Préparons nous à célébrer « Pentecôte »

Pentecôte: Fête religieuse qui célèbre la venue de l’Esprit Saint, celui que le Christ annonçait pour lui succéder auprès des hommes jusqu’à la fin des temps; toujours présent aujourd’hui à nos côtés. Nous le retrouvons dans la prière et lors des célébrations

DIMANCHE 19 MAI à 10H30 : Messe de Pentecôte à la chapelle

L’Esprit Saint renouvelle en nos âmes ses 7 dons: l’esprit de Sagesse, l’esprit d’Intelligence, l’esprit de Conseil, l’esprit de Force, Don de Science, Don de Piété et Don de Crainte (d’offenser Dieu)

L’esprit de sagesse : pour faire la part des choses dans notre vie, avoir un bon discernement, un bon équilibre, faire la différence entre le bien et le mal, le juste et l’injuste.

L’esprit d’intelligence : Pour comprendre, analyser, réfléchir. L’Eglise insiste pour que le don de sagesse éclaire l’intelligence, c’est à dire lui donne une âme, la conscience du bien et du mal. Des gens très intelligents, brillants, peuvent se tourner vers le mal ou sombrer dans la folie, raison pour laquelle la sagesse est indispensable pour conduire et guider l’être humain sur le chemin de la vie et du bonheur.

L’esprit de conseil : Il agit en direction du prochain. Il dépend de l’esprit de sagesse et d’intelligence, sa vocation est d’aller vers les autres pour aider. Un conseil, un avis, une appréciation pour orienter et soulager celui ou celle qui ne voit plus clair face aux difficultés de sa vie.

L’esprit de force : Sans l’énergie, la force de caractère, la ténacité, la persévérance, les meilleures idées, les meilleures résolutions ne sont rien. Elles tombent d’elle-même. Dans la vie il faut faire preuve de force pour avancer.

L’esprit de science : La venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres lors de la Pentecôte les montre parlant des langues étrangères qu’ils n’ont pas apprises… Ce don extraordinaire fait partie de l’esprit de science. Les vies de saints nous révèlent l’existence de facultés exceptionnelles données à tel ou tel selon le bon vouloir de Dieu : vision dans le futur, connaissances exceptionnelles sans passer par l’apprentissage classique. Cela reste évidemment très rare. D’une manière ordinaire nous pourrions peut-être rapprocher le don de science d’une certaine forme d’intuition

L’esprit de prière : On disait autrefois piété, c’est à dire l’amour respectueux de Dieu. Il se développe évidemment dans la prière et la ferveur, culte public ou supplication personnelle. C’est le lien, le « cordon ombilical » qui nous unit à Dieu, le fil d’or qui nous relie à sa présence, son amour et sa lumière.

L’esprit de respect : Il était désigné au temps jadis sous le nom d’esprit de crainte, celle d’offenser Dieu (ne pas vouloir blesser l’amour qu’il nous porte – ne pas le décevoir, l’attrister). Comme l’Apôtre Jean nous explique dans ses épîtres que « l’amour parfait bannit la crainte, car celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour », on peut remplacer le mot crainte par celui de respect : la crainte suppose le châtiment, le respect est basé sur l’amour, la considération, l’estime.

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Célébration de l’Ascension


Ecoute Mp3 : Homélie Ascension 2013 

Epître : Actes des Apôtres 1, 1-11

Dans mon premier livre, j’ai raconté tout ce que Jésus a fait et enseigné dès le début jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel. Avant d’y monter, il donna ses instructions, par la puissance du Saint-Esprit, à ceux qu’il avait choisis comme apôtres. En effet, après sa mort, c’est à eux qu’il se montra en leur prouvant de bien des manières qu’il était vivant : pendant quarante jours, il leur apparut et leur parla du Royaume de Dieu. Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur donna cet ordre : « Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, le don que je vous ai annoncé. Car Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit . » Ceux qui étaient réunis auprès de Jésus lui demandèrent alors : « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de savoir quand viendront les temps et les moments, car le Père les a fixés de sa seule autorité . Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde . » Après ces mots, Jésus s’éleva vers le ciel pendant que tous le regardaient ; puis un nuage le cacha à leurs yeux. Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu y partir. »

Evangile selon Saint Marc 16, 14-20

Enfin, Jésus se montra aux onze disciples pendant qu’ils mangeaient ; il leur reprocha de manquer de foi et de s’être obstinés à ne pas croire ceux qui l’avaient vu vivant. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici à quels signes on pourra reconnaître ceux qui auront cru : ils chasseront des esprits mauvais en mon nom ; ils parleront des langues nouvelles ; s’ils prennent des serpents dans leurs mains ou boivent du poison, il ne leur arrivera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. » Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Les disciples partirent pour annoncer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur les aidait dans ce travail et confirmait la vérité de leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient.

 

 

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3ème Dimanche après Pâques « Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus… »

Ecoute Mp3 : Homélie 3e dim ap Pâques 2013

Epître:  1 Pierre 2,11-19

Je vous le demande, mes chers amis, vous qui êtes étrangers et exilés sur la terre : gardez-vous des passions humaines qui font la guerre à votre être. Ayez une bonne conduite parmi les païens ; ainsi, même s’ils médisent de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils seront obligés de reconnaître vos bonnes actions et de louer Dieu le jour où il viendra.

Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité humaine : à l’empereur, qui a le pouvoir suprême, et aux gouverneurs, envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et féliciter ceux qui font le bien. En effet, ce que Dieu veut, c’est que vous pratiquiez le bien pour réduire au silence les hommes ignorants et déraisonnables. Conduisez-vous comme des gens libres ; cependant, n’utilisez pas votre liberté comme un voile pour couvrir le mal, mais agissez en serviteurs de Dieu. Respectez tous les êtres humains, aimez vos frères en la foi, adorez Dieu, respectez l’empereur.

Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec un entier respect, non seulement à ceux qui sont bons et bien disposés, mais aussi à ceux qui sont pénibles. En effet, c’est un bien de supporter, par obéissance à Dieu, les peines que l’on souffre injustement.

 

Evangile selon St Jean 16,16-22

« D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez. »  Quelques-uns de ses disciples se dirent alors entre eux : « Qu’est-ce que cela signifie ? Il nous déclare : «D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez», et aussi : «C’est parce que je m’en vais auprès du Père». Que signifie ce «peu de temps» dont il parle ? Nous ne comprenons pas ce qu’il veut dire. » Jésus se rendit compte qu’ils désiraient l’interroger. Il leur dit donc : « Je vous ai déclaré : «D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez.» Est-ce à ce sujet que vous vous posez des questions entre vous ? 

Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : vous pleurerez et vous vous lamenterez, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.  Quand une femme va mettre un enfant au monde, elle est en peine parce que le moment de souffrir est arrivé pour elle ; mais quand le bébé est né, elle oublie ses souffrances tant elle a de joie qu’un être humain soit venu au monde. De même, vous êtes dans la peine, vous aussi, maintenant ; mais je vous reverrai, alors votre coeur se réjouira, et votre joie, personne ne peut vous l’enlever.

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Synode de l’Eglise

Les religieux gallicans de notre Eglise se retrouvent en assemblée générale (ou synode) une fois par an auprès de notre Evêque, Mgr T.Teyssot, au sein de la chapelle primatiale à Bordeaux.

Le synode débute souvent dès le samedi à la messe où les religieux les plus éloignés se retrouvent déjà autour de Mgr Thierry et continuent la soirée lors d’un repas au restaurant. Les nouvelles de chacun et les discussions vont déjà bon train.

Dès le Dimanche matin, toutes et tous sont là pour aborder les sujets habituels des AG et  l’ordre du jour prévu qui débat de questions religieuses et de directions envisagées pour notre Eglise. Chacun s’y exprime librement.

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2ème Dimanche après Pâques: « Le Bon Pasteur »

Ecoute Mp3: Homélie 2e dim ap Pâques

« Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Et je donne ma vie pour mes brebis »

Epître du bon Apôtre Pierre 1,2,21-25

C’est à cela qu’il vous a appelés; il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces. Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche. Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice. Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. Car vous étiez comme des moutons égarés, mais maintenant vous avez été ramenés à celui qui est votre berger et qui veille sur vous.

Evangile: St Jean 10,11-16

Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. L’homme qui ne travaille que pour de l’argent n’est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui appartiennent pas. Il les abandonne et s’enfuit quand il voit venir le loup. Alors le loup se jette sur les brebis et disperse le troupeau. Voilà ce qui arrive parce que cet homme ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger.

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Le Quatre Temps N°31

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Samedi Saint

 

 

 

 

lors de la veillée pascale, le Prêtre bénit le feu nouveau et éclaire le cierge pascal qui représente la présence du Christ parmi nous de Pâques jusqu’à l’ascension, comme Il a été encore présent autour de ses apôtres après la résurrection avant de remonter définitivement vers son Père pour l’ascension et de nous envoyer l’Esprit Saint lors de la Pentecôte.

 

 

 

 

 

 

 

lors de la veillée pascale, le prêtre prépare et bénit l’eau qui servira aux baptêmes de l’année.

Ensuite commence la célébration de la veillée pascale.

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Messe du Jeudi Saint: « institution de l’Eucharistie »

Ecoute Mp3: Homélie du Jeudi saint 

 

Epître: St Paul aux corinthiens 1,11,20-32

Quand vous vous réunissez, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez : en effet, dès que vous êtes à table, chacun se hâte de prendre son propre repas, de sorte que certains ont faim tandis que d’autres s’enivrent. N’avez-vous pas vos maisons pour y manger et y boire ? Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu et voulez-vous humilier ceux qui n’ont rien ? Qu’attendez-vous que je vous dise ? Faut-il que je vous félicite ? Non, je ne peux vraiment pas vous féliciter !

En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. » En effet, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe.

C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car si quelqu’un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même. C’est pour cette raison que beaucoup d’entre vous sont malades et faibles, et que plusieurs sont morts. Si nous commencions par nous examiner nous-mêmes, nous éviterions de tomber sous le jugement de Dieu. Mais nous sommes jugés et corrigés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

 

Evangile: St Jean 13,1-15

C’était la veille de la fête de la Pâque. Jésus savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père. Il avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde et il les aima jusqu’à la fin. Jésus et ses disciples prenaient le repas du soir. Le diable avait déjà persuadé Judas, fils de Simon Iscariote, de trahir Jésus. Jésus savait que lui-même était venu de Dieu et retournait à Dieu, et que le Père avait tout mis en son pouvoir. Il se leva de table, ôta son vêtement de dessus et prit un linge dont il s’entoura la taille. Ensuite, il versa de l’eau dans une cuvette et se mit à laver les pieds de ses disciples, puis à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. Il arriva ainsi près de Simon Pierre, qui lui dit : « Seigneur, vas-tu me laver les pieds, toi ? » Jésus lui répondit : « Tu ne saisis pas maintenant ce que je fais, mais tu comprendras plus tard. » Pierre lui dit : « Non, tu ne me laveras jamais les pieds ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te les lave pas, tu n’auras aucune part à ce que j’apporte. » Simon Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, ne me lave pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Celui qui a pris un bain n’a plus besoin de se laver, sinon les pieds, car il est entièrement propre. Vous êtes propres, vous, mais pas tous cependant. »  Jésus savait bien qui allait le trahir ; c’est pourquoi il dit : « Vous n’êtes pas tous propres. »

Après leur avoir lavé les pieds, Jésus reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez «Maître» et «Seigneur», et vous avez raison, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple pour que vous agissiez comme je l’ai fait pour vous.

 

 

 
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JMP: Journée Mondiale de Prière 2013


« j’étais étranger et vous m’avez accueilli »

C’est le thème de la JMP de cette année et la France a eu l’honneur d’être choisie pour préparer la célébration  priée le 1er vendredi de Mars dans toutes les paroisses du monde chrétien qui célèbrent cette journée.

Cette journée de prière commune nous rapproche les uns des autres au-delà de nos habitudes, de nos appartenances culturelles et de nos pays. La Foi qui nous unit est plus forte que nos différences; c’est un lien d’amour, d’écoute, de partage, en marche, et qui grandit chacune et chacun de nous. Le fait de prier partout dans le monde d’une même voix nous met vraiment face à ce que nous enseigne Jésus-Christ: nous sommes vraiment tous frères et soeurs où que nous soyons dans le monde. Cette célébration oecuménique est aussi une richesse qui nous permet chaque année de découvrir un pays, celui qui organise, et de venir en aide à des projets (sociaux le plus souvent) par les dons lors de la cérémonie.

Après la célébration un verre de l’amitié est servi à tous les participants à l’Office de prière afin de continuer de manière conviviale cette rencontre des communautés religieuses chrétiennes unies dans la prière.

Cette année sur Montbrison, les communautés Protestante, Catholique romaine et Gallicane se sont donc encore retrouvées à la chapelle du monastère des soeurs Clarisses à Montbrison qu’elles mettent fraternellement à notre disposition pour cette cérémonie. Leur accueil se poursuit dans une salle bien agréable où le feu de cheminée et l’apéritif dressé nous attend pour continuer ce moment chaleureux.

Epître: Lévitique 19, 1-2 et 33-37

 Le Seigneur dit à Moïse: « Parles à toute la communauté d’Israël, tu leur diras: soyez saints, car je suis saint, moi, le Seigneur votre Dieu. Quand un étranger viendra s’installer dans votre pays, ne l’exploitez pas, au contraire, traitez-le comme s’il était l’un de vos compatriotes : vous devez l’aimer comme vous-mêmes. Rappelez-vous que vous avez aussi été des étrangers en Égypte. Prenez bien soin de mettre en pratique toutes mes lois et mes règles car je suis le Seigneur. »

 

Evangile: St Matthieu 25, 31-40

 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il siégera sur son trône royal. Tous les peuples de la terre seront assemblés devant lui et il séparera les gens les uns des autres comme le berger sépare les moutons des chèvres ; il placera les moutons à sa droite et les chèvres à sa gauche.

 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : «Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous ;  j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous avez pris soin de moi ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir.»  

Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : «Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli chez nous, ou nu et t’avons-nous habillé ?  Quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés te voir ?»  Le roi leur répondra :

«Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.»

 

 

 

 

 

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Homélie : « La multiplication des pains » (4e Dim. de Carême)

Ecoute Mp3 : Homélie 4ème Dimanche de Carême

Epître: St Paul aux Galates 4, 22-31

Il est écrit, en effet, qu’Abraham eut deux fils, l’un d’une esclave, Agar, et l’autre d’une femme libre, Sara. Le fils qu’il eut de la première naquit conformément à l’ordre naturel, mais le fils qu’il eut de la seconde naquit conformément à la promesse de Dieu. Ce récit comporte un sens plus profond : les deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, représentée par Agar, est celle du mont Sinaï ; elle donne naissance à des esclaves.  Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l’actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère.  En effet, l’Écriture déclare :

« Réjouis-toi, femme qui n’avais pas d’enfant !
Pousse des cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement !
Car la femme abandonnée aura plus d’enfants
que la femme aimée par son mari . »

Quant à vous, frères, vous êtes des enfants nés conformément à la promesse de Dieu, tout comme Isaac. Autrefois, le fils né conformément à l’ordre naturel persécutait celui qui était né selon l’Esprit de Dieu, et il en va de même maintenant. Mais que déclare l’Écriture ? Ceci : « Chasse cette esclave et son fils ; car le fils de l’esclave ne doit pas avoir part à l’héritage paternel avec le fils de la femme née libre. » Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de celle qui est esclave, mais de celle qui est libre.

 

Evangile : St Jean 6, 1-15

Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée, appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? » Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit :  « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes? » Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.

 

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