Mercredi des Cendres : 5 Mars 2014

images-2Ecoute Mp3 : Homélie mercredi des Cendres

Epître : Lecture du Prophète Joël 2, 12-19

« Il est encore temps, maintenant, de revenir à moi, affirme le Seigneur.
Faites-le de tout votre coeur :jeûnez, pleurez et suppliez-moi. Il ne suffit pas de déchirer vos vêtements, c’est votre coeur qu’il faut changer. »
Oui, revenez au Seigneur, votre Dieu: Il est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté, toujours prêt à renoncer à ses menaces. Il changera peut-être d’avis, et vous comblera de bienfaits. Vous pourrez alors lui apporter des offrandes de blé et de vin.

Sonnez de la trompette à Sion, ordonnez un temps de jeûne, convoquez une assemblée. Groupez la population pour une réunion solennelle. Rassemblez les vieillards, les jeunes gens et même les tout petits enfants. Que les nouveaux mariés eux-mêmes quittent la chambre de leurs noces. Que les prêtres qui servent le Seigneur pleurent dans le temple entre le vestibule d’entrée et l’autel, et qu’ils supplient Dieu ainsi :
« Seigneur, aie pitié de nous, ton peuple, ne livre pas les tiens à la honte, ne permets pas que des peuples étrangers se moquent de nous en disant :«Que fait donc leur Dieu ?» »

Le Seigneur aime son pays, il a pitié de son peuple et répond ainsi à ses prières :
« Je vais vous donner de nouveau du blé, du vin et de l’huile. Vous en serez comblés !
Plus jamais je ne vous livrerai à l’opprobre parmi les nations; parole du Dieu tout puissant.

 

Evangile : St Matthieu 6,16-21

 « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme font les hypocrites : ils changent de visage pour que tout le monde voie qu’ils jeûnent. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et parfume ta tête,  afin que les gens ne se rendent pas compte que tu jeûnes. Seul ton Père qui est là, dans le secret, le saura ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera. »
« Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les cambrioleurs forcent les serrures pour voler. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel, où il n’y a ni vers ni rouille pour détruire, ni cambrioleurs pour forcer les serrures et voler. Car ton coeur sera toujours là où sont tes richesses. »

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De carême à Pâques, un long chemin… au bout du chemin, Christ ressuscité.

chemin-coeur« je suis le chemin, la vérité et la vie » dit le Seigneur (Jean 14-6).

La cérémonie des cendres qui débute le carême représente bien ce qu’il doit être pour nous: un temps où nous brûlons en nous tout ce qui nous éloigne de Dieu pour ne garder que l’essence même de ce que nous sommes: Enfants de Dieu… et le matin de Pâques chantons ensemble la gloire de Dieu et la victoire du Christ ressuscité qui nous ouvre à nouveau les portes de l’éternité et nous entraine à sa suite.

Alors, jusqu’à Pâques prenons le temps de mettre nos pas dans ceux du Christ: l’Eglise par ses célébrations, ses prédications, ses bénédictions met en oeuvre toute son énergie pour écouter, pardonner, réconcilier, soulager, rappeler l’amour de Dieu pour les hommes à travers la vie et les souffrances du christ pour nous. L’Eglise est là aussi pour aider chacun dans son propre chemin.

Temps aussi de réflexion, de bilan pour un nouveau départ plus proche du message du Christ. Accordons un peu plus d’écoute et de temps à Dieu dans la course de nos vies afin de retrouver ce chemin dont parfois nous nous éloignons. « Déchirez vos coeurs et non vos vêtements » nous disent encore les Ecritures; preuve qu’il s’agit bien là d’une démarche intérieure à entreprendre: prendre un peu de temps pour prier seul et au sein de nos communautés; se mettre à l’écoute de cette « petite voix » qui nous habite, voix de Dieu en nous… voix qui nous guide sur le Chemin.

Puissent, ce temps de carême et la lumière de Pâques, raviver en chacun de nous les puissances spirituelles de l’amour, de la foi et de la charité.

Dame Colette

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Partage biblique oecuménique du Jeudi 27 Février 2014

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Mercredi des Cendres et Carême

Au coeur de nos différentes communautés, que représentent ce jour et cette période?

Comment vivons-nous ces 40 Jours qui précèdent Pâques?

Compte rendu du partage:

Communauté protestante: Pas de carême particulièrement; rappel de faire un peu plus attention aux autres. Faire le bien. Effort sur la convivialité. Pas de pratique de jeûne.

Communauté catholique: Etre attentif à plus « savourer » le Seigneur pendant cette période, temps où on s’allège pour s’approcher de la résurrection. Pénitence: la rendre belle et lumineuse. Date de Pâques mobile. Année liturgique suivie sur 3 ans.

Communauté gallicane: Temps de retournement sur soi: prières, partage et temps d’ouverture du cœur sur les réalités de la vie de Jésus pour nous. Prendre la dimension de son amour pour l’humanité et de la grandeur de sa divinité.Temps d’ouverture, pèlerinage intérieur, pour recevoir Dieu en notre « moi » profond et pour le recevoir en plénitude au matin de Pâques. Il nous attend. Travailler aussi à fortifier notre vie de chrétien: ceci est intimement lié à la charité qui nous invite à nous soucier de notre prochain et de son salut avant de nous soucier de nous même. Primauté de la relation à l’autre sur le « Je ».

La maxime gallicane pour ce temps de carême est « déchirez vos cœurs et non vos vêtements et retournez à l’Eternel » (Joël 2,13). L’Eglise gallicane ne prône pas de jeûne obligatoire, elle nous y invite seulement le vendredi saint en relation de prière avec la mort du Christ sur la croix. Date de Pâques mobile comme pour toutes les Eglises chrétiennes mais l’année liturgique est sur une année afin de rester le plus possible en synergie: liturgie, couleur du temps, textes bibliques.

 

Carême: un chemin vers Pâques

Temps propice à la prière et au recueillement (couleur liturgique: le mauve). Couleur du retour sur soi, utilisée avant Noël et avant Pâques pour se préparer intérieurement à ces deux grandes fêtes chrétiennes: l’avènement du Fils de Dieu sur terre et sa résurrection. Couleur qui appelle à la modération de nos obligations terrestres pour faire un peu plus de place à Dieu en nos vies et en nos cœurs. Couleur du mysticisme, de la spiritualité. Quand nous voyons la couleur « mauve » lors des célébrations, notre esprit se rappelle qu’il doit plonger en lui-même, réfléchir à sa vie terrestre et demander à Dieu qu’il vienne établir son règne dans notre cœur et dans notre vie. Invitation au dépassement de nous même pour se tourner vers l’autre et œuvrer pour son salut

Les 40 jours du carême sont aussi symboliquement à mettre en relation avec l’attente des 40 années du peuple Hébreu au désert et les 40 jours de Jésus au désert. La symbolique n’étant pas notre propos d’aujourd’hui, nous laisserons ce sujet pour une autre fois. La liturgie de carême est riche, prenons le temps de lire et de prier les textes et ils accompagneront, guideront le chemin que nous avons à parcourir jusqu’à Pâques.

Mercredi des cendres: 5 Mars 2014

Jour qui se situe entre le 04 Février et le 10 Mars en fonction du positionnement de la date de Pâques. Date de pâques dont la position a été décidée par le concile de Nicée en 325. C’est le Dimanche qui suit la pleine lune après l’équinoxe de printemps (soleil au zénith sur l’équateur).

Histoire: pratique pénitentielle qui remonte au peuple Hébreu: se couvrir la tête de cendres et se recouvrir d’un sac. (Jonas 3,5-9)

Vers l’an 300, le rite était intégré au rite d’excommunication des pêcheurs de la communauté. Etaient reconnus pêcheurs ceux qui étaient coupables d’apostasie, de meurtre, d’adultère, d’hérésie … cela nous renvoie aux péchés capitaux: orgueil, avarice, envie, colère, luxure, gourmandise et paresse.

Au 7e siècle, le rite est un rite public: confession et mise au banc des pénitents publiquement. Préparation à recevoir l’absolution le Jeudi Saint. Les pénitents étaient renvoyés de la société et on leur rappelait que la mort est la conséquence du péché. « Oui tu es poussière et à cette poussière tu retourneras » (Genèse « 3,19). Les pénitents vivaient en quarantaine: sans viande, sans alcool, sans bain, sans couper leurs cheveux, ni se raser, sans relations sexuelles et sans avoir le droit de gérer leurs affaires.

Au moyen âge: on se dirige plus vers une dimension personnelle qu’un caractère public. Tous les adultes sont invités à réfléchir à leurs comportements habituels. Moins de rigueur. Appel à la conversion. Ceci a donné naissance à 3 orientations différentes: carême dans l’austérité, pratiques de jeûne et d’abstinence, dévotion sur les souffrances de Jésus avant sa résurrection.

Actuellement, le mercredi des cendres marque l’entrée en carême, on brûle les rameaux bénis l’année précédente pour le Dimanche des rameaux. On en dépose la cendre sur le front des fidèles lors de la célébration. La prononciation des paroles « Homme tu es poussière et tu retourneras en poussière » est une invitation à se recentrer en ce début de carême, à réfléchir à ce que nous sommes (vie/paroles/actions), à réfléchir à notre vie et à notre but chrétien: rejoindre le Père. L’humilité au sein du carême est importante, c’est elle qui nous fait retrouver le souffle qui anime notre âme et qui vient de Dieu. Attention: humilité n’est pas humiliation. L’humilité conduit à la vérité et à la justesse; l’humiliation est destructrice et perverse.

Revenons un peu sur les 7 péchés capitaux dont on ne parle plus beaucoup aujourd’hui car nous ne les comprenons plus.

Pêcher c’est se couper de l’amour de Dieu  –   Capitaux: vient de tête

Péchés capitaux: se couper de l’amour de Dieu car notre tête (âme nourrie de Dieu) aura été moins forte que nos désirs terrestres. Ce sont les blessures de l’âme. C’est nous qui nous coupons de Dieu et non Lui qui se coupe de nous.

Lorsque nous parlons de l’âme il faut rendre à chaque mot sa signification sur le plan de l’âme et non pas prendre sa signification sur le plan terrestre  … alors tout prend sens et s’illumine et le chemin à parcourir se trace.

Orgueil: s’attribuer ce qui est un don de Dieu: intelligence, vertus…

Avarice: accumulation de richesses recherchées pour elle-même

Envie: tristesse ressentie devant les biens appartenant aux autres et volonté de se les approprier par tous les moyens et à tous prix.

Colère: produit des excès en paroles ou en actes: insultes, violences, meurtres.

Luxure: plaisir recherché à tous prix et pour lui même; plaisir sans amour.

Gourmandise: gloutonnerie des biens terrestres conduisant à la démesure et à l’aveuglement.

Paresse: Paresse morale. Mal de l’âme qui se traduit par un éloignement de la prière, un relâchement de notre vie de chrétien.

N’oublions pas que pour contrebalancer les 7 Péchés capitaux Dieu, dans sa bonté, nous a donné les 7 vertus: la tempérance, la prodigalité (générosité), la chasteté, la charité, la modestie, le courage et l’humilité … à comprendre aussi selon le langage de l’âme.

Bon carême et bon cheminement vers Pâques.

 

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« La semence, c’est la Parole de Dieu »

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Ecoute Mp3 : Homélie sexagésime 2014

Epître : St Paul aux Corinthiens (2 Co 11,19-33 et 12,1-9)

Vous qui êtes des sages, vous supportez si volontiers les fous ! Vous supportez qu’on vous traite comme des esclaves, qu’on vous exploite, qu’on vous dépouille, qu’on vous regarde de haut, qu’on vous frappe au visage. J’ai honte de le dire : nous avons été trop faibles à cet égard ! Cependant, là où d’autres osent se vanter — je parle comme si j’étais fou — je le puis moi aussi. Ils sont Hébreux ? Moi aussi. Israélites ? Moi aussi. Descendants d’Abraham ? Moi aussi. Ils sont serviteurs du Christ ? Eh bien — je vais parler comme si j’avais complètement perdu la raison — je le suis plus qu’eux. J’ai peiné plus qu’eux, j’ai été en prison bien plus fréquemment, frappé beaucoup plus et en danger de mort plus souvent.  Cinq fois j’ai reçu des Juifs la série de trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les Romains et une fois on m’a blessé en me jetant des pierres ; trois fois j’ai fait naufrage et une fois je suis resté un jour et une nuit dans les flots. Dans mes nombreux voyages j’ai connu les dangers dus aux rivières qui débordent ou aux brigands, les dangers dus à mes compatriotes juifs ou à des non-Juifs a , j’ai été en danger dans les villes ou dans les lieux déserts, en danger sur la mer et en danger parmi de faux frères. J’ai connu des travaux pénibles et de dures épreuves ; souvent j’ai été privé de sommeil; j’ai eu faim et soif ; souvent j’ai été obligé de jeûner ; j’ai souffert du froid et du manque de vêtements. Et sans parler du reste, il y a ma préoccupation quotidienne : le souci que j’ai de toutes les Églises. Si quelqu’un est faible, je me sens faible aussi ; si quelqu’un est détourné de la foi, j’en éprouve une vive douleur. S’il faut que je me vante, je me vanterai de ma faiblesse. Dieu, le Père du Seigneur Jésus — qu’il soit loué pour toujours ! — sait que je ne mens pas. Quand j’étais à Damas, le gouverneur représentant le roi Arétas plaça des gardes aux portes de la ville pour m’arrêter. Mais, par une fenêtre de la muraille, on me descendit à l’extérieur dans une corbeille, et c’est ainsi que je lui échappai.

Il faut donc que je me vante, bien que cela ne soit pas bon. Mais je vais parler maintenant des visions et révélations que le Seigneur m’a accordées. Je connais un chrétien qui, il y a quatorze ans, fut enlevé jusqu’au plus haut des cieux. (Je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait).Oui, je sais que cet homme fut enlevé jusqu’au paradis (encore une fois, je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait), et là il entendit des paroles inexprimables et qu’il n’est permis à aucun être humain de répéter. Je me vanterai au sujet de cet homme — mais, quant à moi, je ne me vanterai que de ma faiblesse —. Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, car je dirais la vérité. Mais j’évite de me vanter, car je ne désire pas qu’on ait de moi une opinion qui dépasserait ce qu’on me voit faire ou m’entend dire. Cependant, afin que je ne sois pas enflé d’orgueil pour avoir reçu des révélations si extraordinaires, une dure souffrance m’a été infligée dans mon corps, comme un messager de Satan destiné à me frapper et à m’empêcher d’être enflé d’orgueil. Trois fois j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Il m’a répondu : « Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible. » Je préfère donc bien plutôt me vanter de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ étende sa protection sur moi.

 

 Evangile : St Luc 8,4-15

De chaque ville, des gens venaient à Jésus. Comme une grande foule s’assemblait, il dit cette parabole : « Un homme s’en alla dans son champ pour semer du grain. Tandis qu’il lançait la semence, une partie des grains tomba le long du chemin : on marcha dessus et les oiseaux les mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux : dès que les plantes poussèrent, elles se desséchèrent parce qu’elles manquaient d’humidité. Une autre partie tomba parmi des plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes et les étouffèrent. Mais une autre partie tomba dans la bonne terre ; les plantes poussèrent et produisirent des épis : chacun portait cent grains. » Et Jésus ajouta : « Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre ! »

Les disciples de Jésus lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il leur répondit : « Vous avez reçu, vous, la connaissance des secrets du Royaume de Dieu ; mais aux autres gens, ils sont présentés sous forme de paraboles et ainsi «Ils peuvent regarder, mais sans voir, ils peuvent entendre, mais sans comprendre.»

« Voici ce que signifie cette parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Certains sont comme le bord du chemin où tombe le grain : ils entendent, mais le diable arrive et arrache la parole de leur coeur pour les empêcher de croire et d’être sauvés. D’autres sont comme un sol pierreux : ils entendent la parole et la reçoivent avec joie. Mais ils ne la laissent pas s’enraciner, ils ne croient qu’un instant et ils abandonnent la foi au moment où survient l’épreuve. La semence qui tombe parmi les plantes épineuses représente ceux qui entendent ; mais ils se laissent étouffer en chemin par les préoccupations, la richesse et les plaisirs de la vie, et ils ne donnent pas de fruits mûrs. La semence qui tombe dans la bonne terre représente ceux qui écoutent la parole et la gardent dans un coeur bon et bien disposé, qui demeurent fidèles et portent ainsi des fruits. »

 

 

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« Pendant qu’ils dormaient l’homme ennemi sema de l’ivraie »

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Epître : St Paul aux Colossiens 3,12-17

Vous faites partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres ; et si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné. Et par-dessus tout, mettez l’amour, ce lien qui vous permettra d’être parfaitement unis. Que la paix du Christ règne dans vos coeurs ; c’est en effet à cette paix que Dieu vous a appelés, en tant que membres d’un seul corps. Soyez reconnaissants. Que la parole du Christ, avec toute sa richesse, habite en vous. Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres avec une pleine sagesse. Chantez à Dieu, de tout votre coeur et avec reconnaissance, des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit. Tout ce que vous faites, en paroles ou en actions, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père.

Evangile : St Matthieu 13, 24-30

Jésus leur raconta une autre parabole : « Voici à quoi ressemble le Royaume des cieux : Un homme avait semé de la bonne semence dans son champ. Une nuit, pendant que tout le monde dormait, un ennemi de cet homme vint semer de la mauvaise herbe parmi le blé et s’en alla. Lorsque les plantes poussèrent et que les épis se formèrent, la mauvaise herbe apparut aussi. Les serviteurs du propriétaire vinrent lui dire : «Maître, tu avais semé de la bonne semence dans ton champ : d’où vient donc cette mauvaise herbe ?»  Il leur répondit : «C’est un ennemi qui a fait cela.» Les serviteurs lui demandèrent alors : «Veux-tu que nous allions enlever la mauvaise herbe ?» — «Non, répondit-il, car en l’enlevant vous risqueriez d’arracher aussi le blé. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson et, à ce moment-là, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler, puis vous rentrerez le blé dans mon grenier.» 

 

 

 

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« Dites seulement une parole et mon serviteur sera guéri »

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Epître: St Paul aux Romains (12,16-21)

Vivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs, mais acceptez des tâches modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.

Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire le bien devant tous les hommes. S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car l’Écriture déclare : « C’est moi qui tirerai vengeance, c’est moi qui paierai de retour, » dit le Seigneur. Et aussi : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car, en agissant ainsi, ce sera comme si tu amassais des charbons ardents sur sa tête. » Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien.

Evangile : St Matthieu (8, 1-13)

Jésus descendit de la montagne et une foule de gens le suivirent. Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui et dit : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! » Aussitôt, l’homme fut purifié de sa lèpre. Puis Jésus lui dit : « Écoute bien : ne parle de cela à personne. Mais va te faire examiner par le prêtre, puis offre le sacrifice que Moïse a ordonné, pour prouver à tous que tu es guéri. »

Au moment où Jésus entrait dans Capernaüm, un capitaine romain s’approcha et lui demanda son aide en ces termes : « Maître, mon serviteur est couché à la maison, il est paralysé et souffre terriblement. » Jésus lui dit : « J’y vais et je le guérirai. » Mais le capitaine répondit : « Maître, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. Mais il suffit que tu dises un mot et mon serviteur sera guéri. Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : «Va !», il va ; si je dis à un autre : «Viens !», il vient ; et si je dis à mon serviteur : «Fais ceci !», il le fait. » Quand Jésus entendit ces mots, il fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je n’ai trouvé une telle foi chez personne en Israël.  Je vous l’affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob. Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »

Puis Jésus dit au capitaine : « Retourne chez toi, Dieu t’accorde ce que tu as demandé avec foi ! » Et le serviteur du capitaine fut guéri à ce moment même.

 

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La résurrection … notre liberté d’enfants de Dieu

La résurrection du Christ nous offre notre liberté d’enfants de Dieu.

Liberté de suivre le chemin qu’il nous a tracé ou bien liberté de s’écarter de son amour et de sa voie.

Le temps liturgique actuel nous invite à nous recentrer sur nous-même pour « brûler » en nos coeurs et en nos vies tout ce qui nous éloigne de Dieu. Ce n’est pas sur la croix que le Christ nous invite à le suivre en ce temps de carême, mais dans sa Gloire, pour participer à sa divinité. Pour cela il nous demande de passer à une autre dimension que seulement celle de notre vie terrestre.

Il nous demande de naître »en esprit ».

Ce germe a été déposé en nous lors de notre  baptême. C’est une naissance spirituelle en plénitude,     une naissance qui nous fait toucher cette source  intérieure divine qui coule en nous indéfiniment et qui nourrit notre âme et notre coeur.

La vie éternelle commence dès cette terre.

Déplaçons nos centres d’intérêt pour accéder à cette dimension celeste. Elevons nos sentiments, élevons nos coeurs nous dit la messe de Gazinet; travaillons notre volonté. Accordons notre vie terrestre à notre désir de vie spirituelle.

Notre vrai pays est celui de l’Esprit

Ce temps de carême qui nous mène au matin de Pâques est ce chemin de prise de conscience qui chaque année nous invite à rejoindre le Christ dans sa résurrection comme Lui a su nous rejoindre dans notre humanité.

Vous me reverrez… (Jean 16,16)

Gardons confiance en Dieu, Il est déjà et encore avec nous, par l’Esprit, sur notre chemin.

Dame Colette +

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Célébration de l’Unité des Chrétiens 2014

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  • Samedi 18 Janvier à 18h –  Eglise St Pierre à Montbrison.

Célébration commune basée sur la proposition de « l’Unité des Chrétiens » préparée par les 4 communautés présentes sur la ville: Eglise catholique romaine, Eglise protestante unie, Eglise orthodoxe roumaine et Eglise gallicane.

Le thème de cette année: « Le Christ est-il divisé? » 

Cette année ce sont les communautés chrétiennes du Canada qui ont proposé un choix de textes pour la célébration de « l’unité des chrétiens » et le thème de cette semaine de prières 2014, du 18 au 25 Janvier.

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Photos lors de la célébration

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Partage biblique du Jeudi 16 Janvier 2014

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Epiphanie

Ecoute mp3 : Homélie Epiphanie 2014

Epître : lecture Prophète Isaïe 60,1-6

Debout, Jérusalem, brille de mille feux, car la lumière se lève pour toi :
la glorieuse présence du Seigneur t’éclaire comme le soleil levant. L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais toi, le Seigneur t’éclaire comme le soleil qui se lève. Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse. Alors des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l’éclat dont tu te mettras à briller. Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants : ils viennent et se rassemblent auprès de toi. Tes fils arrivent de loin, on ramène tes filles en les portant dans les bras. En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ; tu en es tout émue, ton coeur éclate de joie. Car les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent jusqu’à toi. Ton pays se couvre d’une foule de chameaux : ce sont les caravanes de Madian et d’Éfa, arrivant toutes de Saba. Elles apportent de l’or et de l’encens en chantant les hauts faits du Seigneur.

Evangile : St Matthieu 2,1-12

Jésus naquit à Bethléem, en Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent d’Orient. Ils arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. » Quand le roi Hérode apprit cette nouvelle, il fut troublé, ainsi que toute la population de Jérusalem.  Il convoqua tous les chefs des prêtres et les maîtres de la loi, et leur demanda où le Messie devait naître. Ils lui répondirent : « A Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit :  «Et toi, Bethléem, au pays de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Juda ; car c’est de toi que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël e .» Alors Hérode convoqua secrètement les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où l’étoile était apparue. Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez chercher des renseignements précis sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille, moi aussi, l’adorer. » Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée en Orient : elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, elle s’arrêta. Ils furent remplis d’une très grande joie en la voyant là. Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays.

 

 

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