunes générations.
l’Evangile de Matthieu 6,25-34 « Le lis des champs » et le chant de « la valse des créatures » porté par la chorale oecuménique, ont accompagné notre prière commune.
Nous avons accepté cette invitation avec joie et participé à ce moment de plantation, de prière et de fraternité suivi par une collation chaude bien méritée par cet après-midi particulièrement froid.
« Il est encore temps, maintenant, de revenir à moi, affirme le Seigneur. Faites-le de tout votre coeur :jeûnez, pleurez et suppliez-moi. Il ne suffit pas de déchirer vos vêtements, c’est votre coeur qu’il faut changer. » Oui, revenez au Seigneur, votre Dieu: Il est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté, toujours prêt à renoncer à ses menaces. Il changera peut-être d’avis, et vous comblera de bienfaits. Vous pourrez alors lui apporter des offrandes de blé et de vin.
Sonnez de la trompette à Sion, ordonnez un temps de jeûne, convoquez une assemblée. Groupez la population pour une réunion solennelle. Rassemblez les vieillards, les jeunes gens et même les tout petits enfants. Que les nouveaux mariés eux-mêmes quittent la chambre de leurs noces. Que les prêtres qui servent le Seigneur pleurent dans le temple entre le vestibule d’entrée et l’autel, et qu’ils supplient Dieu ainsi : « Seigneur, aie pitié de nous, ton peuple, ne livre pas les tiens à la honte, ne permets pas que des peuples étrangers se moquent de nous en disant :«Que fait donc leur Dieu ?» »
Le Seigneur aime son pays, il a pitié de son peuple et répond ainsi à ses prières : « Je vais vous donner de nouveau du blé, du vin et de l’huile. Vous en serez comblés ! Plus jamais je ne vous livrerai à l’opprobre parmi les nations; parole du Dieu tout puissant.
Evangile : St Matthieu 6,16-21
« Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme font les hypocrites : ils changent de visage pour que tout le monde voie qu’ils jeûnent. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et parfume ta tête, afin que les gens ne se rendent pas compte que tu jeûnes. Seul ton Père qui est là, dans le secret, le saura ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera. » « Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les cambrioleurs forcent les serrures pour voler. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel, où il n’y a ni vers ni rouille pour détruire, ni cambrioleurs pour forcer les serrures et voler. Car ton coeur sera toujours là où sont tes richesses. »
Vous qui êtes des sages, vous supportez si volontiers les fous ! Vous supportez qu’on vous traite comme des esclaves, qu’on vous exploite, qu’on vous dépouille, qu’on vous regarde de haut, qu’on vous frappe au visage. J’ai honte de le dire : nous avons été trop faibles à cet égard ! Cependant, là où d’autres osent se vanter — je parle comme si j’étais fou — je le puis moi aussi. Ils sont Hébreux ? Moi aussi. Israélites ? Moi aussi. Descendants d’Abraham ? Moi aussi. Ils sont serviteurs du Christ ? Eh bien — je vais parler comme si j’avais complètement perdu la raison — je le suis plus qu’eux. J’ai peiné plus qu’eux, j’ai été en prison bien plus fréquemment, frappé beaucoup plus et en danger de mort plus souvent. Cinq fois j’ai reçu des Juifs la série de trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les Romains et une fois on m’a blessé en me jetant des pierres ; trois fois j’ai fait naufrage et une fois je suis resté un jour et une nuit dans les flots. Dans mes nombreux voyages j’ai connu les dangers dus aux rivières qui débordent ou aux brigands, les dangers dus à mes compatriotes juifs ou à des non-Juifs a , j’ai été en danger dans les villes ou dans les lieux déserts, en danger sur la mer et en danger parmi de faux frères. J’ai connu des travaux pénibles et de dures épreuves ; souvent j’ai été privé de sommeil; j’ai eu faim et soif ; souvent j’ai été obligé de jeûner ; j’ai souffert du froid et du manque de vêtements. Et sans parler du reste, il y a ma préoccupation quotidienne : le souci que j’ai de toutes les Églises. Si quelqu’un est faible, je me sens faible aussi ; si quelqu’un est détourné de la foi, j’en éprouve une vive douleur. S’il faut que je me vante, je me vanterai de ma faiblesse. Dieu, le Père du Seigneur Jésus — qu’il soit loué pour toujours ! — sait que je ne mens pas. Quand j’étais à Damas, le gouverneur représentant le roi Arétas plaça des gardes aux portes de la ville pour m’arrêter. Mais, par une fenêtre de la muraille, on me descendit à l’extérieur dans une corbeille, et c’est ainsi que je lui échappai.
Il faut donc que je me vante, bien que cela ne soit pas bon. Mais je vais parler maintenant des visions et révélations que le Seigneur m’a accordées. Je connais un chrétien qui, il y a quatorze ans, fut enlevé jusqu’au plus haut des cieux. (Je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait).Oui, je sais que cet homme fut enlevé jusqu’au paradis (encore une fois, je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait), et là il entendit des paroles inexprimables et qu’il n’est permis à aucun être humain de répéter. Je me vanterai au sujet de cet homme — mais, quant à moi, je ne me vanterai que de ma faiblesse —. Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, car je dirais la vérité. Mais j’évite de me vanter, car je ne désire pas qu’on ait de moi une opinion qui dépasserait ce qu’on me voit faire ou m’entend dire. Cependant, afin que je ne sois pas enflé d’orgueil pour avoir reçu des révélations si extraordinaires, une dure souffrance m’a été infligée dans mon corps, comme un messager de Satan destiné à me frapper et à m’empêcher d’être enflé d’orgueil. Trois fois j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Il m’a répondu : « Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible. » Je préfère donc bien plutôt me vanter de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ étende sa protection sur moi.
Evangile : St Luc 8,4-15
De chaque ville, des gens venaient à Jésus. Comme une grande foule s’assemblait, il dit cette parabole : « Un homme s’en alla dans son champ pour semer du grain. Tandis qu’il lançait la semence, une partie des grains tomba le long du chemin : on marcha dessus et les oiseaux les mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux : dès que les plantes poussèrent, elles se desséchèrent parce qu’elles manquaient d’humidité. Une autre partie tomba parmi des plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes et les étouffèrent. Mais une autre partie tomba dans la bonne terre ; les plantes poussèrent et produisirent des épis : chacun portait cent grains. » Et Jésus ajouta : « Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre ! »
Les disciples de Jésus lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il leur répondit : « Vous avez reçu, vous, la connaissance des secrets du Royaume de Dieu ; mais aux autres gens, ils sont présentés sous forme de paraboles et ainsi «Ils peuvent regarder, mais sans voir, ils peuvent entendre, mais sans comprendre.»
« Voici ce que signifie cette parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Certains sont comme le bord du chemin où tombe le grain : ils entendent, mais le diable arrive et arrache la parole de leur coeur pour les empêcher de croire et d’être sauvés. D’autres sont comme un sol pierreux : ils entendent la parole et la reçoivent avec joie. Mais ils ne la laissent pas s’enraciner, ils ne croient qu’un instant et ils abandonnent la foi au moment où survient l’épreuve. La semence qui tombe parmi les plantes épineuses représente ceux qui entendent ; mais ils se laissent étouffer en chemin par les préoccupations, la richesse et les plaisirs de la vie, et ils ne donnent pas de fruits mûrs. La semence qui tombe dans la bonne terre représente ceux qui écoutent la parole et la gardent dans un coeur bon et bien disposé, qui demeurent fidèles et portent ainsi des fruits. »
Samedi 21 Janvier a eu lieu au Temple de Montbrison la célébration oecuménique regroupant les 4 communautés chrétiennes de Montbrison unies et priant ensemble: Catholiques, Gallicans, Orthodoxes et Protestants.
Merci à chacune et à chacun pour votre volonté déterminée et efficace afin d’organiser ce moment de prière commune puis ce partage convivial autour du verre de l’amitié. Merci à l’Eglise protestante pour son accueil au Temple et pour avoir été « aux petits soins » pour chacun. Merci à la chorale oecuménique pour avoir animée ce moment vécu ensemble.
Merci à vous toutes et tous pour avoir répondus présents, une centaine de personnes avaient bravé le froid et la neige pour se rejoindre dans la Foi. Sans vous rien n’est possible.
Ensemble nous témoignons que « ce qui nous unit est plus important, plus fort, que ce qui nous divise ».
Cette année le thème et la célébration étaient proposés par les Chrétiens du Minnesota pour être priés partout dans le monde dans chaque lieu ou l’oecuménisme est possible.
» Apprenez à faire le bien, recherchez la justice » Esaïe 1,17
Lecture Esaïe 1,12-18
Epitre aux Ephésiens 2,13-22
Evangile St Matthieu 25,31-46
Homélie
Je veux tout d’abord vous dire ma joie d’être ici ce soir pour prier ensemble. La célébration 2023 de l’Unité des Chrétiens est fondée sur le texte d’Esaïe, et la phrase titre est « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice ». Nous nous retrouvons autour de cet ancrage en l’Écriture qui est notre trésor commun et partagé. Cette parole de Dieu nous unit et nous rend un seul peuple.
Les Églises et les Communautés chrétiennes du Minnesota, nous proposent pour cette année trois textes très forts pour faire résonner la Parole de Dieu au cœur de nos célébrations œcuméniques. Il y a tout d’abord cette invitation à la confession et au pardon à partir du prophète Esaïe, puis nous avons écouté l’Épitre aux Ephésiens et l’Évangile de Matthieu
Les mots du prophète Esaïe sont encore présents dans notre tête et ils disent : « Cessez d’apporter de vaines offrandes … vos solennités, je les déteste, … ou encore vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas et qui se termine par Venez et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige »
Comment Dieu peut-il s’exprimer ainsi?… On pourrait dire que c’est la traduction d’une sainte colère. Dieu exprime à son peuple des reproches à propos des actions mauvaises et du mal qui est fait. A cette époque, beaucoup de personnes sont dans la misère alors que d’autres sont dans l’opulence. Les veuves et les orphelins n’ont aucun droit et leur simple survie est plus qu’aléatoire. Or dans le même temps, la place et l’importance des sacrifices religieux n’a jamais été aussi grande en Judée et à Jérusalem.
Ce qui est condamné dans les paroles du prophète Esaïe, c’est la distinction qui existe entre d’un côté la vie quotidienne économique et sociale et de l’autre la vie religieuse, spirituelle. Dieu demande qu’il y ait une cohérence et non pas deux poids et deux mesures dans notre vie. Ces mots de l’Ancien Testament sont encore et malheureusement d’actualité en 2023.
Ce texte nous dit aussi cette parole du Seigneur « Venez et discutons». Il y a cette volonté divine du dialogue avec son peuple, du dialogue avec chacune et chacun d’entre nous. Il y a ce pardon et il y a cette grâce toujours possible si nous « Apprenons à faire le bien, recherchons la justice »
En écho à cela, l’Évangile de Matthieu, nous parle du jugement à la fin des temps, qui fait résonner là encore des paroles qui jettent l’effroi et dont la force et la violence, nous touchent. Le Fils de l’homme siégeant sur son trône de gloire, c’est le Christ ressuscité, c’est lui aussi le Roi, c’est lui aussi le berger. Dans ce jugement le Roi est décrit comme « séparant les hommes les uns des autres… Et ils s’en iront, les uns au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle. ».
Que dire après une telle sentence ?
actes d’attention à l’autre
Cet évangile est un avertissement et une mise en garde. Cet Évangile ne présage en rien de ce que sera véritablement le jugement. Une humanité avertie, agira avec plus de sagesse et de droiture. On peut aussi répondre en se plongeant dans le détail de ce texte car on va y trouver des éléments surprenants. Je remercie colette pour l’approfondissement de ce passage lors du dernier Partage Biblique.
Tout d’abord le Fils de l’homme, qui est Roi et juge se définit aussi « comme l’un de ces plus petits qui est dans le malheur ou le dénuement ». Le Fils de l’homme s’est revêtu de notre humanité au point de s’identifier à chacune et chacun de nous en tous temps.
Il convient de noter aussi, chez « les méchants » comme chez » les justes », la surprise de ne pas savoir pourquoi un tel jugement est prononcé à leur égard ? Les uns disent « Quand sommes-nous venus jusqu’à toi » et les autres demandent « Quand avons-nous oublier de nous mettre à ton service ».
Bienveillance
Pourquoi certains sont-ils sauvés et appelés à la vie éternelle ? Matthieu les nomme les Justes. Abraham est le premier des justes parce qu’il a accueilli, avec sa femme Sara, 3 inconnus qui passaient à proximité de son campement. Ce comportement d’accueil appelé « l’hospitalité d’Abraham » repose sur un point essentiel. Abraham et Sara les accueillent avec bienveillance, comme ils le font pour tous les visiteurs.
Ces inconnus se révèlent être des anges envoyés par Dieu et pour la tradition juive depuis : « Offrir l’hospitalité, c’est se donner la possibilité d’accueillir Dieu en personne ».
En parlant des Justes, je ne peux pas m’empêcher d’évoquer ceux que l’on nomme « Les Justes devant les nations ». Cette dénomination désigne les non-juifs qui ont pris des risques importants, mettant souvent leur vie en péril, pour secourir les juifs et surtout des enfants voués à l’assassinat massif voulu lors de la seconde guerre mondiale. Ceux qui reçoivent la « médailles des Justes » disent tous « nous l’avons fait, cela semblait aller de soi pour nous ». Ils disent tous, nous n’avons pas de mérite particulier à avoir agi ainsi. Ces gens-là sont « les justes » qui ont la vie éternelle.
Ceux qui ne peuvent pas entrer au Royaume de Dieu, n’ont pas forcement fait le mal mais ils ont surtout oublié de faire le bien. Ils ont négligé l’hospitalité, la compassion désintéressée, l’attention aux autres. Ils ont oublié de faire les petites choses du quotidien pour ceux qui en ont besoin.
entraide
Cet inconnu, cet étranger, il peut parfois venir de loin pour demander de l’aide mais il est aussi tout près de nous. C’est notre voisin, voir quelqu’un de notre famille, malade ou dans le besoin. Ce peut être aussi quelqu’un en pleine déprime dont l’extrême souffrance est comparable à une prison. Ces tous petits, dans lesquels le Christ se reconnait comme un frère, c’est chacune et chacun de nous. L’Évangile de Matthieu doit être considéré comme un accomplissement dans l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ et non comme une condamnation.
La seconde lecture, l’Épitre aux Éphésiens, nous entraine encore plus loin car Paul nous dit que nous ne sommes plus des nations séparées. Nous ne sommes plus des étrangers les uns pour les autres mais nous sommes membres de la famille de Dieu. Jésus Christ « est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.» Saint Paul de poursuivre « à partir des deux, le Juif et le païen » il nous faut comprendre le protestant, le catholique l’orthodoxe ou le gallican « il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, ». Oui le Christ mort et ressuscité, nous a uni dans une nouvelle dimension de l’humanité où nous avons « dans un seul Esprit, accès auprès du Père. ». Nous devons encore et encore prendre la mesure de ce que signifient ces mots.
« Apprenons à faire le bien ». Construire notre unité chrétienne sur la pierre angulaire de Jésus-Christ doit se faire autour de la dimension religieuse comme dans cette semaine de l’Unité de Chrétiens. Cela peut se faire aussi dans l’aide et l’entraide que nous proposons ou que nous soutenons pour les plus petits. Je pense, entre autre, à Abri’Toit, Aux petits frères des pauvres, au secours catholique ou à Emmaüs et tant d’autres associations. La construction de ce BIEN doit aussi se décliner pour nous tous, en Esprit et en Vérité ; il faut ETRE VERITABLEMENT ce bien, ce beau, ce bon.
solidarité
« Recherchons la justice ». Construire notre unité chrétienne doit se faire aussi dans la défense des droits des plus faibles et dans la lutte contre les injustices de toutes sortes. Je pense ici à nos amis de l’ACAT et de « Chrétiens d’Orient » et à tant d’autres. La jusrice doit aussi se décliner pour nous tous, en Esprit et en Vérité ; il faut ETRE cette justice, cette défense des veuves et des orphelins, elle doit devenir une part véritable et essentielle de nous-même.
Dans cette célébration, nous ne sommes plus des communautés séparées mais nous sommes des sœurs et des frères qui marchons sur le même chemin, côte à côte. Avec ce temps d’écoute, nous puisons ensemble à la source vivante de la Parole de Dieu. Avec ce temps de présence les uns avec les autres nous unissons nos voix dans la même prière et la même louange. Avec ce temps de convivialité enfin pour échanger, partager, nous témoignons de la joie d’être ensemble. Que cette célébration soit comme une petite pierre à la construction de l’Unité des chrétiens et nous apporte un début de réponse à cette injonction divine « Apprendre à faire le bien, rechercher la justice ».
Amen
Père Robert Mure
+ Chapelle Gallicane Saint Michel Archange + Montbrison
Vivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs, mais acceptez des tâches modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire le bien devant tous les hommes. S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car l’Écriture déclare : « C’est moi qui tirerai vengeance, c’est moi qui paierai de retour, » dit le Seigneur. Et aussi : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car, en agissant ainsi, ce sera comme si tu amassais des charbons ardents sur sa tête. » Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien.
Evangile : St Matthieu (8, 1-13)
Jésus descendit de la montagne et une foule de gens le suivirent. Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui et dit : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! » Aussitôt, l’homme fut purifié de sa lèpre. Puis Jésus lui dit : « Écoute bien : ne parle de cela à personne. Mais va te faire examiner par le prêtre, puis offre le sacrifice que Moïse a ordonné, pour prouver à tous que tu es guéri. »
Au moment où Jésus entrait dans Capernaüm, un capitaine romain s’approcha et lui demanda son aide en ces termes : « Maître, mon serviteur est couché à la maison, il est paralysé et souffre terriblement. » Jésus lui dit : « J’y vais et je le guérirai. » Mais le capitaine répondit : « Maître, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. Mais il suffit que tu dises un mot et mon serviteur sera guéri. Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : «Va !», il va ; si je dis à un autre : «Viens !», il vient ; et si je dis à mon serviteur : «Fais ceci !», il le fait. » Quand Jésus entendit ces mots, il fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je n’ai trouvé une telle foi chez personne en Israël. Je vous l’affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob. Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »
Puis Jésus dit au capitaine : « Retourne chez toi, Dieu t’accorde ce que tu as demandé avec foi ! » Et le serviteur du capitaine fut guéri à ce moment même.