Chapelle Saint Michel Archange Montbrison

Cette fête si particulière, nous invite à nous questionner chaque année sur la signification de cet enfant Jésus qui naît dans une étable.

Si l’on revient au cœur des Écritures avec les Évangiles de Matthieu (Mat 1, 18-24 & 2, 1-12) et de Luc (Luc 2, 1-21) on est frappé par la formidable expression d’une rencontre qui bouscule la vie quotidienne.

Matthieu dit peu de chose sur la naissance de Jésus, mais il évoque ces mages qui perçoivent l’appel d’une étoile dans le ciel

Une étoile qui les invite à suivre un chemin inconnu.
Des mages qui rencontrent tout d’abord un roi et des scribes qui savent beaucoup du Messie qui doit venir par leurs textes sacrés mais qui restent sourds face au signe céleste.
Les mages eux, feront cette rencontre de

CELUI QUI EST DE TOUTE ETERNITE

Luc, lui, nous décrit le message du ciel adressé aux bergers. Ils représentent ceux qui sont les plus méprisés de la société de cette époque. Pourtant ce sont ces « petits » qui vont entendre le message des cieux. Ils vont aussi se mettre en route et se rendre à Bethléem pour faire la rencontre de ce petit enfant. Leur cœur est ouvert. Ils vont ensuite annoncer la nouvelle de cette promesse faite à l’humanité.

Dans les deux récits, NOËL est une rencontre marquée par la JOIE.

Une Joie profonde et essentielle qui transforme celles et ceux qui la côtoie. Une Joie qui fait que désormais leur vie sera transformée. Une rencontre qui va faire « qu’ils s’en retournent par un autre chemin » comme les mages qui rentrent dans leur pays. Noël, c’est l’invitation renouvelée à cette rencontre et à cette mise en route pour une vie nouvelle.

La force de ce temps de Noël, c’est d’ouvrir la voie à cet autre chemin dans nos vies humaines, ouvrir la voie à Dieu, le Sauveur qui aime toutes les femmes et les hommes de ce monde.

A toutes et à tous, bonnes fêtes de Noël et meilleurs vœux pour 2026

Robert & Colette
Prêtre et Diacre

A Gazinet, commune de Gironde, résidait une dame au curieux destin. Elle était dotée par le Ciel de dons étranges: voyance, guérison. A ces dons s’ajoute une science certaine du reboutage, de la phytothérapie. Profondément mystique, elle passait des heures en prière et faisait accompagner ses actes de messes et de neuvaines.

Elle est née le 15 Juillet 1836 à l’Ile d’Oléron, son nom de jeune fille est Anne, Alphonsine, Hortense Renolleau. Elle a épousé Eugène Mathieu mais les gens de la région l’ont surnommée « Bonne Maman ». Sur sa propriété, elle a fait bâtir une église et l’a dédiée à Saint Louis. Chaque année, elle organise à ses frais un pèlerinage au sanctuaire marial du Puy en Velay, dans la Haute-Loire. Elle l’offre aux jeunes filles de Cestas-Gazinet. En 1913 elle y remarque Monseigneur Louis-Marie-François Giraud, en visite au sanctuaire. La rencontre entre la vieille dame et le jeune Evêque gallican sera déterminante et riche de nombreux fruits pour l’avenir. Elle adoptera, au sens propre comme au figuré l’évêque de « La Mine ». A partir de 1914 elle met à sa disposition l’église Saint Louis. Elle meurt en odeur de sainteté le 27 novembre 1923.

Dans les années 50, le patriarche Jalbert-Ville, après avoir réuni de nombreux témoignages la porte sur les autels et elle deviendra pour tous les gallicans, Sainte Alphonsine de Gazinet. En 1980, une partie des reliques de Sainte Alphonsine fut déposée dans un prieuré à Lavardac, le reste reposant dans le tombeau situé dans le cimetière de Cestas (33). Vous pouvez vénérer un reliquaire de notre Sainte et « Bonne Maman » dans chacune des paroisses gallicanes.