Lève toi et marche !

Ecouter l’homélie du 18e Dimanche après la Pentecôte

Epitre St Paul aux Corinthiens: 1 Cor 1, 4-8

Je remercie sans cesse mon Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a accordée par Jésus-Christ. En effet, dans l’union avec le Christ, vous avez été enrichis de tous les dons, en particulier tous ceux de la parole et de la connaissance. Le témoignage rendu au Christ a été si fermement établi parmi vous 7 qu’il ne vous manque aucun don de Dieu, à vous qui attendez le moment où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra. C’est lui qui vous maintiendra fermes jusqu’au bout pour qu’on ne puisse vous accuser d’aucune faute au jour de sa venue.

Evangile St Mathieu 9, 1-8

Jésus monta dans la barque, refit la traversée du lac et se rendit dans sa ville. Quelques personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Quand Jésus vit leur foi, il dit au paralysé : « Courage, mon fils ! Tes péchés sont pardonnés ! » Alors quelques maîtres de la loi se dirent en eux-mêmes : « Cet homme fait insulte à Dieu ! » Jésus discerna ce qu’ils pensaient et dit : « Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées ? Est-il plus facile de dire : «Tes péchés sont pardonnés», ou de dire : «Lève-toi et marche» ? Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés. » Il dit alors au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi ! » L’homme se leva et s’en alla chez lui. Quand la foule vit cela, elle fut remplie de crainte et loua Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes.

 

 

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Le jardin, image de la réalité céleste

Le jardin , image de la réalité céleste

Avec la période de Pâques, il y a le printemps qui arrive et nous invite à sortir de nos enfermements. Avec ce temps, il est un lieu qui reprend vie avec nous c’est le jardin. Notre jardin peut se réduire à quelques pots de fleurs ou s’étendre sur de beaux et grands espaces, nous sommes toutes et tous des jardiniers dans l’âme. Il n’est qu’à voir comment les jardineries sont pleines de gens de tous âges et de toutes conditions. C’est le retour à la terre et il y a de la joie dans cette activité qui nous replace au contact de la nature et du vivant.
Le jardin est toujours un espace protégé des vents, avec une orientation favorable et une terre riche naturellement ou par les apports de ses jardiniers. Toutes ces qualités réelles d’un jardin sont celles que chacun voudrait donner à sa vie 1. Produire des beaux et bons fruits ou légumes afin de nourrir sa famille et ses amis. Avoir de belles fleurs et de beaux arbres pour que cet espace soit un lieu de repos apprécié de tous, il y a bien un idéal du jardin qui est partagé dans tous les pays du monde.
Le jardinage est un véritable bonheur et je sais que parmi nos religieux gallicans il y a beaucoup de jardiniers qui chérissent tout particulièrement cette activité. Bécher, biner, sarcler, buter, amender autant de gestes et d’attentions pour les légumes et pour les fleurs de nos jardins. Quelle joie, de bon matin, de découvrir le jour qui se lève et la nature qui sort de la nuit. Car le jardin c’est aussi le chant des oiseaux, la trace du hérisson (ou de la tortue) ou encore le lapin qui broute les salades. On se sent revivre, on respire un air pur et notre être tout entier vivre au rythme du vivant. Jean Marie Pelt ou Nicolas (dit le jardinier) on écrit des pages merveilleuses sur le bonheur d’être dans son jardin.
Loin des conventions et des représentations de la société, le jardin est un lieu et un temps où chacun se retrouve face à lui même, sans fard, sans artifice, avec simplement le souffle léger de l’instant présent. Avec simplement les gestes, souvent hérités de nos parents, qui nous rattachent à nos racines familiales et même bien au delà, lorsque nos lointains ancêtres ont créés l’agriculture. Dans une société, qui cherche des racines, il n’est pas surprenant de voir le succès des AMAP ou des jardins partagés jusqu’au cœur des grandes villes. Le jardin est véritable un axe qui aide l’Homme à se construire et surtout qui permet d’ETRE en vérité. Le jardin occupe une place aussi très importante dans les Ecritures et plusieurs moments forts se déroulent … dans un jardin. Et ce n’est pas un hasard.
Le premier des jardins c’est celui de l’Eden qui incarne le bonheur et l’harmonie des origines. Puis il y a le jardin des oliviers, qui est le cadre des tourments du Christ puis de sa trahison. Il y a enfin le jardin du matin de Pâques où Marie Madeleine cherche celui qui est ressuscité. Et elle le trouve finalement sous les traits… d’un jardinier. Comme si « le jardin devenait le signe discret mais réel de la présence divine » Le jardin est tout d’abord le lieu du bonheur « en grec, c’est le paradisios, le paradis, mot d’origine persane qui signifie « terrain planté d’arbres ». Il symbolise l’achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C’est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu) 1».
Le jardin des origines est celui décrit dès les premières lignes de la Bible.
Génèse 2, 8-15 « Ensuite le Seigneur Dieu planta un jardin au pays d’Éden, là-bas vers l’est, pour y mettre l’être humain qu’il avait façonné. Il fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect agréable et aux fruits délicieux. Il mit au centre du jardin l’arbre de la vie, et l’arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Un fleuve prenait sa source au pays d’Éden et irriguait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras. Le premier était le Pichon ; il fait le tour du pays de Havila. Dans ce pays, on trouve de l’or, un or de qualité, ainsi que la résine parfumée de bdellium et la pierre précieuse de cornaline. Le second bras du fleuve était le Guihon, qui fait le tour du pays de Kouch. Le troisième était le Tigre, qui coule à l’est de la ville d’Assour. Enfin le quatrième était l’Euphrate. Le Seigneur Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder. »
Dieu établit l’homme au cœur de ce jardin pour qu’il le cultive et qu’il le garde. Nous sommes directement au cœur de cette mission supérieure de l’homme : prendre soin de ce jardin qui est débordant de toutes les bénédictions de Dieu.
Cet espace de bonheur absolu sera aussi, le lieu de la séparation de l’homme avec Dieu. Adam et Eve sont chassés du paradis terrestre et des anges sont placés par Dieu pour en interdire l’entrée. Toutes les mythologies évoquent cette séparation, cette chute ou cette perte et la nostalgie des paradis perdu hante les hommes depuis des millénaires. Le jardin est ensuite souvent cité par les prophètes de l’Ancien Testament pour évoqué la création divine et pour évoqué le Tout Puissant sous la forme d’un jardin, d’un oasis, d’une terre de fertilité « où coule le lait et le miel ». Il est encore très présent dans le Cantique des cantiques avec des passages d’une grande sensibilité et d’une grande beauté.
Le jardin apparaît aussi dans le nouveau Testament avec l’épisode douloureux du jardin des oliviers. Le Christ après avoir partagé le dernier repas avec ses apôtres se retire au jardin de Gethsémani pour prier. Moment de tentation, moment de souffrance et de détresse face à ce destin terrible qui vient. Moment où le Christ est seul car ces apôtres sont « endormis » et qu’ils ne peuvent le suivre là où il va. Ce jardin c’est aussi le lieu de la trahison de Judas et le commencement de la Passion.
Jean 18 1 « Après ces mots, Jésus s’en alla avec ses disciples de l’autre côté du ruisseau du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, celui qui le trahissait, connaissait aussi l’endroit, parce que Jésus et ses disciples y étaient souvent venus ensemble. Judas se rendit donc au jardin, emmenant avec lui une troupe de soldats et des gardes fournis par les chefs des prêtres et le parti des Pharisiens ; ils étaient armés et portaient des lanternes et des flambeaux. »

(Voir aussi Matt 26.47-56 ; Marc 14.43-50 ; Luc 22.47-53)

Le jardin fait ensuite un retour inattendu, au matin de Pâques, dans le récit de l’Evangile de Jean. Marie Madeleine cherche le Christ et se trouve face à la pierre roulée et au tombeau vide. Après avoir vu les anges dans le tombeau, elle voit Jésus mais elle ne le reconnaît pas (comme les pèlerins sur le chemin d’Emaüs) et elle le prend pour … un Jardinier.

Jean 20, 11-18 « Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait. Tandis qu’elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le tombeau ; elle vit deux anges en vêtements blancs assis à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus, l’un à la place de la tête et l’autre à la place des pieds. Les anges lui demandèrent : « Pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis. » Cela dit, elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais sans se rendre compte que c’était lui. Jésus lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle pensa que c’était le jardinier, c’est pourquoi elle lui dit : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le reprendre. » Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se tourna vers lui et lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » — ce qui signifie « Maître » —. Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est aussi votre Père, vers mon Dieu qui est aussi votre Dieu. » Alors, Marie de Magdala se rendit auprès des disciples et leur annonça : « J’ai vu le Seigneur ! » Et elle leur raconta ce qu’il lui avait dit.

Que dire face à cette image, le jardinier est exprimé au cœur des écritures comme la figure de la Résurrection. Il n’est pas de plus noble comparaison possible pour celles et ceux qui la passion du jardin. Le lien étroit qui existe entre la dimension terrestre et la dimension céleste à travers le jardin est une bénédiction pour tous les chrétiens. Ce lien est d’autant plus riche qu’il est partagé au delà des religions et des croyances. On pourrait aussi parler de la lune qui joue un rôle si important pour tous ceux qui sèment et qui plantent. Les dictons sont nombreux pour nous rappeler les bonnes actions à engager selon la période qui vient. Ce n’est donc pas non plus un hasard si la date de Pâques est définie par les phases de la lune en relation avec l’équinoxe de printemps. Le jardin est un symbole inépuisable en phase avec toute l’année liturgique et le rythme des saisons.

Le saint curé d’Ars disait « Le Saint-Esprit est comme un jardinier qui travaille notre âme ». Voilà une belle représentation pour traduire cette prière de la liturgie gallicane « travaillez à votre redressement » Notre âme est pareille à un jardin auquel il convient de sans cesse de prodiguer des soins. Laissons agir le jardinier de notre âme, ne soyons pas un terrain rebelle et coriace. Acceptons de porter ces fruits de charité et d’espérance. Tous ces symboles, ont une force de représentation beaucoup plus accessible à tous que bons nombres de discours théologiques. Il n’y a pas à se lancer dans des réflexions complexes pour comprendre l’enseignement de l’Eglise lorsqu’elle évoque le jardin. Il n’y a rien de particulier à faire, il n’y a qu’a ETRE.

Etre dans son jardin à l’écoute de ce qui est vivant dans la nature. Etre présent à se ressenti intérieur lorsque l’on est touché par le goût d’une fraise ou la beauté d’une rose. Etre en harmonie avec son jardin et en harmonie avec soi-même, c’est une façon d’être en prière et de vivre une présence au divin qui est présent partout et en tout.

Avant de conclure ce texte, en cette veille de Rameaux 2017, le jardin est encore au cœur de la liturgie. Il y a quelques instants, Dame Colette est allée, dans notre jardin, pour couper des rameaux de buis pour la célébration de demain. Encore une fois le jardin participe à l’unité de la terre et du ciel et les branches de buis bénis dans cette messe manifesteront la présence divine jusque dans les maisons pour une année entière.

Père Robert

1) Exposition Grand-Palais, à Paris, sur les jardins des grands peintres (Fragonard, Monet, Cézanne, Klimt, Picasso ou Matisse) 15 mars – 24 juillet 2017
2) Yvon garel : les lieux symboliques, le jardin dans la bible

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Bulletin Quatre Temps N°49

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Prenant cet homme par la main, il le guérit.

Ecouter l’homélie:

Epître : St Paul aux Ephésiens 3, 13-21

Par conséquent, je vous le demande, ne vous laissez pas décourager par les souffrances que j’éprouve pour vous : elles vous assurent un avantage glorieux.

C’est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu, le Père, dont dépend toute famille dans les cieux et sur la terre. Je lui demande que, selon la richesse de sa gloire, il fortifie votre être intérieur par la puissance de son Esprit, et que le Christ habite dans vos coeurs par la foi. Je demande que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour, pour être capables de comprendre, avec tous les Saints, quelle est la largeur et la longueur, la hauteur et le profondeur, connaître cette charité du Christ qui surpasse toute connaissance, de sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.

A Dieu qui a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la puissance avec laquelle il agit en nous, à Lui Gloire dans l’Église et dans le Christ Jésus, pour toutes les générations des siècles et des siècles. Amen.

 

Evangile : St Luc 14,1-11

Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d’hydropisie se tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Notre loi permet-elle ou non de faire une guérison le jour du sabbat ? » Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya.  Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, même le jour du sabbat ? ».  Ils furent incapables de répondre à cela.

Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : 

« Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l’un et l’autre vienne te dire : «Laisse-lui cette place.» Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : «Mon ami, viens t’asseoir à une meilleure place.» Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

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Baptême de Valentine (09.2017)

 

 

Valentine à la chapelle St Michel Archange le dimanche 17 Septembre pour son Baptême.
Petite fille adorable entourée de ses parents, parrain, marraine et de toute sa famille et moment de joie pour nous, religieux, d’accompagner Valentine dans son entrée dans la vie chrétienne. Elle devient avec nous tous « Membre du Christ ».
La foi nécessaire pour le Baptême n’est pas une foi complète ou parfaite, c’est la Foi des parents, parrain et marraine qui porte l’enfant et pour lui c’est un début appelé à se développer dans sa vie et dans l’Eglise par la grâce de Dieu.
Dame Colette
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Partage Biblique Oecuménique

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La Promesse, l’Alliance, l’Héritage, la Foi …

Ecouter l’homélie du 13 ème Dimanche après Pentecôte

Epître: St Paul aux Galates, 3,16-22

Eh bien, Dieu a fait ses promesses à Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule personne, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu. Mais si l’héritage que Dieu accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse. Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.

Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des anges qui se sont servis d’un intermédiaire. Mais un intermédiaire est inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en cause.

Cela signifie-t-il que la loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi. Mais l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de leur foi en Jésus-Christ.

 

Evangile : St Luc 17, 11-19

Tandis que Jésus faisait route vers Jérusalem, il passa le long de la frontière qui sépare la Samarie et la Galilée. Il entrait dans un village quand dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils se tinrent à distance et se mirent à crier : « Jésus, Maître, aie pitié de nous ! » Jésus les vit et leur dit : « Allez vous faire examiner par les prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. L’un d’entre eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu à haute voix. Il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, et le remercia. Cet homme était Samaritain. Jésus dit alors : « Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont les neuf autres ? Personne n’a-t-il pensé à revenir pour remercier Dieu, sinon cet étranger ? » Puis Jésus lui dit : « Relève-toi et va ; ta foi t’a sauvé. »

 

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Mariage Louise et Simon (07.2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel grand bonheur de marier ses enfants et de les voir heureux … c’est ce qui nous est arrivé avec le mariage de Simon qui s’est uni à Louise son amie depuis déjà de nombreuses années. Quelle émotion de le conduire à l’autel et de le confier à son père pour cette célébration de mariage.

Les mots manquaient aussi à Robert pour leur dire sa joie, les bénir, et leur souhaiter beaucoup de bonheur sous le regard bienveillant de Dieu et de l’assemblée.

Nous étions entourés de toutes nos familles et de nombreux amis accompagnaient Louise et Simon pour partager avec nous tous ce beau moment.

Dame Colette

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Ephatha !

« Ephatha »

Petit mot araméen qui signifie

« Ouvre toi »

Ce petit mot n’est pas prononcé souvent dans les Ecritures, seulement une fois lorsque Jésus s’adresse au sourd muet qui lui est amené.

Par ses gestes et ses bénédictions, par ses mots, par son écoute, par sa prière et ses silences, par ses choix conformes à la volonté de Dieu … par toute sa vie sur terre, Jésus nous affirme que Dieu est près de nous, à notre écoute, attentif à nos besoins, prenant soin de notre vie et secourant nos malheurs et nos défaillances humaines.

Son attention pour l’humanité et sa compassion pour chacun de nous sont sans limites.

Même lorsqu’il est traqué et qu’il veut se faire discret, Jésus, face à la détresse humaine ne peut pas rester les bras croisés.
Il soigne, guérit le corps et l’âme… et demande à l’homme de « s’ouvrir ».

Ce petit mot « Ephatha » est une demande qui se retrouve aussi lors du Baptême chrétien.

« Ephatha », dit le prêtre à l’âme de l’enfant baptisé…

« Ouvre toi » à Dieu … mais aussi « Ouvre toi » à la prière, « Ouvre toi » pour rencontrer et accueillir Sa Présence. « Ouvre toi » à ton chemin personnel, « Ouvre toi » à la rencontre avec les autres, « Ouvre toi » à l’avenir, « Ouvre toi » aux changements, « Ouvre toi » à la différence. « Ouvre toi » à aimer.

Ne reste pas bloqué sur un passé qui enferme, ne reste pas dans la solitude de la vie, n’attends pas d’être aimé mais aime le premier.

Que le « Ouvre toi » adressé au sourd muet dans l’Evangile de Marc (Marc 7,31-37) et à chacun de nous aujourd’hui nous rende réceptif à la Parole de Dieu et ardent à son témoignage.. Qu’il soit pour nous aussi notre guérison !

C’est la grâce que je nous souhaite en cette fin d’année en l’attente de la venue de ce petit enfant, Fils de Dieu qui nous ouvre déjà les portes de la Vie.

Dame Colette +

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« le Christ ouvre nos oreilles à la Parole de Dieu »

Ecouter l’homélie du 11éme Dimanche après la Pentecôte

Epître de St Paul: 1 Co 15, 1-10

Frères, je désire vous rappeler maintenant la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous êtes fermement attachés. C’est par elle que vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement, vous auriez cru inutilement.

Je vous ai transmis avant tout cet enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos péchés, comme l’avaient annoncé les Écritures ; il a été mis au tombeau et il est revenu à la vie le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures ; il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents de ses disciples à la fois, la plupart d’entre eux sont encore vivants, mais quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.

Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme. Je suis en effet le moindre des apôtres; à vrai dire, je ne mérite même pas d’être appelé apôtre, car j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les autres apôtres, non pas moi, en réalité, mais la grâce de Dieu qui agit en moi.

 

Evangile de St Marc 7, 31-37

Jésus quitta ensuite le territoire de Tyr, passa par Sidon et revint vers le lac de Galilée à travers le territoire des Dix Villes. On lui amena un homme qui était sourd et avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui. Alors Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule ; il mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et lui toucha la langue avec sa propre salive. Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme : «  Effata ! » ce qui signifie « Ouvre-toi ! ». Aussitôt, les oreilles de l’homme s’ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à parler normalement. Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle. Et les gens étaient impressionnés au plus haut point ; ils disaient : « Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait même entendre les sourds et parler les muets ! »


 

 

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