Les partages bibliques reprendront à la chapelle à partir du Jeudi 17 Septembre. A très bientôt.


Les partages bibliques reprendront à la chapelle à partir du Jeudi 17 Septembre. A très bientôt.
Selon les consignes gouvernementales nous pourrons vous accueillir à nouveau à la chapelle ce Dimanche pour célébrer ensemble la présence de l’Esprit Saint parmi nous.
Toujours confinés pour ce moment important de la liturgie chrétienne .. peu importe nous avons célébré la messe de l’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ tous les deux mais toutes et tous vous étiez présents en nos coeurs et vos intentions reçues par téléphone ou mail ont été portées à Dieu lors de la célébration.
Epître : Actes des Apôtres 1, 1-11
Dans mon premier livre, j’ai raconté tout ce que Jésus a fait et enseigné dès le début jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel. Avant d’y monter, il donna ses instructions, par la puissance du Saint-Esprit, à ceux qu’il avait choisis comme apôtres. En effet, après sa mort, c’est à eux qu’il se montra en leur prouvant de bien des manières qu’il était vivant : pendant quarante jours, il leur apparut et leur parla du Royaume de Dieu. Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur donna cet ordre : « Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, le don que je vous ai annoncé. Car Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit . » Ceux qui étaient réunis auprès de Jésus lui demandèrent alors : « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de savoir quand viendront les temps et les moments, car le Père les a fixés de sa seule autorité . Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde . » Après ces mots, Jésus s’éleva vers le ciel pendant que tous le regardaient ; puis un nuage le cacha à leurs yeux. Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu y partir. »
Evangile selon Saint Marc 16, 14-20
Enfin, Jésus se montra aux onze disciples pendant qu’ils mangeaient ; il leur reprocha de manquer de foi et de s’être obstinés à ne pas croire ceux qui l’avaient vu vivant. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici à quels signes on pourra reconnaître ceux qui auront cru : ils chasseront des esprits mauvais en mon nom ; ils parleront des langues nouvelles ; s’ils prennent des serpents dans leurs mains ou boivent du poison, il ne leur arrivera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. » Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Les disciples partirent pour annoncer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur les aidait dans ce travail et confirmait la vérité de leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient.
Petite réflexion toute trouvée puisque nous sommes dans le temps de l’Ascension.
Nous espérons que vous allez bien et que ce confinement imposé pour notre santé ne vous a pas été trop difficile. Nous ne pensions pas qu’il dure si longtemps alors voici une petite réflexion pour un « Partage biblique » encore confiné
« Ascension et Filiation »
Pendant les 40 jours qui suivent Pâques, Jésus se montre à ses proches pour leur prouver, que depuis sa mort et sa résurrection, il est vivant d’une autre Vie. Il se sert aussi de ce temps pour les enseigner encore et encore sur le royaume de Dieu comme il le faisait quand il était avec eux.
Lors d’un dernier repas, il leur demande de rester encore un peu à Jérusalem pour recevoir le Don promis par le Père: un baptême dans l’Esprit qui va les investir d’une mission de témoins et leur donner la force et le courage de la réaliser. C’est la Pentecôte. Ils seront alors prêts à partir dans le monde, témoigner à tous de la réalité d’un Dieu d’Amour, bienfaisant avec l’humanité et le monde terrestre, proche de ses soucis et tracas quotidiens, proches de ses joies et à l’écoute de ses prières comme le Christ l’était lors de son passage sur terre.
Il ne s’agit pas de restaurer le passé et de remettre la Loi au centre de la vie des hommes mais d’ouvrir un avenir inédit empli des vertus laissées par le Christ.
Encore aujourd’hui, Il nous montre le chemin à suivre car c’est ce même baptême dans l’Esprit que donne l’Eglise, ce même baptême qui nous remplit toujours aujourd’hui des forces et des dons de l’Esprit Saint:
dons de sagesse et d’intelligence – dons de conseil et de force – dons de science et de piété – don de la crainte d’offenser Dieu.
Des mots qui ne sont pas à lire avec notre intellect humain mais qui sont à découvrir et à pratiquer par l’intelligence du cœur.
Nous sommes invités à être témoins … et passeurs nous aussi de ses mêmes valeurs laissées par le Christ il y a un peu plus de 2000 ans, toutes les valeurs qui libèrent l’homme de la servitude et ouvrent son âme et son cœur.
L’Ascension c’est le Christ qui trace la voie nouvelle pour l’humanité. Il y a un avant et il y a un après l’Ascension.
Le Christ en Gloire, aux portails des églises exprime cette réalité spirituelle et céleste. Il nous invite à le rejoindre par les actions de nos vies, il nous invite à une nouvelle espérance. Nous sommes humains, limités et imparfaits et nous sommes attendus dans cette élévation de plénitude pour partager ce bonheur éternel.
L’Ascension, c’est la Promesse qui se réalise et le Christ premier d’entre les hommes fait ce chemin de la Résurrection. L’Esprit en nos coeurs, c’est la Grâce qui vient de Dieu pour nous accompagner dans ce long chemin.
« Vous serez baptisés dans l’Esprit et vous serez mes témoins » (Actes I,8)
Aujourd’hui encore cette parole résonne en nos cœurs et en nos âmes,
le Seigneur nous attend dans son sillage !
Prenez soin de vous et de celles et ceux qui vous entourent. En union de prières
Colette +
Une année n’est pas coutume .. un nouveau texte de Mgr Thierry Teyssot pour chacun, chacune en ce jour de Pâques
« La résurrection du Christ d’entre les morts, qu’est-ce que cela signifie ? Victoire des forces de la vie sur celles de la mort, de l’amour sur la haine, de la lumière sur les ténèbres. Voilà pour l’essentiel ! Toutes les Églises de l’univers chrétien célèbrent aujourd’hui cette victoire unique dans l’histoire de l’humanité ! Et comprenons bien qu’il ne s’agit pas de la « réanimation d’un cadavre »… La résurrection du Christ c’est autre chose, inexplicable à l’échelle de la raison ! Changeant parfois d’apparence, apparaissant et disparaissant comme un esprit, pourtant ses apôtres le touchent et mangent avec lui, Jésus ressuscité est toujours le même, mais quelque chose en lui a changé !
Les apparitions de Marie dans le monde aident à le comprendre : blonde avec les yeux bleus à Lourdes, brune avec les yeux noirs à Fatima, blanche ou noire, finalement à la portée des peuples et des cultures qu’elle tente de rejoindre ! Depuis l’autre réalité elle peut revêtir n’importe qu’elle forme, il n’ y a plus de limites !
Difficile bien sûr pour nous de le comprendre parce que nous appartenons à un monde où les limites sont partout. Dans notre esprit, notre corps aussi, sujet à la maladie, à la fatigue et à la mort. Et l’actualité avec le confinement et la crise sanitaire touchant les personnes les plus fragiles nous le rappelle hélas, tous les jours !
A l’image de la souffrance de Jean Valjean dans le roman des Misérables en lutte avec sa conscience pour venir à bout d’un cruel dilemme, nous nous débattons avec nos peurs et nos doutes. Le Christ aussi ! Il n’y est pas étranger, sinon il n’aurait pas partagé la condition humaine, il aurait triché avec la vie. Mais ce n’est pas le cas ! La puissance d’évocation de Victor Hugo dans son roman le fait surgir : « Ainsi se débattait sous l’angoisse cette malheureuse âme. Dix-huit cents ans avant cet homme infortuné, l’être mystérieux, en qui se résument toutes les saintetés et toutes les souffrances de l’humanité, avait aussi lui, pendant que les oliviers frémissaient au vent farouche de l’infini, longtemps écarté de la main l’effrayant calice qui lui apparaissait ruisselant d’ombre et débordant de ténèbres dans les profondeurs pleines d’étoiles »
Je trouve qu’il y a du souffle dans ces mots de Victor Hugo. Il ressent et voit ce que d’autres ne voient pas, comme souvent les grands artistes, peintres, poètes ou musiciens.
La résurrection du Christ c’est un souffle vivifiant qui balaye tout sur son passage. Pour les apôtres, Jésus ressuscité devient une certitude, vivante, telle qu’ils n’ont plus peur !
C’est parce que le Christ est ressuscité qu’il est Dieu. Quoiqu’il ait pu dire et faire auparavant, c’est sa résurrection d’entre les morts qui illumine tout le reste. Notre vie même, nos idéaux, nos belles actions, notre amour, finalement tout n’a de sens et de résonance dans l’absolu que parce que la vie est éternelle.
Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et à tous. »
Mgr Thierry Teyssot, Evêque Eglise gallicane, Tradition apostolique de Gazinet
A la demande de plusieurs paroissiens, Célébration de Pâques en direct de la chapelle demain à 10h30 sur compte facebook colette mure.
Ce sera une grande première pour nous.
Le confinement obligatoire et bien nécessaire nous pousse à nous réinventer et à nous dépasser pour être ensemble dans la prière en ce jour de Pâques 2020.
Bien fraternellement et en union de prières avec toutes les communautés chrétiennes… et à demain en live si vous souhaitez nous rejoindre…
Colette +
Jésus-Christ aime l’humanité jusqu’au bout, ne la renie jamais… même sous les coups et les insultes, même aux portes de la mort.
“Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”;
“Je remets mon Esprit entre tes mains”
Comment en est on arrivé là ?
Jésus commence sa vie publique 3 ans auparavant. Il enseigne, touche les lépreux, guérit les malades, exorcise les esprits mauvais, parle et réconforte, écoute et fait des prédictions… ça plaît à la foule des hommes… mais ça déplaît aux grands prêtres et aux autorités de l’époque qui craignent pour leur autorité et le calme du pays car Jésus mobilise les foules de plus en plus … et puis il y a la résurrection de Lazare … goutte qui fait déborder le vase… elle préoccupe les autorités du Temple et les puissants. « Il va prendre notre place » pensent-ils. Toute cette agitation va aussi déplaire aux Romains qui vont craindre que le peuple remette en cause leur autorité sur le pays… Ce Christ ne se dit-il pas nouveau Roi ?… alors les grands prêtres et les autorités décident ensemble de faire mourir cet homme qui se dit « envoyé de Dieu »…
L’affirmation de Caïphe: « il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas »
La foule de son côté ovationne le Christ, le précède avec des branches de rameaux. Elle voit en Lui quelqu’un qui va la délivrer de toutes les oppressions physiques, morales … mais aussi des Romains qui l’opprime.
Le Christ se sait incompris, aussi bien par la foule que par les autorités religieuses et politique. Son royaume n’est pas de ce monde.
Jésus répondit : « Mon royaume n’appartient pas à ce monde ; si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour empêcher qu’on me livre aux autorités. Mais non, mon royaume n’est pas d’ici-bas. » ( Jean 18,36)
Alors … à l’heure même où on cherche à l’arrêter et à le faire disparaître, Le Christ institue le moyen de rester éternellement parmi les hommes! … en l’Eucharistie.
Paul Aux Corinthiens 1. 11, 23-25 : « En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain 24 et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » 25 De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi . »
C’est la peur, l’incompréhension, l’abandon, l’égoïsme, l’orgueil, la vanité, la trahison, le mensonge, la lâcheté…. qui vont crucifier Jésus.
C’est difficile pour Lui
Alors le Christ s’en remet à son Père, en confiance, pour aller sceller le destin de l’humanité.
Après la mort et la résurrection du Christ la vie ne sera plus comme avant. Le tombeau vide est signe d’un monde nouveau: la mort a été vaincue.
Station 1 : Jésus est condamné à mort
Il s’abandonne à Pilate qui le juge.
Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. Personne ne lui enlève la vie, mais il l’offre de lui même, selon le commandement de son Père. »
(Jean 12, 27) « Maintenant mon coeur est troublé. Et que dirai-je ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure de souffrance ? Mais c’est précisément pour cette heure que je suis venu.
Station 2 : Jésus est chargé de sa croix
La mort sur la croix: le pire des châtiments de l’époque; l’humiliation de Jésus jusqu’au bout par ceux qui désirent sa mort.
Jésus porte sa croix: ce sont nos douleurs, nos égarements, nos maladies, nos péchés dont il se charge.
(Matthieu 16, 24) Puis Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive.
station 3 : Jésus tombe sous le poids de sa croix
C’est un lourd fardeau qui pèse sur Lui. Il tombe écrasé par le poids des errances et des fautes du monde.
Ils me détestent parce que je veux la justice et me rendent le mal pour le bien.
Psaume 37: « Ne m’abandonne pas Seigneur, mon Dieu. Ne t’éloigne pas, secoure-moi vite, sauve moi. »
Station 4 : Jésus rencontre Marie, sa mère
Mon enfant pourquoi m’as tu fait cela ?… sûrement cri de désespoir de Marie à son Fils… incompréhension
Jésus pourrait alors répondre comme il l’a déjà fait enfant à 12 ans … « je me dois aux affaires de mon Père » (Luc 2, 48-49)
Vous qui passez sur le chemin, arrêtez! voyez s’il est une douleur comparable à la mienne…. Ô Vierge ta douleur est grande comme la mer. (Lamentations 1, 12 et 2, 5, 13)
Vous qui pouvez comprendre nos douleurs Marie, intercédez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort.
Station 5 : Jésus est aidé par Simon de Cyrène
Le chrétien comme le Christ a besoin des autres pour suivre sa route. Portons les fardeaux les uns des autres … nous sommes indissociables.
Le chrétien ne peut arriver à sa rédemption sans se soucier des autres.
« aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés » dit le Seigneur
Station 6 : Une femme essuie le visage de Jésus
Plus de deux mille an après on parle encore de cette femme « Véronique » et de ce geste de compassion qui a bravé les quolibets et les sarcasmes. Une amie fidèle qui ne craint pas de s’affirmer quand la cause du Christ semble être perdue.
Comment le traduire aujourd’hui …. aucun acte de bonté ou de compassion n’est en oubli dans le royaume des cieux.
Osons affirmer nous aussi que nous sommes chrétiens.
Station 7 : Jésus tombe pour le deuxième fois
De multiples chutes guettent l’être humain dans sa vie. Le Christ qui se charge de nos fautes fléchit sous le poids. Comme Lui, gardons confiance et Foi en Dieu devant les difficultés
« ..c’est pour toi que je suis couvert de honte. Je suis devenu un étranger pour mes frères parce que le zèle de Ta Maison me dévore. Mais de ma souffrance et de mes malheurs, Seigneur tu me relèveras. » (Psaume 68)
Station 8 : Jésus rencontre des femmes de Jérusalem
Il est beaucoup relaté la présence des femmes sur le chemin de croix; c’est dire la place que Jésus leur accordait, l’attention qu’il leur portait en un temps où ce n’était pas habituel.
Formez en nous une âme généreuse comme la votre qui voit et comprend la peine des autres et leur vient en aide
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi mais sur vous et vos enfants »
Station 9 : Jésus tombe pour la troisième fois
« Seigneur, écoute ma prière, mon ennemi s’acharne à m’ôter la vie … alors je tends les bras vers toi … vois je suis à bout de souffle » (Psaume 142)
Dans la marche vers le bien, l’effort parait insurmontable. Malgré des temps d’arrêt, de reculs, de chutes parfois nous devons avancer toujours courageusement.
« Me voici, je viens Seigneur pour faire ta volonté » (Hébreux 10,5)
Station 10 : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Le Fils de l’homme s’en va comme il est venu.
« Chrétiens, dépouillez vous du vieil homme et revêtez l’homme nouveau créé à l’image de Dieu dans la justice et la sainteté » (Eph. 4,22)
Revêtir l’essentiel; rejeter la haine, les préjugés, l’hypocrisie, le mensonge, l’égoïsme… tout ce qui a tué Jésus … et suivre son enseignement tout amour et compassion.
Station 11 : Jésus est mis en croix
Alors même qu’on le tue, Jésus aime jusqu’au bout:
« Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23)
De midi à trois heures, les ténèbres couvrirent la terre.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné? » (Matthieu 27)
Le Christ au plus dur de ses douleurs doute …. aide nous Seigneur, lorsque notre vie est remplie d’épreuves à ne pas sombrer dans le doute.
Station 12 : Jésus meurt sur la croix
« Tout est fini, Père, je remets mon âme entre tes mains » (Luc 23)
Il ne renie pas les hommes et ne les condamne pas … il les aime encore au bout de la croix, jusqu’à son dernier souffle.
Christ devient le Pain Vivant du salut de nos âmes pour la vie éternelle.
Station 13 : Jésus est descendu de la croix et remis à Marie
« A ceci nous avons reconnu l’Amour, Il a donné sa vie pour nous »
Que je sente en mon coeur tout l’amour du Christ pour l’humanité et qu’il m’aide à garder droites ses voies.
Marie, coeur souffrant d’une mère qui recueille son fils sans vie. Douleur de martyre… Toi qui a connu une telle douleur, aide nous à supporter nos douleurs quotidiennes, nous t’en prions.
Station 14 : Jésus est mis au tombeau
Notre vieil homme a été enseveli avec le Christ afin que nous aussi nous soyons morts au péché. Par le baptême nous entrons avec lui dans une nouvelle vie, celle des enfants de Dieu.
En ce temps du vendredi soir jusqu’au matin de Pâques, Jésus va à la rencontre des âmes de ceux qui ont déjà vécus afin de leur annoncer à elles aussi le message de Dieu.
A propos du Jeudi Saint, il existe dans l’Evangile de Jean, un moment qui est trop souvent oublié. Plus particulièrement, c’est une des dernières paroles de Jésus que je voudrai mettre en évidence dans ces quelques lignes. Alors qu’il va vers le sacrifice de sa vie, il s’adresse à ses apôtres en ces termes :
« Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous aime. »
« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. » (Jean 15, 11-12 et 15)
Jésus en cet instant, ne leur dit pas, qu’ils sont des fidèles ou des disciples. Jésus ne se pose pas en chef spirituel qui met en place une Eglise. Au bout de cette soirée, où il institue l’Eucharistie, Jésus leur déclare : « VOUS ÊTES MES AMIS »
Ainsi le Christ place la dimension de l’Amour comme valeur essentielle de son enseignement. Cet amour est l’accomplissement des Ecritures. Par ces mots, c’est comme si le Christ nous prenait dans ses bras, pour nous dire ces mots au plus près de nous. « VOUS ÊTES MES AMIS » ainsi le Christ fonde son Eglise non pas sur la hiérarchie et l’obéissance. Il fonde son Eglise, l’Eglise Universelle, sur l’Amour, la confiance. « Ce que je vous commande, donc, c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jean 15, 17). Jésus ne fonde pas une troupe qui devra répandre son message. Le Christ transmet son amour à ses amis.
« VOUS ÊTES MES AMIS » Le mot « ami » recouvre une réalité très particulière. Un ami n’est pas parfait loin de là, il n’est pas non plus infaillible. Un ami est rarement héroïque ou exceptionnel. Non, un ami est un proche. Un ami, c’est quelqu’un sur qui on peut compter dans les joies et dans les difficultés. Un ami c’est quelqu’un qui peut chanter avec nous si on est dans la joie. C’est aussi quelqu’un qui pleure avec nous et qui nous console dans le malheur.
« VOUS ÊTES MES AMIS » Un ami c’est quelqu’un qui nous comprend sans qu’on ait besoin de parler. C’est celui aussi qui pardonne après une « brouille ». Un ami c’est celui qui est dans notre intimité, qui a notre tendresse. Il n’est pas besoin d’en dire plus, car nous avons chacun quelques personnes dans nos cœurs qui correspondent à cette définition.
« VOUS ÊTES MES AMIS » nous dit le Christ en ce Jeudi Saint et cette parole nous apporte réconfort et apaisement dans ce week-end Pascal 2020 marqué par le confinement. Cette parole est Espérance pour aujourd’hui mais encore plus pour demain.
Bonnes fêtes de Pâques à toutes et à tous
Père Robert
Epître: St Paul aux Philippiens 2, 5-11
Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on connaît Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ; il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom. Il a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, se mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père : « Jésus est le Seigneur ! »
Evangile : St Matthieu 21, 1-9
Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près du village de Bethfagé, sur le mont des Oliviers, Jésus envoya en avant deux des disciples : « Allez au village qui est là devant vous, leur dit-il. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Si l’on vous dit quelque chose, répondez : «Le Seigneur en a besoin.» Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela arriva afin que se réalisent ces paroles du prophète :
« Dites à la population de Sion :
Regarde, ton roi vient à toi,
plein de douceur, monté sur une ânesse,
et sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Les disciples partirent donc et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent leurs manteaux sur eux et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les mettaient sur le chemin. Les gens qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Gloire au Fils de David ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Gloire à Dieu dans les cieux ! »