Mariage de Laetitia et Jérôme sur l’esplanade d’un magnifique calvaire près de chez eux. L’autorisation de mariage nous a été donnée par Mr le maire de la commune, document obligatoire pour un mariage dans un lieu public.
Amis fidèles de la chapelle et de l’Eglise gallicane, Laëtitia et Jérôme nous ont déjà confié le baptême de Priscillia en Septembre 2016 et celui de Lucas, leur 2e enfant est pour bientôt.
Connaissant l’amour qui les unit depuis déjà de nombreuses années, nous avons eu beaucoup de joie de les unir devant Dieu, leur famille et amis.
Ecouter l’homélie du 13e Dimanche après Pentecôte 2019
Nous sommes Héritiers de DIEU
Epître: St Paul aux Galates, 3,16-22
Eh bien, Dieu a fait ses promesses à
Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses
descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle
déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule
personne, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : Dieu avait
établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est
survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce
testament et supprimer la promesse de Dieu. Mais si l’héritage que Dieu
accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse.
Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.
Quel a donc été le rôle de la loi ?
Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la
volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham
pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des
anges qui se sont servis d’un intermédiaire. Mais un intermédiaire est
inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en
cause.
Cela signifie-t-il que la loi est
contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait
été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme
pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi. Mais
l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du
péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en
raison de leur foi en Jésus-Christ.
Evangile : St Luc 17, 11-19
Tandis que Jésus faisait route vers
Jérusalem, il passa le long de la frontière qui sépare la Samarie et la
Galilée. Il entrait dans un village quand dix lépreux vinrent à sa
rencontre. Ils se tinrent à distance et se mirent à crier : « Jésus,
Maître, aie pitié de nous ! » Jésus les vit et leur dit : « Allez vous
faire examiner par les prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent
guéris. L’un d’entre eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses
pas en louant Dieu à haute voix. Il se jeta aux pieds de Jésus, le
visage contre terre, et le remercia. Cet homme était Samaritain. Jésus
dit alors : « Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont les
neuf autres ? Personne n’a-t-il pensé à revenir pour remercier Dieu,
sinon cet étranger ? » Puis Jésus lui dit : « Relève-toi et va ; ta foi
t’a sauvé. »
Ecouter l’homélie du 11e Dimanche après Pentecôte 2019
Epître de St Paul: 1 Co 15, 1-10
Frères, je désire vous rappeler
maintenant la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez
reçue et à laquelle vous êtes fermement attachés. C’est par elle que
vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ;
autrement, vous auriez cru inutilement.
Je vous ai transmis avant tout cet
enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos
péchés, comme l’avaient annoncé les Écritures ; il a été mis au tombeau
et il est revenu à la vie le troisième jour, comme l’avaient annoncé les
Écritures ; il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres. Ensuite, il
est apparu à plus de cinq cents de ses disciples à la fois, la plupart
d’entre eux sont encore vivants, mais quelques-uns sont morts. Ensuite,
il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
Enfin, après eux tous, il m’est aussi
apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme. Je suis
en effet le moindre des apôtres; à vrai dire, je ne mérite même pas
d’être appelé apôtre, car j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais par la
grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a
pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les
autres apôtres, non pas moi, en réalité, mais la grâce de Dieu qui agit
en moi.
Evangile de St Marc 7, 31-37
Jésus quitta ensuite le territoire de
Tyr, passa par Sidon et revint vers le lac de Galilée à travers le
territoire des Dix Villes. On lui amena un homme qui était sourd et
avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui.
Alors Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule ; il mit ses doigts
dans les oreilles de l’homme et lui toucha la langue avec sa propre
salive. Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme :
« Effata ! » ce qui signifie « Ouvre-toi ! ». Aussitôt, les
oreilles de l’homme s’ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à
parler normalement. Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ;
mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle. Et
les gens étaient impressionnés au plus haut point ; ils disaient :
« Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait même entendre les
sourds et parler les muets ! »
Mariage de Amandine et Vincent, Samedi 20 Juillet, dans un cadre magnifique et sous un beau soleil. Nous les remercions d’avoir fait confiance à l’Eglise Gallicane pour les accompagner dans ce beau moment de leur vie.
La joie et l’émotion étaient palpables au cours de la cérémonie et le vin d’honneur qui a suivi permit de parler des valeurs de notre Eglise aux personnes intéressées.
Ecouter l’homélie du 6e Dimanche après la Pentecôte
Epître : Apôtre Paul aux romains 6, 3-11
Ne savez-vous pas que nous tous qui
avons été baptisés pour être unis à Jésus-Christ, nous avons été
baptisés en étant associés à sa mort? Par le baptême, donc, nous avons
été mis au tombeau avec lui pour être associés à sa mort, afin que, tout
comme le Christ a été ramené d’entre les morts par la puissance
glorieuse du Père, nous aussi nous vivions d’une vie nouvelle.
En effet, si nous avons été unis à lui
par une mort semblable à la sienne, nous serons également unis à lui par
une résurrection semblable à la sienne. Sachons bien ceci : l’être
humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la
croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne
soyons plus les esclaves du péché. Car celui qui est mort est libéré du
péché. Si nous sommes morts avec le Christ, nous sommes convaincus que
nous vivrons aussi avec lui. Nous savons en effet que le Christ, depuis
qu’il a été ramené d’entre les morts, ne doit plus mourir : la mort n’a
plus de pouvoir sur lui. En mourant, il est mort par rapport au péché
une fois pour toutes ; mais maintenant qu’il est vivant, il vit pour
Dieu. De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme
vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.
Evangile : St Marc 8, 1-9
En ce temps-là, une grande foule
s’était de nouveau assemblée. Comme elle n’avait rien à manger, Jésus
appela ses disciples et leur dit : « J’ai pitié de ces gens, car voilà
trois jours qu’ils sont avec moi et ils n’ont plus rien à manger. Si je
les renvoie chez eux le ventre vide, ils se trouveront mal en chemin,
car plusieurs d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui
répondirent : « Où pourrait-on trouver de quoi les faire manger à leur
faim, dans cet endroit désert ? » Jésus leur demanda : « Combien
avez-vous de pains ? » Et ils répondirent : « Sept. » Alors, il ordonna à
la foule de s’asseoir par terre. Puis il prit les sept pains, remercia
Dieu, les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer à
tous. C’est ce qu’ils firent. Ils avaient encore quelques petits
poissons. Jésus remercia Dieu pour ces poissons et dit à ses disciples
de les distribuer aussi. Chacun mangea à sa faim. Les disciples
emportèrent sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Or, il y
avait là environ quatre mille personnes. Puis Jésus les renvoya.
l’ACAT, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et nous même avons présenté la « Prière du matin » lors de « la Matinale » à 8H45 sur les ondes RCF de la Loire du Lundi 24 au 28 Juin 2019.Nous avons, comme l’année dernière, assuré les commentaires des Evangiles pour ces 5 jours.
J’estime que nos souffrances du temps
présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera. La
création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses
enfants. Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne
mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que
Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance : c’est que la création
elle-même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en
esclavage et qu’elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de
Dieu. Nous savons, en effet, que maintenant encore la création entière
gémit et souffre comme une femme qui accouche. Mais pas seulement la
création : nous qui avons déjà l’Esprit Saint comme première part des
dons de Dieu, nous gémissons aussi intérieurement en attendant que Dieu
fasse de nous ses enfants et nous accorde une délivrance totale.
Evangile: Saint Luc 5,1-11
Un jour, Jésus se tenait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques près de la rive : les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans l’une des barques, qui appartenait à Simon, et pria celui-ci de s’éloigner un peu du bord. Jésus s’assit dans la barque et se mit à donner son enseignement à la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à
Simon : « Avance plus loin, là où l’eau est profonde, puis, toi et tes
compagnons, jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. Mais puisque
tu me dis de le faire, je jetterai les filets. » Ils les jetèrent donc
et prirent une si grande quantité de poissons que leurs filets
commençaient à se déchirer. Ils firent alors signe à leurs
compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci
vinrent et, ensemble, ils remplirent les deux barques de tant de
poissons qu’elles enfonçaient dans l’eau. Quand Simon Pierre vit cela,
il se mit à genoux devant Jésus et dit : « Éloigne-toi de moi, Seigneur,
car je suis un homme pécheur ! » Simon, comme tous ceux qui étaient
avec lui, était en effet saisi de crainte, à cause de la grande quantité
de poissons qu’ils avaient pris. Il en était de même des compagnons de
Simon, Jacques et Jean, les fils de Zébédée. Mais Jésus dit à Simon :
« N’aie pas peur ; désormais, ce sont des hommes que tu prendras. » Ils
ramenèrent alors leurs barques à terre et laissèrent tout pour suivre
Jésus.
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père, mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit :« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur coeur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
Il est de tradition dans l’Eglise d’insister sur la naissance au ciel des Saints or en ce 24 juin c’est la naissance terrestre de celui que l’on appellera Le Baptiste qui est célébrée. Son nom est Jean disent Elisabeth et Zacharie, ses parents. Ce nom se traduit par « Dieu fait grâce ».
Un nom qui ne suit pas la tradition de la famille, comme pour incarner l’articulation qui s’inscrit entre l’ancien et nouveau Testament avec cette naissance du prophète du Très Haut. Dieu nous fait grâce de la naissance de cet enfant pour préparer la venue de son fils et ouvrir un monde nouveau.
En ce jour, laissons nous toucher par cette grâce divine …Soyons tout entier à la Joie d’une vie nouvelle, avec ce petit enfant. Louons le Seigneur avec des mots de tendresse et de reconnaissance, comme le fit Zacharie son père car « Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui ». (Jn 1, 6-7)
25 06 19
« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites le pour eux » Mat. 7, 6 12-14
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
Jésus énonce ce que l’on appelle « La règle d’or » :« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » Voilà tout l’enseignement de Jésus énoncé en une phrase. Par définition, un résumé ne dit pas tout; celui-ci présente l’avantage de souligner l’essentiel en une formule simple. Jésus s‘appuie sur la grande sagesse humaine et la rattache à Loi et aux Prophètes pour énoncer cette parole qui touche le cœur de tous les hommes et à laquelle nous ne pouvons qu’adhérer. Il y a 2000 ans ou aujourd’hui, cette parole porte la même évidence et nous rassemble tous, au delà de nos différences. Cette parole est éternelle et universelle Cette règle d’or, le Christ l’a vécu jusqu’au bout puisqu’il a accepté la mort sur la croix par amour pour nous, pour vaincre le mal et assurer définitivement la victoire de la lumière sur les ténèbres.
Dans notre vie de chrétien regardons où se situe la règle d’or, n’est elle pas seulement une règle d’argent ou l’on choisit « de ne pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu’ils nous fassent » .. intéressant mais pas suffisant pour Dieu. Aller plus loin encore en chrétien, en compassion et en amour de l’autre jusqu’à faire ce qu’on voudrait recevoir… tâche o combien plus compliquée qui nous demande de nous dépouiller du « vieil homme » en nous pour revêtir volontairement notre identité d’enfant de Dieu et en cela engagé au meilleur à ses côtés.
Cela signifie quitter notre confort. Cela signifie chaque jour être attentif et bienveillant. Chaque jour est alors passionnant parce qu’il est un défi pour suivre le Christ au plus près de sa volonté.
De ce fait la porte est étroite et difficile à franchir mais ayons confiance et Foi, Dieu est soutien indéfectible des hommes et des femmes de bonne volonté.
26 06 19
» C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Mt 7,15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Lorsqu’une parole de Sagesse est prononcée, on la reconnaît à sa capacité à traverser les siècles et à parler au cœur des hommes sur de nombreuses générations. Cet arbre dont parle Jésus, il fait partie de notre quotidien, il renvoie à notre jardin ou à notre enfance et à la joie simple de goûter un fruit.
Avec ces mots, Jésus nous dit aussi que cet arbre est semblable à notre vie. Notre destin de chrétien, c’est de porter de bons fruits. Il ajoute même que si c’est pour porter de mauvais fruits, alors notre arbre de vie est juste bon à être coupé et à être jeté au feu. En deux phrases, Jésus résume notre destin, notre but et tout ce vers quoi nous devons tendre à l’échelle d’une vie humaine: porter de bons fruits !.
Mais si nous sortons des images et des symboles, qu’est-ce que sont véritablement ces fruits dont parle Jésus. La réponse nous la trouvons dans la lettre de Saint Paul aux Galates (5:22–23), lorsqu’il parle de l’arbre mauvais qui porte de mauvais fruits, il énumère les haines, querelles, jalousie, colère, dissension, sectarisme, et la liste n’est pas close. Jésus nous dit que ces œuvres ne peuvent en aucun cas venir de Dieu et que ceux qui les conduisent sont de faux prophètes.
Il y a aussi les bons fruits, produits par de bons arbres et ces « fruits sont ceux de l’Esprit ». C’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la générosité, la bienveillance, la douceur, la maîtrise de soi…Ces œuvres sont des preuves de l’action de Dieu dans le monde. Et ceux qui produisent de tels fruits sont les véritables prophètes de Dieu.
Face à cette situation l’enseignement de Jésus ne dit pas qui est un est un faux prophète. Il ne nous dit pas non plus ce qu’il faut croire ou ne pas croire. Mais Jésus nous enseigne la liberté du discernement. Il nous apprend à être prudent,patient et attentif à la fois; car pour porter un jugement sur les fruits produits par tel ou tel enseignement, il faut poser le filtre du temps et regarder avec soin la qualité réelle de ses fruits de vie.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux « . Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est- ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez- vous de moi, vous qui commettez le mal !” Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Ce ne sont pas ceux qui se contentent seulement de mots ou d’oeuvres que Dieu reconnaîtra à la fin des temps.
Le Seigneur nous demande davantage encore. Il nous demande d’« être » en vérité, être le dépositaire de « La Parole » au plus profond de nous-même et de construire notre vie sur cette Parole solide qui permet de résister aux intempéries de la vie.
Dieu nous invite à surveiller nos propres fondations pour qu’elles ne s’effritent pas. Il nous invite à avancer encore et toujours sur un chemin spirituel solide de conversion intérieure profonde.
Travailler en nous la ferme volonté d’être signes, dans notre fragilité humaine, d’un amour qui nous dépasse.
Alors, c’est vrai que c’est exigeant, pour nos humanités, nos caractères. Il nous faut nous transformer, transformer notre manière de penser et d’être et avoir cette confiance totale en Dieu qui nous aide à sortir de nos ténèbres pour son admirable lumière.
28 06 19
« Réjouissez vous avec moi car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue » Luc 15,3-7
En ce temps-là, s’adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
En s’adressant aux scribes et aux pharisiens Jésus sait qu’il parle à des hommes qui cherchent Dieu. Mais avec cette parabole, il retourne l’assemblée en comparant l’humanité à une brebis perdue. Et alors c’est Dieu qui cherche l’homme. C’est Dieu qui est inquiet et qui prend soin. C’est Dieu qui vient jusqu’à nous là ou nous sommes égarés. Et c’est Dieu qui nous trouve et qui nous prend avec lui, pour que le chemin du retour soit plus léger et tranquille.
Encore faut-il que nous acceptions de le laisser approcher de nous. Ne pas avoir peur de se laisser toucher par lui et emporter sur ses épaules.
Cette brebis retrouvée elle est comme le pécheur qui se convertit nous dit Jésus. et c’est Dieu qui laisse éclater sa joie dans ces retrouvailles. Ce Dieu qui nous cherche, qui est plein de tendresse et d’attention pour nous. Il y a de la joie auprès de Dieu quand l’homme pécheur admet que Dieu le cherche et se laisse trouver.