Toussaint 2020

Homélie Toussaint 2020

Homélie:

Nous nous retrouvons en cette fête de tous les Saints pour participer à l’union du ciel et de la terre, l’union des mondes visibles et invisibles, dans ce jour si particulier qui unit le passé, le présent et l’avenir. Placée à la fin de l’année liturgique, la fête de la Toussaint nous montre une expression de la dimension céleste, elle nous ouvre les portes du Royaume de Dieu. Nous devrions plutôt dire Royauté ou Intimité ou encore proximité du Père, du Très Haut. Elle nous dit que la Bonne Nouvelle annoncée par le Christ, est là, présente dans le monde. Elle nous invite à nous ouvrir à cette réalité.

La vision de Saint Jean, illustre notre participation à cette assemblée céleste. Elle témoigne d’une unité autour de l’autel de Dieu. Elle décrit la louange qui s’élève venant de toute part avec celles et ceux qui approchent de la Gloire du Christ Ressuscité. « Une foule immense que personne n’aurait pu dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples ou dialectes ». C’est l’image de l’humanité toute entière appelée à rejoindre le Père.

Cette vision de Saint jean devient réalité, proximité et actualité dans cette fête de la Toussaint. Nous sommes unit à Dieu, dès ce monde, comme si les limites du temps, étaient abolies en ce jour. Cette proximité des mondes célestes, nous place à proximité des créatures célestes, anges, archanges….

Cette proximité est aussi celle de tous nos morts, de tous ceux « qui sont passés sur l’autre rive ». Nous sommes en ces jours, un peu plus proche d’eux et leur souvenir est très présent, avec des fleurs, des visites dans les cimetières et avec nos prières pour celles et ceux qui s’en sont allés naître au ciel.

Dans cette fête de la Toussaint, la liturgie redit que les morts ne sont pas séparés de nous, de même que les saints et les hiérarchies célestes. Nous sommes tous en marche vers cette unité, désirée comme l’accomplissement de notre humanité.

Dans cette messe, il y aussi l’annonce de l’Evangile avec le passage des Béatitudes, prologue du sermon sur la montagne. Jésus nous invite à entrer dans cette proximité de Dieu en nous disant que Dieu est proche et qu’il est même déjà venu vers nous. «Avec cette annonce, les prophéties du passé et les révélations du présent se prolongent en promesses d’avenir pour tous les siècles » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).

Les Béatitudes, c’est l’annonce du Bonheur de la Présence de Dieu, parmi nous. Oui, ce que décrivent les Béatitudes, c’est cette Présence Vivante au coeur des mots. Ce Bonheur, il est là, et le verbe est conjugué au présent, dans la première et dans la huitième strophe. . Ces strophes sont là pour marquer un ici et maintenant, « comme pour souligner la permanente actualité du don que Dieu nous fait ».

Les autres strophes sont écrites au futur « comme pour décliner l’éternité de ce présent dans la succession du temps qui passe. Etre consolé, hériter de la terre promise, être rassasié, obtenir miséricorde, voir Dieu, être appelé Fils de Dieu, c’est faire le tour d’une réalité unique pour en parcourir toutes les facettes ». Tous ceux à qui s’offre la Royauté de Dieu sont différents mais ils se ressemblent aussi comme des frères. Les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés sont les visages multiples d’une unique pauvreté, qui n’est pas d’abord une pauvreté d’argent mais qui est une pauvreté existentielle. Cette pauvreté, c’est chacun de nous qui se sent petit, faible, désarmé devant le rouleau compresseur du destin, conscient de sa fragilité devant l’immensité de l’univers et l’infini du temps. Qui n’a jamais éprouvé ce vide, ce manque ou cet abandon devant le spectacle de ce monde » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).

Au 1er novembre 2020, ces paroles sont d’une actualité criante pour nombre d’entre nous avec les attentats de Nice et celui de Samuel Paty. Cette expérience est celle de notre condition humaine, Nous sommes cette humanité qui cherche, qui doute et qui est au bord du découragement. La pauvreté existentielle, c’est à cela que Jésus répond en proclamant la proximité du Royaume et l’Amour de Dieu. Oui en écho à nos difficultés, il y a un Bonheur qui est là et que l’on peut toucher sans attendre d’être mort ou d’être saint.

Par le Christ, Dieu s’est fait homme et ainsi Dieu nous prend par la main pour nous faire le cadeau de participer à sa divinité. Mais comment cela est-il possible ? Il faut se convertir, faire sa « métanoïa », ouvrir notre regard, nos oreilles et notre cœur, à cette Présence Vivante qui agit dans le monde. Le message du Christ est toujours vivant et toujours présent à travers les siècles car il s’adresse à cette partie de nous même qui s’enracine dans l’éternité.

Il y a dans les mots de ce jour, un élan et un espoir formidable. Jésus nous parle avec son cœur. Il apporte un réconfort et un apaisement. Pour toutes celles et ceux qui cherchent, le Christ nous dit que notre quête touche à son but. Nous allons trouver le sens véritable de cette vie et le Bonheur qui jaillira de cette découverte sera comme une source vive qui jamais ne se tarit. Recherchez cette Présence divine, dans les célébrations, dans la prière mais aussi dans les différents moments de la vie. Voilà ce qui va nous ouvrir aussi à cette nouvelle réalité. La clé de la Bonne Nouvelle, c’est que le Christ s’est rendu présent à nous et que nous devons à notre tour être présent à lui. Et alors les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés que nous sommes trouveront le Bonheur Eternel. Amen

Epître: Livre de l’Apocalypse de St Jean (7,2-12)

Et je vis un autre ange qui montait de l’est et qui tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria avec force aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de ravager la terre et la mer :  « Ne ravagez ni la terre, ni la mer, ni les arbres avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » On m’indiqua alors le nombre de ceux qui furent marqués au front du sceau de Dieu : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus du peuple d’Israël : douze mille de la tribu de Juda ; douze mille de la tribu de Ruben ; douze mille de la tribu de Gad ; douze mille de la tribu d’Asser ; douze mille de la tribu de Neftali ; douze mille de la tribu de Manassé ; douze mille de la tribu de Siméon ; douze mille de la tribu de Lévi ; douze mille de la tribu d’Issakar ; douze mille de la tribu de Zabulon ; douze mille de la tribu de Joseph ; douze mille de la tribu de Benjamin.

Après cela, je regardai encore et je vis une foule immense de gens que personne ne pouvait compter. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et avec des palmes à la main. Ils criaient avec force : « Le salut vient de notre Dieu, qui siège sur le trône, et de l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens et des quatre êtres vivants. Ils se jetèrent le visage contre terre devant le trône, et ils adorèrent Dieu en disant : «  Amen ! Oui, la louange, la gloire, la sagesse, la reconnaissance, l’honneur, la puissance et la force sont à notre Dieu pour toujours ! Amen. »

Evangile :  « Les béatitudes » (St Matthieu 5,1-12)  

Quand Jésus vit ces foules, il monta sur une montagne et s’assit. Ses disciples vinrent auprès de lui et il se mit à leur donner cet enseignement :   

« Heureux ceux qui se savent être pauvres en eux-mêmes car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui pleurent car Dieu les consolera ! Heureux ceux qui sont doux car ils recevront la terre que Dieu a promise !                                                                           Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande car Dieu exaucera leur désir ! Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui car Dieu aura de la compassion pour eux ! Heureux ceux qui ont le coeur pur car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux car Dieu les appellera ses fils !                           Heureux ceux qu’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi.  Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous . »

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Toussaint et Jour des morts

Nous nous retrouvons en cette fête de tous les Saints pour participer à l’union du ciel et de la terre, l’union des mondes visibles et invisibles, dans ce jour si particulier qui unit le passé, le présent et l’avenir. Placée à la fin de l’année liturgique, la fête de la Toussaint nous montre une expression de la dimension céleste, elle nous ouvre les portes du Royaume de Dieu. Nous devrions plutôt dire Royauté ou Intimité ou encore proximité du Père, du Très Haut. Elle nous dit que la Bonne Nouvelle annoncée par le Christ, est là, présente dans le monde. Elle nous invite à nous ouvrir à cette réalité.

La vision de Saint Jean, illustre notre participation à cette assemblée céleste. Elle témoigne d’une unité autour de l’autel de Dieu. Elle décrit la louange qui s’élève venant de toute part avec celles et ceux qui approchent de la Gloire du Christ Ressuscité. « Une foule immense que personne n’aurait pu dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples ou dialectes ». C’est l’image de l’humanité toute entière appelée à rejoindre le Père.

Cette vision de Saint jean devient réalité, proximité et actualité dans cette fête de la Toussaint. Nous sommes unit à Dieu, dès ce monde, comme si les limites du temps, étaient abolies en ce jour. Cette proximité des mondes célestes, nous place à proximité des créatures célestes, anges, archanges….

Cette proximité est aussi celle de tous nos morts, de tous ceux « qui sont passés sur l’autre rive ». Nous sommes en ces jours, un peu plus proche d’eux et leur souvenir est très présent, avec des fleurs, des visites dans les cimetières et avec nos prières pour celles et ceux qui s’en sont allés naître au ciel.

Dans cette fête de la Toussaint, la liturgie redit que les morts ne sont pas séparés de nous, de même que les saints et les hiérarchies célestes. Nous sommes tous en marche vers cette unité, désirée comme l’accomplissement de notre humanité.

Dans cette messe, il y aussi l’annonce de l’Evangile avec le passage des Béatitudes, prologue du sermon sur la montagne. Jésus nous invite à entrer dans cette proximité de Dieu en nous disant que Dieu est proche et qu’il est même déjà venu vers nous. «Avec cette annonce, les prophéties du passé et les révélations du présent se prolongent en promesses d’avenir pour tous les siècles » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).

Les Béatitudes, c’est l’annonce du Bonheur de la Présence de Dieu, parmi nous. Oui, ce que décrivent les Béatitudes, c’est cette Présence Vivante au coeur des mots. Ce Bonheur, il est là, et le verbe est conjugué au présent, dans la première et dans la huitième strophe. . Ces strophes sont là pour marquer un ici et maintenant, « comme pour souligner la permanente actualité du don que Dieu nous fait ».

Les autres strophes sont écrites au futur « comme pour décliner l’éternité de ce présent dans la succession du temps qui passe. Etre consolé, hériter de la terre promise, être rassasié, obtenir miséricorde, voir Dieu, être appelé Fils de Dieu, c’est faire le tour d’une réalité unique pour en parcourir toutes les facettes ». Tous ceux à qui s’offre la Royauté de Dieu sont différents mais ils se ressemblent aussi comme des frères. Les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés sont les visages multiples d’une unique pauvreté, qui n’est pas d’abord une pauvreté d’argent mais qui est une pauvreté existentielle. Cette pauvreté, c’est chacun de nous qui se sent petit, faible, désarmé devant le rouleau compresseur du destin, conscient de sa fragilité devant l’immensité de l’univers et l’infini du temps. Qui n’a jamais éprouvé ce vide, ce manque ou cet abandon devant le spectacle de ce monde » (Gabriel Robin – Sous Ponce Pilate).

Au 1er novembre 2020, ces paroles sont d’une actualité criante pour nombre d’entre nous avec les attentats de Nice et celui de Samuel Paty. Cette expérience est celle de notre condition humaine, Nous sommes cette humanité qui cherche, qui doute et qui est au bord du découragement. La pauvreté existentielle, c’est à cela que Jésus répond en proclamant la proximité du Royaume et l’Amour de Dieu. Oui en écho à nos difficultés, il y a un Bonheur qui est là et que l’on peut toucher sans attendre d’être mort ou d’être saint.

Par le Christ, Dieu s’est fait homme et ainsi Dieu nous prend par la main pour nous faire le cadeau de participer à sa divinité. Mais comment cela est-il possible ? Il faut se convertir, faire sa « métanoïa », ouvrir notre regard, nos oreilles et notre cœur, à cette Présence Vivante qui agit dans le monde. Le message du Christ est toujours vivant et toujours présent à travers les siècles car il s’adresse à cette partie de nous même qui s’enracine dans l’éternité.

Il y a dans les mots de ce jour, un élan et un espoir formidable. Jésus nous parle avec son cœur. Il apporte un réconfort et un apaisement. Pour toutes celles et ceux qui cherchent, le Christ nous dit que notre quête touche à son but. Nous allons trouver le sens véritable de cette vie et le Bonheur qui jaillira de cette découverte sera comme une source vive qui jamais ne se tarit. Recherchez cette Présence divine, dans les célébrations, dans la prière mais aussi dans les différents moments de la vie. Voilà ce qui va nous ouvrir aussi à cette nouvelle réalité. La clé de la Bonne Nouvelle, c’est que le Christ s’est rendu présent à nous et que nous devons à notre tour être présent à lui. Et alors les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les persécutés que nous sommes trouveront le Bonheur Eternel. Amen

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Dieu à notre secours …

Ecouter l’Homélie du 20e Dimanche après Pentecôte

Epitre : St Paul aux Ephésiens 5, 15 à 21

Ainsi prenez bien garde à votre manière de vivre. Ne vous conduisez pas comme des ignorants mais comme des sages. Faites un bon usage de toute occasion qui se présente à vous, car les jours que nous vivons sont mauvais. Ne soyez donc pas déraisonnables, mais efforcez-vous de comprendre ce que le Seigneur attend de vous.

Ne vous enivrez pas : l’abus de vin ne peut que vous mener au désordre ; mais soyez remplis de l’Esprit Saint. Encouragez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et de saints cantiques inspirés par l’Esprit ; chantez des cantiques et des psaumes pour louer le Seigneur de tout votre coeur. Remerciez Dieu le Père en tout temps et pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Soumettez-vous les uns aux autres à cause du respect que vous avez pour le Christ.

Evangile: St Jean 4, 46 à 53

Jésus revint alors à Cana de Galilée, où il avait changé de l’eau en vin. Il y avait là un haut fonctionnaire du roi, qui avait un fils malade à Capharnaüm. Quand il apprit que Jésus était arrivé de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de se rendre à Capharnaüm pour guérir son fils, qui était mourant. 

Jésus lui dit : « Vous serez toujours incapables de croire si vous ne voyez pas des signes miraculeux et des prodiges ! » Le fonctionnaire lui répondit : « Maître, viens chez moi avant que mon enfant soit mort. » Jésus lui dit : « Retourne chez toi, ton fils a repris vie. » L’homme crut ce que Jésus lui disait et partit. Il était sur le chemin du retour, quand ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent : « Ton enfant a repris vie ! » Il leur demanda à quelle heure son fils s’était senti mieux, et ils lui répondirent : « Il était une heure de l’après-midi, hier, quand la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils a repris vie ».

Alors lui et toute sa famille crurent en Jésus.

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Partage Biblique de ce jeudi 15 Octobre

Bonjour à toutes et tous,

Le Covid-19 est toujours là et son développement dans la Loire est à nouveau indéniable depuis quelques semaines. 

La transmission se fait de plus en plus par le biais de petits groupes où une personne non symptomatique (mais contagieuse) est présente. Devant cet état de fait et pour éviter à notre niveau d’être de potentiels « vecteur de contamination », il nous semble plus raisonnable de suspendre le « Partage biblique » prévu demain soir. Nous avons longuement réfléchi, et croyez bien que c’est à regret que nous prenons cette décision. 

Depuis Octobre 2013, c’est un vrai plaisir de parler des Ecritures ensemble, de s’ouvrir à elles et de les laisser nous rejoindre dans notre quotidien. Dès que la vision sanitaire sera plus sereine, nous reprendrons, soyez-en sûrs !

En cette attente… prenez soin de vous, de vos familles, de votre prochain

Bien fraternellement et amicalement et toujours en union de prières

Colette et Robert

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Baptêmes Nolan et Léo (10 2020)

En ce Dimanche 11 Octobre, Baptêmes à 4 mains et deux voix pour un grand moment d’émotion et de tendresse.

Nolan et Léo sont deux cousins inséparables, unis par l’affection et des liens familiaux forts entre leurs parents, parrains et marraines qui ont souhaité pour eux le baptême le même jour. Un choix qui les unira encore un peu plus.

Nous avions eu la joie d’unir les parents de Nolan en Juin 2019 et c’est avec confiance qu’ils sont revenus vers nous pour le baptême des enfants. Plaisir de les revoir et de savoir qu’ils gardent en leur coeur le bonheur des sacrements reçus.

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Mariage Carine et Thomas (10 2020)

Mariage frais et humide pour un 3 Octobre .. mais qu’importe pour Carine et Thomas!! Leur mariage prévu ce début d’année a été reporté cause Covid-19 et maintenant rien ne les aurait fait attendre plus longtemps.

Nous les avons accompagné et c’est avec joie et précautions sanitaires obligatoires que nous les avons unis devant Dieu, leur famille et témoins.

La joie des époux et de leurs 2 enfants était communicative malgré le nombre d’invités réduit à 30 personnes par obligation.

Tous nos voeux de bonheur à cette jeune famille !

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Confiance ! … prendre son « grabat » et avancer avec le Seigneur

Homélie 18e Dimanche après Pentecôte 2020

La messe du 18eme dimanche après la Pentecôte oriente nos pensées et nos prières vers le ciel. Elle nous conduit un peu plus vers la « Maison du Seigneur » (Introduction de la messe). Jésus parle du « Royaume » ou de la « Royauté » qui est proche.
C’est cette annonce que l’on nomme « Bonne Nouvelle ».
La liturgie de ce jour nous dit « L’autel de Dieu » (celui qui remplit mon âme d’une joie et d’une force toujours nouvelles).

Enfin l’enseignement gallican dirait « la Présence » c’est à dire l’expérience intime d’une proximité avec Dieu (Père, Fils et Esprit). Toutes ces expressions se rejoignent vers la réalité spirituelle exprimée en ce Dimanche. Chacune dévoile une parcelle de cette élévation spirituelle qui est chemin de tout chrétien en sa vie.

Epitre St Paul aux Corinthiens: 1 Cor 1, 4-8

Je remercie sans cesse mon Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a accordée par Jésus-Christ. En effet, dans l’union avec le Christ, vous avez été enrichis de tous les dons, en particulier tous ceux de la parole et de la connaissance. Le témoignage rendu au Christ a été si fermement établi parmi vous, qu’il ne vous manque aucun don de Dieu, à vous qui attendez le moment où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra. C’est lui qui vous maintiendra fermes jusqu’au bout pour qu’on ne puisse vous accuser d’aucune faute au jour de sa venue.

Evangile St Mathieu 9, 1-8

Jésus monta dans la barque, refit la traversée du lac et se rendit dans sa ville. Quelques personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Quand Jésus vit leur foi, il dit au paralysé : « Courage, mon fils ! Tes péchés sont pardonnés ! » Alors quelques maîtres de la loi se dirent en eux-mêmes : « Cet homme fait insulte à Dieu ! » Jésus discerna ce qu’ils pensaient et dit : « Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées ? Est-il plus facile de dire : «Tes péchés sont pardonnés», ou de dire : «Lève-toi et marche» ? Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés. » Il dit alors au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi ! » L’homme se leva et s’en alla chez lui. Quand la foule vit cela, elle fut remplie de crainte et loua Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes.

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Bulletin « Le Quatre Temps » N°61

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Chaque jour au service de Dieu !

Homélie du 16e Dimanche après Pentecôte

Epître : St Paul aux Ephésiens 3, 13-21

Par conséquent, je vous le demande, ne vous laissez pas décourager par les souffrances que j’éprouve pour vous : elles vous assurent un avantage glorieux. C’est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu, le Père, dont dépend toute famille dans les cieux et sur la terre.  Je lui demande que, selon la richesse de sa gloire, il fortifie votre être intérieur par la puissance de son Esprit, et que le Christ habite dans vos coeurs par la foi. Je demande que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour, pour être capables de comprendre, avec l’ensemble du peuple de Dieu, combien l’amour du Christ est large et long, haut et profond. Oui, puissiez-vous connaître son amour, bien qu’il surpasse toute connaissance, et être ainsi remplis de toute la richesse de Dieu.

A Dieu qui a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la puissance qui agit en nous; à lui soit la gloire dans l’Église et par Jésus-Christ, dans tous les temps et pour toujours ! Amen.

Evangile : St Luc 14, 1-11

Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d’hydropisie se tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Notre loi permet-elle ou non de faire une guérison le jour du sabbat ? » Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, même le jour du sabbat ? » Ils furent incapables de répondre à cela.

Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l’un et l’autre vienne te dire : «Laisse-lui cette place.» Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : «Mon ami, viens t’asseoir à une meilleure place .» Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

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La Loi, la nouvelle alliance, l’Amour

Homélie du 13e Dimanche après Pentecôte

Epître: St Paul aux Galates, 3,16-22

Eh bien, Dieu a fait ses promesses à Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule personne, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu. Mais si l’héritage que Dieu accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse. Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.

Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des anges qui se sont servis d’un intermédiaire. Mais un intermédiaire est inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en cause.

Cela signifie-t-il que la loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi. Mais l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de leur foi en Jésus-Christ.

Evangile : St Luc 17, 11-19

Tandis que Jésus faisait route vers Jérusalem, il passa le long de la frontière qui sépare la Samarie et la Galilée. Il entrait dans un village quand dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils se tinrent à distance et se mirent à crier : « Jésus, Maître, aie pitié de nous ! » Jésus les vit et leur dit : « Allez vous faire examiner par les prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. L’un d’entre eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu à haute voix. Il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, et le remercia. Cet homme était Samaritain. Jésus dit alors : « Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont les neuf autres ? Personne n’a-t-il pensé à revenir pour remercier Dieu, sinon cet étranger ? » Puis Jésus lui dit : « Relève-toi et va ; ta foi t’a sauvé. »

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