Chrétien en temps de Covid-19

La crise sanitaire que nous vivons maintenant depuis plus de 16 mois perturbe nos habitudes, altère parfois notre réflexion, réduit la liberté de nos vies, irrite nos caractères …
De ce fait des jugements nombreux et souvent implacables tombent, considérant certains comme complotistes, d’autres comme incapables.
En tant que Chrétien que penser de tout ça ?
Cherchons encore une fois une réponse dans les Ecritures. Elles nous tracent le chemin, celui où Dieu nous invite pour aller jusqu’à Lui.

Dieu offre le salut à tous. Il retient pour cela le moindre de nos gestes amicaux, de nos paroles rassurantes, de nos actions fraternelles

«Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez le Royaume … car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire … «Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire? … Dieu leur répondra : «Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» Matthieu 25,34-40

Le regard de Dieu trouve en nous le meilleur, si petit soit-il.

Il ne juge pas, Il Aime.

Ses paroles nous guérissent, nous portent, nous grandissent et nous redisent notre capacité à faire le bien, à voir le bien. Dieu nous invite à poser sur les autres des regards bienveillants.
En ce temps de pandémie et d’irritabilité générale, retrouvons un peu de calme intérieur, arrêtons les polémiques, les critiques et le dénigrement à tout va … qui n’ont pas de place dans la vie du chrétien.
Construisons ensemble, chacun, chacune où nous sommes un monde plus ouvert, plus tolérant, à l’écoute de soi … et des autres.

La fraternité et la bienveillance, enjeux de société .. y’a urgence !

En union de cœur et de prières … Bel été

Dame Colette +

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Célébration de funérailles

Il est rare pour notre chapelle d’avoir des demandes de funérailles. Plus souvent nous accompagnons en leur dernière demeure des paroissiens par une participation à leur célébration ou bien par l’absoute au cimetière.

Lundi 26 Avril nous avons célébré, selon ses dernières volontés, les funérailles de Mr Robert Servy (1941-2021) en la chapelle du CHU de St Etienne. Gallican convaincu et généreux bienfaiteur de notre Eglise, c’était aussi un ami de longue date. Qu’il repose dans la tendresse de Dieu !

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Pasteur et don de soi !

Homélie du 2è Dimanche après Pâques

Epître du Bon Apôtre Pierre 1,2,21-25

C’est à cela qu’il vous a appelés; il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces. Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche. Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice. Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. Car vous étiez comme des moutons égarés, mais maintenant vous avez été ramenés à celui qui est votre berger et qui veille sur vous.

Evangile: St Jean 10,11-16

Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. L’homme qui ne travaille que pour de l’argent n’est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui appartiennent pas. Il les abandonne et s’enfuit quand il voit venir le loup. Alors le loup se jette sur les brebis et disperse le troupeau. Voilà ce qui arrive parce que cet homme ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger.

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Pâques, Christ ressuscité nous entraine à sa suite.

Homélie Pâques 2021

Epître: St Paul aux Corinthiens 1, 5, 7-8

Mes frères, éliminez en vous ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié. Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité.

Evangile: St Marc 16, 1-7

Quand le jour du sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des huiles parfumées pour aller embaumer le corps de Jésus. Très tôt le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. Elles se disaient l’une à l’autre : « Qui va rouler pour nous la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » Mais quand elles regardèrent, elles virent que la pierre, qui était très grande, avait déjà été roulée de côté. Elles entrèrent alors dans le tombeau ; elles virent là un jeune homme, assis à droite, qui portait une robe blanche, et elles furent effrayées. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé. Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : «Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit».

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Samedi Saint : jour de silence ?

L’autel est en attente, plus de célébration de l’Eucharistie entre le soir du Jeudi Saint et la Résurrection. Les linges et nappes sont enlevés, le tabernacle est ouvert … tout semble sommeiller ou plutôt … tout attend avec Foi et espérance.

Que se passe t il ? Aujourd’hui grand silence sur la terre ; grand silence et impression de solitude. La terre a tremblée et elle s’est apaisée, parce que Dieu s’est endormi dans la chair. » Ainsi commence une ancienne homélie de la liturgie des heures du Samedi Saint. C’est dans cette perspective qu’il nous faut aborder la spécificité liturgique de ce jour.

Nos coeurs attendent et espèrent comme ceux des apôtres

Le cœur et l’espérance des disciples butent sur la mort brutale de Jésus, sur cet anéantissement apparent. Même si certains se souviennent d’étranges paroles de Jésus : Il faut que le Fils de l’homme soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite (Lc 9, 22).

Si tous croient que les morts ressusciteront au dernier jour (Jn 11, 24), si la plupart ont vu la résurrection de Lazare, aucun n’a compris le sens exact de cette parole de Jésus. Pris entre la mort de Jésus et sa résurrection, le Samedi Saint fait place au silence de l’intériorisation.

Il appelle à faire un acte de foi

message tiré de la catéchèse.

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Jeudi Saint & Vendredi Saint

Jeudi Saint, Institution de l’Eucharistie.

Alors même qu’il sait qu’il va être arrêté et condamné par les hommes … qu’il va mourir sur une croix … le Christ instaure le moyen de rester définitivement parmi nous pour nous ressourcer de sa Présence à chaque Eucharistie jusqu’à la fin des temps.

Vendredi Saint, Passion et chemin de croix de Notre Seigneur Jésus Christ.


Jésus-Christ aime l’humanité jusqu’au bout, ne la renie jamais… même sous les coups et les insultes, même aux portes de la mort.

“Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”; “Je remets mon Esprit entre tes mains”

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Rameaux 2021

Aujourd’hui Fête des Râmeaux. Jésus est acclamé lors de son entrée à Jérusalem par une foule portant des palmes et des branches d’olivier en son honneur. En ce Dimanche pour commémorer et revivre ce moment de Joie nous bénissons des branches de buis qui seront conservées en nos maison toute l’année. Protection et présence visible de Dieu parmi nous.

Epître: St Paul aux Philippiens 2, 5-11

Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on connaît Jésus-Christ: Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer l’égal de Dieu. Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ; il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom. Il a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, se mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père : « Jésus est le Seigneur ! » 

Evangile :  St Matthieu 21, 1-9

Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près du village de Bethfagé, sur le mont des Oliviers, Jésus envoya en avant deux des disciples : « Allez au village qui est là devant vous, leur dit-il. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Si l’on vous dit quelque chose, répondez : «Le Seigneur en a besoin.» Et aussitôt on les laissera partir. »Cela arriva afin que se réalisent ces paroles du prophète :

« Dites à la population de Sion :
Regarde, ton roi vient à toi,
plein de douceur, monté sur une ânesse,
et sur un ânon, le petit d’une ânesse. »

Les disciples partirent donc et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent leurs manteaux sur eux et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les mettaient sur le chemin. Les gens qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Gloire au Fils de David ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Gloire à Dieu dans les cieux ! »

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Bulletin « Le Quatre Temps » N°63

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La multiplication des pains, symbole de l’Eucharistie

Homélie du 4e Dimanche de Carême

Epître: St Paul aux Galates 4, 22-31

Il est écrit, en effet, qu’Abraham eut deux fils, l’un d’une esclave, Agar, et l’autre d’une femme libre, Sara. Le fils qu’il eut de la première naquit conformément à l’ordre naturel, mais le fils qu’il eut de la seconde naquit conformément à la promesse de Dieu. Ce récit comporte un sens plus profond : les deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, représentée par Agar, est celle du mont Sinaï ; elle donne naissance à des esclaves.  Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l’actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère.  En effet, l’Écriture déclare :

« Réjouis-toi, femme qui n’avais pas d’enfant !
Pousse des cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement !
Car la femme abandonnée aura plus d’enfants
que la femme aimée par son mari . »

Quant à vous, frères, vous êtes des enfants nés conformément à la promesse de Dieu, tout comme Isaac. Autrefois, le fils né conformément à l’ordre naturel persécutait celui qui était né selon l’Esprit de Dieu, et il en va de même maintenant. Mais que déclare l’Écriture ? Ceci : « Chasse cette esclave et son fils ; car le fils de l’esclave ne doit pas avoir part à l’héritage paternel avec le fils de la femme née libre. » Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de celle qui est esclave, mais de celle qui est libre.

Evangile : St Jean 6, 1-15

Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée, appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? » . Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit :  « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes? » Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.

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Transfiguration !

Homélie 2e Dimanche de Carême 2021

Epître: St Paul aux Théssaloniciens 1,4,1-7

Enfin, frères, vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire pour plaire à Dieu. Certes, vous vous conduisez déjà ainsi. Mais maintenant, nous vous le demandons et vous en supplions au nom du Seigneur Jésus : faites mieux encore. Vous connaissez en effet les instructions que nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus. Voici quelle est la volonté de Dieu : c’est que vous soyez saints et que vous vous gardiez de l’immoralité. Que chacun de vous sache prendre femme d’une façon sainte et honorable, sans se laisser dominer par de mauvais désirs, comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. Dans cette affaire, que personne ne cause du tort à son frère ou ne porte atteinte à ses droits. Nous vous l’avons déjà dit et vous en avons sérieusement avertis : le Seigneur punira ceux qui commettent de telles fautes. Dieu ne nous a pas appelés à vivre dans l’immoralité, mais dans la sainteté.

Evangile: St Matthieu 17,1-9

Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, frère de Jacques, et les conduisit sur une haute montagne où ils se trouvèrent seuls.  Il changea d’aspect devant leurs yeux ; son visage se mit à briller comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Soudain les trois disciples virent Moïse et Élie qui parlaient avec Jésus. Pierre dit alors à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’un nuage brillant vint les couvrir, et du nuage une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. Écoutez-le! ». Quand les disciples entendirent cette voix, ils eurent tellement peur qu’ils se jetèrent le visage contre terre.  Jésus s’approcha d’eux, les toucha et dit : « Relevez-vous, n’ayez pas peur. » Ils levèrent alors les yeux et ne virent personne d’autre que Jésus. Tandis qu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette recommandation : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme revienne d’entre les morts. »

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