Crèche provençale à la chapelle
visible jusqu’au 15 Janvier
Ecoutez l’homélie du 3e Dimanche de l’Avent :
Epître: St Paul aux Philippiens 4, 4-7
Soyez toujours joyeux d’appartenir au Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux ! Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un coeur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos coeurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ.
Evangile: St Jean 1,19-28
Voici le témoignage rendu par Jean lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? ». Il ne refusa pas de répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas le Messie. ». Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? » — « Non, répondit Jean, je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? » dirent-ils. « Non », répondit-il. Ils lui dirent alors : « Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? » Jean répondit : « Je suis«celui qui crie dans le désert :Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur !» » — C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. — Parmi les messagers envoyés à Jean, il y avait des Pharisiens; ils lui demandèrent encore : « Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il vient après moi, mais je ne suis pas même digne de délier la courroie de ses sandales. » Tout cela se passait à Béthanie, de l’autre côté de la rivière, le Jourdain, là où Jean baptisait.
Ecouter l’homélie du 1er Dimanche de l’Avent:
Epitre : St Paul aux Romains 13,11-14
Prenez cela d’autant plus au sérieux que vous savez en quel temps nous sommes : le moment est venu de vous réveiller de votre sommeil. En effet, le salut est plus près de nous maintenant qu’au moment où nous avons commencé à croire. La nuit est avancée, le jour approche. Rejetons donc les actions qui se font dans l’obscurité et prenons sur nous les armes qu’on utilise en pleine lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme il convient à la lumière du jour. Gardons-nous des orgies et de l’ivrognerie, de l’immoralité et des vices, des querelles et de la jalousie. Revêtez-vous de tout ce que nous offre Jésus-Christ le Seigneur et ne vous laissez plus entraîner par votre propre nature pour en satisfaire les désirs.
Evangile : St Luc 21,25-33
« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit violent de la mer et des vagues. Des hommes mourront de frayeur en pensant à ce qui devra survenir sur toute la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme arriver sur un nuage, avec beaucoup de puissance et de gloire. Quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance sera proche. »
Puis Jésus leur dit cette parabole : « Regardez le figuier et tous les autres arbres : quand vous voyez leurs feuilles commencer à pousser, vous savez que la bonne saison est proche. De même, quand vous verrez ces événements arriver, sachez que le Royaume de Dieu est proche. Je vous le déclare, c’est la vérité : les gens d’aujourd’hui n’auront pas tous disparu avant que tout cela arrive. Le ciel et la terre disparaîtront, tandis que mes paroles ne disparaîtront jamais. »
Ecouter l’homélie: 4eme dimanche complémentaire
Epître: St Paul aux Théssaloniciens 1,1,2-10
Nous remercions toujours Dieu pour vous tous et nous pensons sans cesse à vous dans nos prières. En effet, nous nous rappelons devant Dieu notre Père votre foi si efficace, votre amour si actif et votre espérance si ferme en notre Seigneur Jésus-Christ. Nous savons, frères, que Dieu vous a aimés et vous a choisis pour être à lui. En effet, quand nous vous avons annoncé la Bonne Nouvelle, ce ne fut pas seulement en paroles, mais aussi avec la puissance et le secours du Saint-Esprit, et avec une entière conviction. Vous savez comment nous nous sommes comportés parmi vous, pour votre bien. Vous avez suivi notre exemple et celui du Seigneur ; malgré la détresse qui était la vôtre, vous avez reçu la parole de Dieu avec la joie qui vient du Saint-Esprit. Ainsi, vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et d’Achaïe. En effet, non seulement la parole du Seigneur s’est propagée de chez vous en Macédoine et en Achaïe, mais encore c’est partout que la nouvelle de votre foi en Dieu s’est répandue. Nous n’avons donc pas besoin d’en parler. Tous racontent comment vous nous avez accueillis quand nous sommes allés chez vous et comment vous avez abandonné les idoles pour vous tourner vers Dieu, afin de le servir, lui, le Dieu vivant et vrai. Vous attendez que Jésus, son Fils, vienne des cieux. C’est lui que Dieu a ramené d’entre les morts ; il nous délivre du jugement divin, qui est proche.
Evangile : St Matthieu 13, 31-35
Jésus dit aux foules une parabole : « Le Royaume des cieux ressemble à un grain de sénevé qu’un homme a prise et semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les graines, mais quand elle a poussé, c’est la plus grande de toutes les plantes du jardin : elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux viennent faire leur nid dans ses branches. »
Jésus leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux ressemble au levain qu’une femme prend et mêle à une grande quantité de farine, si bien que toute la pâte lève. »
Jésus dit tout cela aux foules en utilisant des paraboles ; il ne leur parlait pas sans utiliser de paraboles. Il agissait ainsi afin que se réalise cette parole du prophète :
«Je m’exprimerai par des paraboles, j’annoncerai des choses tenues secrètes depuis la création du monde. »
L’enseignement des dimanches après la Pentecôte que nous vivons en ce moment nous fait entrer dans la fin de l’année liturgique. Ces messes sont composées pour orienter nos pensées vers le ciel et vers l’éternité. C’est pourquoi il est question dans l’Evangile du 17e dimanche d’un dialogue entre Jésus et les docteurs de la Loi.
« Les Pharisiens se trouvaient réunis et Jésus leur posa cette question : « – Que pensez-vous du Messie ? De qui est-il le descendant ? » « – Il est le descendant de David », lui répondirent-ils.
Jésus leur dit : « – Comment donc David, guidé par le Saint-Esprit, a-t-il pu l’appeler «Seigneur» ? Car David a dit : «- Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Venez siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de vos ennemis l’escabeau de vos pieds.»
« Si donc David l’appelle «Seigneur», comment le Messie peut-il être aussi descendant de David ? ». Aucun d’eux ne put lui répondre un seul mot et, à partir de ce jour, personne n’osa plus lui poser de questions. » Matthieu 22, 41-45
Le Christ est le Fils de David (lignée humaine) mais il est aussi le Fils de Dieu (lignée divine) et quand David l’appelle « Mon Seigneur » alors qu’il est son ancêtre, il l’appelle mon Seigneur … non pas sur sa lignée terrestre mais sur sa lignée divine et c’est ce que n’ont pas compris les pharisiens et les docteurs de la Loi. Mais ne nous y trompons pas cette parole est aussi difficile à comprendre pour nous chrétiens.
Cette parole est aussi à mettre en pratique dans notre vie. C’est à dire que nous avons une hérédité qui est une hérédité terrestre et puis nous avons une autre hérédité qui est une hérédité divine … et qu’il ne faut pas en oublier une lors de notre passage sur cette terre. Ne sommes nous pas enfants des hommes par nos parents et enfants de Dieu, frère du Christ par notre baptême ?
« L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Romains 8,16.« Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ, vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ » Galates 3,26
La seule façon de ne pas oublier cette hérédité divine qui est en nous, c’est d’être attentif à Dieu, attentif à ses messages contenus dans les Ecritures et attentif à sa présence dans notre vie. En même temps, être attentif à Dieu, c’est être attentif à nos frères. L’un ne peut aller sans l’autre.
« Dieu, Père de tous, au-dessus de tous, qui agit par tous et demeure en nous tous Ephésiens 4,5-6 Dieu est en permanence pour tous et pour chacun avec le même amour.
» Quand les Pharisiens apprirent que Jésus avait réduit au silence les Sadducéens, ils se réunirent. Et l’un d’eux, un maître de la loi, voulut lui tendre un piège ; il lui demanda :
« – Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
Jésus lui répondit : «- Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.» C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et voici le second commandement, qui est d’une importance semblable : «- Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.»
Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. » Matthieu 22, 36-40
Au cœur de l’Evangile il y a ce double commandement. Nous sommes indissociables les uns des autres et, si nous négligeons le plus petit, le plus différent, le moins conforme … nous négligeons Dieu et nous négligeons aussi une part de nous-même. Cette attention aux autres c’est ce que l’on nomme la charité.
Une seule charité: être Un dans ce que l’on est; notre lignée terrestre et notre lignée divine doivent tendre à n’être qu’une. Il n’y a pas une charité pour Dieu et une autre différente pour les hommes. Un seul et même amour pour tous. C’est ce qu’on retrouve dans la messe de Gazinet avec « Travaillez à votre redressement », travaillez à faire que votre lignée terrestre et votre lignée d’enfant de Dieu soient les plus proches possibles … d’ailleurs il est même dit dans les Ecritures non pas le mot travail mais le mot « vocation »:
« Conduisez-vous d’une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés » Ephésiens 4,1
Un travail on le fait pour sa vie terrestre, pour gagner de l’argent, pour construire sa vie et contribuer au bien être de celles et ceux qui nous entourent. Une vocation c’est tout autre chose, c’est quelque chose qui nous attire et en même temps lorsqu’on la réalise, c’est quelque chose qui nous transcende et nous grandit.
Ayons la vocation d’être chrétien !!…
C’est cela qui est vraiment très important aujourd’hui encore; ayons cette vocation et « sans cesse sur le métier remettons notre ouvrage » parce que bien sûr personne n’est parfait. Appuyons nous pour cela sur ce que nous avons et sur ce que nous avons reçu … c’est à dire appuyons nous sur notre foi, sur notre baptême, sur notre espérance. Lorsque l’on s’appuie sur ces trois piliers, on rebondit dans le sens où Dieu souhaite nous conduire, le sens où Dieu souhaite que nous guidions notre vie.
Comme il y a la Trinité Père, Fils et Esprit, il y a aussi sur la terre la Foi, le Baptême et notre Espérance, tout cela dans la charité, pour suivre cette vie de chrétien qui nous est offerte et demandée; pour suivre cette vie qui nous amène à retrouver Dieu maintenant mais aussi à la fin de notre vie et à lui rendre notre âme, celle qu’il nous a confiée… »
« De qui est cette effigie demande le Christ en montrant la pièce romaine … et bien rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » Matthieu 22,21
La grande difficulté réside bien sûr dans l’application de la parole divine à la vie de tous les jours. Mais l’important est de chercher, d’essayer, de s’appliquer … Dieu, et toute sa compassion et sa tendresse pour l’humanité, sera le seul juge du chemin que nous aurons parcouru.
Dame Colette
Article paru dans journal « Le Gallican » 10.2016
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Ecouter l’homélie de la Fête de la Toussaint:
Epître : Apocalypse 7,2-12
Et je vis un autre ange qui montait de l’est et qui tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria avec force aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de ravager la terre et la mer : « Ne ravagez ni la terre, ni la mer, ni les arbres avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » On m’indiqua alors le nombre de ceux qui furent marqués au front du sceau de Dieu : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus du peuple d’Israël : douze mille de la tribu de Juda ; douze mille de la tribu de Ruben ; douze mille de la tribu de Gad ; douze mille de la tribu d’Asser ; douze mille de la tribu de Neftali ; douze mille de la tribu de Manassé ; douze mille de la tribu de Siméon ; douze mille de la tribu de Lévi ; douze mille de la tribu d’Issakar ; douze mille de la tribu de Zabulon ; douze mille de la tribu de Joseph ; douze mille de la tribu de Benjamin.
Après cela, je regardai encore et je vis une foule immense de gens que personne ne pouvait compter. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et avec des palmes à la main. Ils criaient avec force : « Le salut vient de notre Dieu, qui siège sur le trône, et de l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens et des quatre êtres vivants. Ils se jetèrent le visage contre terre devant le trône, et ils adorèrent Dieu en disant : « Amen ! Oui, la louange, la gloire, la sagesse, la reconnaissance, l’honneur, la puissance et la force sont à notre Dieu pour toujours ! Amen. »
Evangile : St Matthieu 5,1-12
« Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes,
car le Royaume des cieux est à eux !
Heureux ceux qui pleurent,
car Dieu les consolera !
Heureux ceux qui sont doux,
car ils recevront la terre que Dieu a promise !
Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande,
car Dieu exaucera leur désir !
Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui,
car Dieu aura de la compassion pour eux !
Heureux ceux qui ont le coeur pur,
car ils verront Dieu !
Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux,
car Dieu les appellera ses fils !
Heureux ceux qu’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande,
car le Royaume des cieux est à eux !
Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi.
Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous. »
Ecouter l’homélie du 23e Dim. après Pentecôte:
Epître: St Paul aux Philippiens 3,17-21; 4,1-3
Frères, imitez-moi tous. Nous avons donné l’exemple ; alors fixez vos regards sur ceux qui se conduisent selon cet exemple. Je vous l’ai déjà dit souvent et je vous le répète maintenant en pleurant : il y en a beaucoup qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Ils courent à leur perte, car leur dieu c’est leur ventre, ils sont fiers de ce qui devrait leur faire honte et ils n’ont en tête que les choses de ce monde. Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons que vienne notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il transformera notre misérable corps mortel pour le rendre semblable à son corps glorieux, grâce à la puissance qui lui permet de soumettre toutes choses à son autorité.
Mes chers frères, je désire tellement vous revoir ! Vous êtes ma joie et ma couronne de victoire. Et bien, mes amis, voilà comment vous devez demeurer fermes dans votre vie avec le Seigneur. Évodie et Syntyche, je vous en prie, je vous en supplie, vivez en bon accord dans la communion avec le Seigneur. Et toi aussi, mon fidèle collègue, je te demande de les aider ; elles ont en effet combattu avec moi pour répandre la Bonne Nouvelle, ainsi qu’avec Clément et tous mes autres collaborateurs, dont les noms se trouvent dans le livre de vie.
Evangile: St Matthieu 9,18-26
Pendant que Jésus leur parlait ainsi, un chef juif arriva, se mit à genoux devant lui et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose ta main sur elle et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit avec ses disciples.
Une femme, qui souffrait de pertes de sang depuis douze ans, s’approcha alors de Jésus par derrière et toucha le bord de son vêtement car elle se disait : « Si je peux seulement toucher son vêtement, je serai guérie ». Jésus se retourna, la vit et déclara : « Courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » Et à ce moment même, la femme fut guérie.
Jésus arriva à la maison du chef. Quand il vit les musiciens prêts pour l’enterrement et la foule qui s’agitait bruyamment, il dit : « Sortez d’ici, car la fillette n’est pas morte, elle dort. » Mais ils se moquèrent de lui. Quand on eut mis la foule dehors, Jésus entra dans la chambre, il prit la fillette par la main et elle se leva. La nouvelle s’en répandit dans toute cette région.