Toussaint

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Homélie : Homélie Toussaint 2013

Epître : Apocalypse 7,2-12

Et je vis un autre ange qui montait de l’est et qui tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria avec force aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de ravager la terre et la mer : « Ne ravagez ni la terre, ni la mer, ni les arbres avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » On m’indiqua alors le nombre de ceux qui furent marqués au front du sceau de Dieu : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus du peuple d’Israël : douze mille de la tribu de Juda ; douze mille de la tribu de Ruben ; douze mille de la tribu de Gad ; douze mille de la tribu d’Asser ; douze mille de la tribu de Neftali ; douze mille de la tribu de Manassé ; douze mille de la tribu de Siméon ; douze mille de la tribu de Lévi ; douze mille de la tribu d’Issakar ; douze mille de la tribu de Zabulon ; douze mille de la tribu de Joseph ; douze mille de la tribu de Benjamin.

 Après cela, je regardai encore et je vis une foule immense de gens que personne ne pouvait compter. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et avec des palmes à la main. Ils criaient avec force : « Le salut vient de notre Dieu, qui siège sur le trône, et de l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens et des quatre êtres vivants. Ils se jetèrent le visage contre terre devant le trône, et ils adorèrent Dieu en disant : «  Amen ! Oui, la louange, la gloire, la sagesse, la reconnaissance, l’honneur, la puissance et la force sont à notre Dieu pour toujours ! Amen. »

 

Evangile : St Matthieu 5,1-12

« Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes,
car le Royaume des cieux est à eux !  

Heureux ceux qui pleurent,
car Dieu les consolera ! 

Heureux ceux qui sont doux,
car ils recevront la terre que Dieu a promise ! 

Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande,
car Dieu exaucera leur désir ! 

Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui,
car Dieu aura de la compassion pour eux ! 

Heureux ceux qui ont le coeur pur,
car ils verront Dieu ! 

Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux,
car Dieu les appellera ses fils ! 

Heureux ceux qu’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande,
car le Royaume des cieux est à eux !

Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi. 

Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous. »

 

 

 

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Homélie: « Il prit la jeune fille par la main et elle se leva »

Ecoute Mp3 : Homélie 23e dim ap Pentecôte

Epître: St Paul aux Philippiens 3,17-21; 4,1-3

 Frères, imitez-moi tous. Nous avons donné l’exemple ; alors fixez vos regards sur ceux qui se conduisent selon cet exemple. Je vous l’ai déjà dit souvent et je vous le répète maintenant en pleurant : il y en a beaucoup qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Ils courent à leur perte, car leur dieu c’est leur ventre, ils sont fiers de ce qui devrait leur faire honte et ils n’ont en tête que les choses de ce monde. Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons que vienne notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il transformera notre misérable corps mortel pour le rendre semblable à son corps glorieux, grâce à la puissance qui lui permet de soumettre toutes choses à son autorité.

Mes chers frères, je désire tellement vous revoir ! Vous êtes ma joie et ma couronne de victoire. Et bien, mes amis, voilà comment vous devez demeurer fermes dans votre vie avec le Seigneur. Évodie et Syntyche, je vous en prie, je vous en supplie, vivez en bon accord dans la communion avec le Seigneur. Et toi aussi, mon fidèle collègue, je te demande de les aider ; elles ont en effet combattu avec moi pour répandre la Bonne Nouvelle, ainsi qu’avec Clément et tous mes autres collaborateurs, dont les noms se trouvent dans le livre de vie.

 

Evangile: St Matthieu 9,18-26

Pendant que Jésus leur parlait ainsi, un chef juif arriva, se mit à genoux devant lui et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose ta main sur elle et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit avec ses disciples.

Une femme, qui souffrait de pertes de sang depuis douze ans, s’approcha alors de Jésus par derrière et toucha le bord de son vêtement car elle se disait : « Si je peux seulement toucher son vêtement, je serai guérie ». Jésus se retourna, la vit et déclara : « Courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » Et à ce moment même, la femme fut guérie.

Jésus arriva à la maison du chef. Quand il vit les musiciens prêts pour l’enterrement et la foule qui s’agitait bruyamment, il dit : « Sortez d’ici, car la fillette n’est pas morte, elle dort. » Mais ils se moquèrent de lui. Quand on eut mis la foule dehors, Jésus entra dans la chambre, il prit la fillette par la main et elle se leva. La nouvelle s’en répandit dans toute cette région.

 

 

 

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« Partage Biblique »

– INFOS – INFOS – INFOS – INFOS –

Mise en place tous les premiers jeudis du mois à la chapelle 

à partir du 3 Octobre 2013 de 20h à 21h 

d’un temps de « Partage biblique »

 en rapport avec le temps liturgique ou suivant vos demandes.

le texte sera diffusé 15 jours avant la date afin que chaque participant puisse l’approfondir si le coeur lui en dit et échanger lors de la rencontre autour d’une tisane.

De temps en temps, selon un échelonnement encore à définir, ces rencontres seront oecuméniques afin de nous enrichir de nos différentes ou similaires sensibilités et connaissances des textes bibliques.

Texte proposé pour la 1ère rencontre: St Matthieu 22, 34-46

« Quand les Pharisiens apprirent que Jésus avait réduit au silence les Sadducéens, ils se réunirent. Et l’un d’eux, un maître de la loi, voulut lui tendre un piège; il lui demanda : Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?. Jésus lui répondit : »Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et voici le second commandement, qui est d’une importance semblable : « Tu dois aimer ton prochain comme toi même ». Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements.

Les Pharisiens se trouvaient réunis et Jésus leur posa cette question : Que pensez-vous du Messie ? De qui est-il le descendant?. Il est le descendant de David, lui répondirent-ils. Jésus leur dit: Comment donc David, guidé par le Saint-Esprit a-t-il pu l’appeler Seigneur ? Car David a dit : «Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur :Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à passer sous tes pieds. Si donc David l’appelle «Seigneur», comment le Messie peut-il être aussi descendant de David ? » Aucun d’eux ne put lui répondre un seul mot et, à partir de ce jour, personne n’osa plus lui poser de questions.

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Homélie Fête de St Michel Archange 2013

Saint-Michel

 

Ecoute Mp3: Homélie St Michel 2013

 

Epître: Apocalypse de St Jean 1, 1-5

Ce livre contient la révélation que Jésus-Christ a reçue. Dieu la lui a donnée pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Le Christ a envoyé son ange à son serviteur Jean pour lui faire connaître cela.  Jean est témoin que tout ce qu’il a vu est parole de Dieu et vérité révélée par Jésus-Christ.  Heureux celui qui lit ce livre, heureux ceux qui écoutent ce message prophétique et prennent au sérieux ce qui est écrit ici ! Car le moment fixé pour tous ces événements est proche.

De la part de Jean, aux sept Églises de la province d’Asie : Que la grâce et la paix vous soient accordées de la part de Dieu qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le Fils premier-né, le premier à avoir été ramené d’entre les morts, et le souverain des rois de la terre. Le Christ nous aime et il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice.

Evangile : St Matthieu 18, 1-10

A ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui demandèrent : « Qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? ». Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.  Le plus grand dans le Royaume des cieux est celui qui s’abaisse et devient comme cet enfant. Et l’homme qui reçoit un enfant comme celui-ci par amour pour moi, me reçoit moi-même.
« Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le noie au fond de la mer. Quel malheur pour le monde que tous les faits qui entraînent les hommes à pécher ! Ils se produisent fatalement, mais malheur à l’homme qui en est la cause !  Si c’est à cause de ta main ou de ton pied que tu tombes dans le péché, coupe-les et jette-les loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec une seule main ou un seul pied que de garder les deux mains et les deux pieds et d’être jeté dans le feu éternel.  Et si c’est à cause de ton oeil que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec un seul oeil que de garder les deux yeux et d’être jeté dans le feu de l’enfer. »

« Gardez-vous de mépriser l’un de ces petits ; je vous l’affirme, en effet, leurs anges se tiennent continuellement en présence de mon Père dans les cieux ».

 

 

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« Pardonner au quotidien »

Qui n’a pas été victime d’une insulte, d’un mensonge, d’une injustice, d’une humiliation… quelle que soit la gravité de ces actes qui nous ont touchés, la blessure est bien là, souvent très douloureuse…et toute aussi forte l’envie de riposter ou de garder « une dent » contre celui ou celle qui nous a fait mal. Il y a des coups qui font si mal qu’on en reste profondément blessé. Pardonner est une démarche alors souvent longue qui permet pourtant de retrouver la tranquillité intérieure et d’aller de l’avant.

L’esprit de vengeance, de rancune, nous maintient dans le passé, avive la blessure et entretient l’hostilité et la colère. Pardonner, ce n’est pas nier la blessure, ni l’oublier, ce n’est pas non plus mettre un cache-misère sur sa douleur pour la rendre plus acceptable.

En premier lieu, il est nécessaire de parler de sa souffrance a une oreille attentive afin de ne pas être seul à la supporter. Découvrir ses propres fragilités, s’accepter vulnérable et devenir indulgent avec soi-même est nécessaire. Cela permet de retrouver l’estime de soi bafouée par l’autre. Le fait de regarder en face la souffrance que l’on nous a infligée permet de la comprendre, d’y remédier et de pouvoir à nouveau avancer… libre.

Plus nous sommes détruits, plus il est important de faire ce chemin de pardon pour se reconstruire. On passe alors à autre chose, on continue la vie, plus libre dans son coeur, plus grand … le pardon brise des chaines bien pesantes et donne une nouvelle liberté.

Le pardon n’est pas tributaire de la nature de la faute ni de la douleur engendrée, mais de la grandeur de l’âme offensée, apte dans sa liberté à pardonner et à renoncer à la souveraineté du mal qui pétrifie ». Le pardon n’est pas obéissance aveugle à une loi, fut-elle dictée par Dieu, c’est un travail sur soi pour dénouer une situation douloureuse. C’est d’ailleurs un travail validé aujourd’hui par les plus grandes études psychologiques pour réduire certains malaises qui affligent l’homme et lui rendre son bien être physique, moral et émotionnel.

Les Evangiles sont les premières écritures à reconnaître le pardon comme source de bien-être pour l’homme sans pour autant faire croire à une facilité:

« Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner, jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » (Matthieu 18,21-22)

Un nombre symbolique qui signifie toute la difficulté à pardonner et cette nécessité à pardonner sans cesse… mais quand on y arrive, nous nous approchons chaque fois un peu plus de la plénitude de l’amour de Dieu pour les hommes et du chemin qu’il nous a tracé.

Dame Colette +

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Le Quatre Temps N°33

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Homélie : « Prenant cet homme par la main, il le guérit »

 

Ecoute Mp3 : Homélie 16e Dim après Pentecôte

 

Epître : St Paul aux Ephésiens 3, 13-21

Par conséquent, je vous le demande, ne vous laissez pas décourager par les souffrances que j’éprouve pour vous : elles vous assurent un avantage glorieux. C’est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu, le Père, dont dépend toute famille dans les cieux et sur la terre.  Je lui demande que, selon la richesse de sa gloire, il fortifie votre être intérieur par la puissance de son Esprit, et que le Christ habite dans vos coeurs par la foi. Je demande que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour, pour être capables de comprendre, avec l’ensemble du peuple de Dieu, combien l’amour du Christ est large et long, haut et profond. Oui, puissiez-vous connaître son amour, bien qu’il surpasse toute connaissance, et être ainsi remplis de toute la richesse de Dieu.

A Dieu qui a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la puissance qui agit en nous; à lui soit la gloire dans l’Église et par Jésus-Christ, dans tous les temps et pour toujours ! Amen.

 

Evangile : St Luc 14, 1-11

Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d’hydropisie se tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Notre loi permet-elle ou non de faire une guérison le jour du sabbat ? » Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, même le jour du sabbat ? » Ils furent incapables de répondre à cela.

Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l’un et l’autre vienne te dire : «Laisse-lui cette place.» Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : «Mon ami, viens t’asseoir à une meilleure place .» Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

 

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Homélie : « Jeune homme, je te le commande, lève-toi »

 

 

 

 

Ecoute Mp3 : Homélie 15e Dim après Pentecôte

Epître : St Paul aux Galates 5,25-26 ; 6,1-10

L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite. Ne soyons pas vaniteux, renonçons à nous défier ou à nous envier les uns les autres.

Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux : vous obéirez ainsi à la loi du Christ. Si quelqu’un pense être important alors qu’il n’est rien, il se trompe lui-même. Que chacun examine sa propre conduite ; s’il peut en être fier, il le sera alors par rapport à lui seul et non par comparaison avec autrui. Car chacun porte sa propre charge. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. L’homme récoltera ce qu’il aura semé. S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort ; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. Ainsi, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à nos frères dans la foi.

Evangile : St Luc 7,11-16

Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïm; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient. Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière : c’était le fils unique d’une veuve. Un grand nombre d’habitants de l’endroit se trouvaient avec elle. Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! » Puis il s’avança et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! ». Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous ! » et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple ! »

 

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Homélie : « Nul ne peut servir deux maîtres à la fois »

Ecoute Mp3 : 14e dim AP Pentecôte

Epître: St Paul aux Galates 5, 16-24

Voici donc ce que j’ai à vous dire : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre propre nature. Car notre propre nature a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de notre propre nature : ils sont complètement opposés l’un à l’autre, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. Mais si l’Esprit vous conduit, alors vous n’êtes plus soumis à la loi. On sait bien comment se manifeste l’activité de notre propre nature : dans l’immoralité, l’impureté et le vice, le culte des idoles et la magie. Les gens se haïssent les uns les autres, se querellent et sont jaloux, ils sont dominés par la colère et les rivalités. Ils se divisent en partis et en groupes opposés ; ils sont envieux, ils se livrent à l’ivrognerie et à des orgies, et commettent d’autres actions semblables. Je vous avertis maintenant comme je l’ai déjà fait : ceux qui agissent ainsi n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu.

Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre nature avec ses passions et ses désirs.

 

Evangile : St Matthieu 6, 24-33

« Personne ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra le premier et aimera le second ; ou bien il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
« Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n’est-ce pas ?. Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d’entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu’il se fait ? « Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison vous-mêmes ? Comme votre confiance en lui est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : «Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? qu’allons-nous mettre pour nous habiller ?» Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste.

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Homélie du 15 Août : Assomption de Marie


Ecoute Mp3 : Homélie 15 Août 

Epître : Lecture du livre de Judith

« Le Dieu très-haut t’a bénie, ma fille, plus que toutes les femmes de la terre. Loué soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre ! C’est lui qui t’a conduite pour frapper à la tête le chef de nos ennemis .  On n’oubliera jamais comment tu as gardé l’espoir ; les hommes se souviendront toujours de cette oeuvre puissante de Dieu. Que Dieu lui-même te rende célèbre pour toujours ! Qu’il te comble de ses biens parce que tu as risqué ta vie au moment où notre peuple était humilié ! Tu as écarté de nous la ruine en agissant avec droiture devant notre Dieu ! » Le peuple entier répondit : «  Amen ! Qu’il en soit ainsi ! »

Evangile : St Luc 1, 41-50

Au moment où celle-ci entendit la salutation de Marie, l’enfant remua en elle. Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit et s’écria d’une voix forte : « Dieu t’a bénie plus que toutes les femmes et sa bénédiction repose sur l’enfant que tu auras ! 

Qui suis-je pour que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? Car, vois-tu, au moment où j’ai entendu ta salutation, l’enfant a remué de joie en moi. Tu es heureuse : tu as cru que le Seigneur accomplira ce qu’il t’a annoncé ! »

Marie dit alors l  : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon coeur est plein de joie à cause de Dieu, mon Sauveur ; car il a bien voulu abaisser son regard sur moi, son humble servante. Oui, dès maintenant et en tous les temps, les humains me diront bienheureuse, car Dieu le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

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