C’est à cela qu’il vous a appelés; il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces. Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche. Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice. Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. Car vous étiez comme des moutons égarés, mais maintenant vous avez été ramenés à celui qui est votre berger et qui veille sur vous.
Evangile: St Jean 10,11-16
Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. L’homme qui ne travaille que pour de l’argent n’est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui appartiennent pas. Il les abandonne et s’enfuit quand il voit venir le loup. Alors le loup se jette sur les brebis et disperse le troupeau. Voilà ce qui arrive parce que cet homme ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger.
Puisqu’il est Notre Père à tous alors nous sommes frères et sœurs en Christ
Nous avons le même Dieu et nous sommes en chemin pour une même éternité.
Devant toutes ces certitudes, il est impossible de ne pas voir l’Eglise comme Une, Sainte et Universelle. C’est d’ailleurs comme cela que « Le Credo » présente l’Eglise de Dieu.
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » dit le Seigneur (Mt 18,20)
Les moments de prières partagées sont pour chacun et chacune une avancée vers la culture de la rencontre et non vers une culture de division. Nous regardons ce qui nous unit au lieu de ce qui nous divise et nous nous appuyons sur les relations tissées entre chrétiens de différentes confessions pour nous nourrir chacun dans nos communautés de la richesse de nos échanges.
Ouvrir son cœur à la différence est un vrai Bonheur!
Ne donnons pas prise à ceux qui veulent nous diviser, nous faire disparaître … car ils se pensent supérieurs et seuls détenteurs de la vraie Foi … comme si Dieu pouvait être enfermé !!
l’Esprit souffle où il veut. (Jean 3,8)
Nous, nous sommes grandis de nos partages entre chrétiens de différentes confessions et nous cultivons » la Sainte liberté des enfants de Dieu ».
« Là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. » (II Co, 3,17)
Continuons donc notre chemin de partages, d’amitié, de prières … tout en gardant conscience des exigences fraternelles que cela implique et tous unis dans le même Esprit, témoignons de notre fraternité
Dame Colette +
Aubrey qui a suivi le catéchisme à la chapelle et nous rejoint régulièrement pour les célébrations a fait le Jour de Pâques sa « Profession de Foi » entouré de toute sa famille. Il est accompagné régulièrement aux célébrations par sa maman ainsi que par son papa dès que son travail lui permet de se libérer.
C’est la Foi des parents, parrain et marraine qui est là pour demander le sacrement de Baptême pour le petit enfant.
Au moment de la Profession de Foi, c’est le jeune qui s’engage lui-même dans une vie chrétienne. Il reconnait les valeurs chrétiennes et s’engage à les vivre et les partager. Ces valeurs sont résumées dans le CREDO et dans le double commandement:
« Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.» Et voici le second commandement : «Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.» Il n’y a pas d’autres commandements plus importants que ces deux-là. » (Marc 12, 30-31)
Ensuite l’Evêque confirme cette Foi et renouvelle les sept dons de l’Esprit Saint sur le nouveau confirmant afin de le soutenir et de l’accompagner dans sa voie chrétienne tout au long de sa vie. C’est alors le sacrement de la « Confirmation ».
Mes frères, éliminez en vous ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié. Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité.
Evangile: St Marc 16, 1-7
Quand le jour du sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des huiles parfumées pour aller embaumer le corps de Jésus. Très tôt le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. Elles se disaient l’une à l’autre : « Qui va rouler pour nous la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » Mais quand elles regardèrent, elles virent que la pierre, qui était très grande, avait déjà été roulée de côté. Elles entrèrent alors dans le tombeau ; elles virent là un jeune homme, assis à droite, qui portait une robe blanche, et elles furent effrayées. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé. Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : «Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit».
Bénédiction du Feu Nouveau et du Cierge Pascal, Bénédiction de l’Eau des Baptêmes.
« Dieu, qui avez illuminé cette Nuit Sainte par la Gloire de la Résurrection de votre Fils, notre Seigneur, maintenez en nous l’Esprit que vous nous avez donné pour faire de nous vos enfants et que renouvelés de corps et d’âme, nous vous servions sans défaillance »
Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on connaît Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ; il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom. Il a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, se mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père : « Jésus est le Seigneur ! »
Evangile : St Matthieu 21, 1-9
Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près du village de Bethfagé, sur le mont des Oliviers, Jésus envoya en avant deux des disciples : « Allez au village qui est là devant vous, leur dit-il. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Si l’on vous dit quelque chose, répondez : «Le Seigneur en a besoin.» Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela arriva afin que se réalisent ces paroles du prophète :
« Dites à la population de Sion : Regarde, ton roi vient à toi, plein de douceur, monté sur une ânesse, et sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Les disciples partirent donc et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent leurs manteaux sur eux et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les mettaient sur le chemin. Les gens qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Gloire au Fils de David ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Gloire à Dieu dans les cieux ! »
Il est écrit, en effet, qu’Abraham eut deux fils, l’un d’une esclave, Agar, et l’autre d’une femme libre, Sara. Le fils qu’il eut de la première naquit conformément à l’ordre naturel, mais le fils qu’il eut de la seconde naquit conformément à la promesse de Dieu. Ce récit comporte un sens plus profond : les deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, représentée par Agar, est celle du mont Sinaï ; elle donne naissance à des esclaves. Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l’actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère. En effet, l’Écriture déclare :
« Réjouis-toi, femme qui n’avais pas d’enfant ! Pousse des cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement ! Car la femme abandonnée aura plus d’enfants que la femme aimée par son mari . »
Quant à vous, frères, vous êtes des enfants nés conformément à la promesse de Dieu, tout comme Isaac. Autrefois, le fils né conformément à l’ordre naturel persécutait celui qui était né selon l’Esprit de Dieu, et il en va de même maintenant. Mais que déclare l’Écriture ? Ceci : « Chasse cette esclave et son fils ; car le fils de l’esclave ne doit pas avoir part à l’héritage paternel avec le fils de la femme née libre. » Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de celle qui est esclave, mais de celle qui est libre.
Evangile : St Jean 6, 1-15
Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée, appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? » . Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes? » Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.
Puisque vous êtes les enfants que Dieu aime, efforcez-vous d’être comme lui. Que votre façon de vivre soit inspirée par l’amour, à l’exemple du Christ qui nous a aimés et a donné sa vie pour nous, comme une offrande et un sacrifice dont l’agréable odeur plaît à Dieu.
Vous appartenez au peuple de Dieu, par conséquent il ne convient pas qu’une forme quelconque d’immoralité, d’impureté ou d’envie soit même mentionnée parmi vous. Il n’est pas convenable non plus que vous prononciez des paroles grossières, stupides ou sales. Adressez plutôt des prières de reconnaissance à Dieu. Sachez-le bien : aucun être immoral, impur ou avare n’aura jamais part au Royaume du Christ et de Dieu.
Que personne ne vous égare par des raisonnements trompeurs : ce sont de telles fautes qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui s’opposent à lui. N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là. Vous étiez autrefois dans l’obscurité ; mais maintenant, par votre union avec le Seigneur, vous êtes dans la lumière. Par conséquent, conduisez-vous donc en fils de lumière, car la lumière produit toute sorte de bonté, de droiture et de vérité.
Evangile : St Luc 11, 14-28
Jésus était en train de chasser un esprit mauvais qui rendait un homme muet. Quand l’esprit mauvais sortit, le muet se mit à parler et, dans la foule, les gens furent remplis d’étonnement. Cependant, quelques-uns dirent : « C’est Bélzébuth, le chef des esprits mauvais, qui lui donne le pouvoir de chasser ces esprits ! » D’autres voulaient lui tendre un piège : ils lui demandèrent de montrer par un signe miraculeux qu’il venait de Dieu. Mais Jésus connaissait leurs pensées ; il leur dit alors : « Tout royaume dont les habitants luttent les uns contre les autres finit par être détruit, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si donc Satan est en lutte contre lui-même, comment son royaume pourra-t-il se maintenir ? Vous dites, en effet, que je chasse les esprits mauvais parce que Bélzébuth m’en donne le pouvoir. Si je les chasse de cette façon, qui donne à vos partisans le pouvoir de les chasser ? Vos partisans eux-mêmes démontrent que vous avez tort ! En réalité, c’est avec la puissance de Dieu que je chasse les esprits mauvais, ce qui signifie que le Royaume de Dieu est déjà venu jusqu’à vous.
« Quand un homme fort et bien armé garde sa maison, tous ses biens sont en sûreté. Mais si un homme plus fort que lui arrive et s’en rend vainqueur, il lui enlève les armes dans lesquelles il mettait sa confiance et il distribue tout ce qu’il lui a pris.
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; et celui qui ne m’aide pas à rassembler disperse. »
« Lorsqu’un esprit mauvais est sorti d’un homme, il va et vient dans des espaces déserts en cherchant un lieu où s’établir. S’il n’en trouve pas, il se dit alors : «Je vais retourner dans ma maison, celle que j’ai quittée.» Il y retourne et la trouve balayée, bien arrangée. Alors il s’en va prendre sept autres esprits encore plus malfaisants que lui ; ils reviennent ensemble dans la maison et s’y installent. Finalement, l’état de cet homme est donc pire qu’au début. »
Jésus venait de parler ainsi, quand une femme s’adressa à lui du milieu de la foule : « Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité ! ». Mais Jésus répondit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique ! »