Qui est Saint Michel Archange ?

St MichelLe peuple Juif considérait déjà l’Archange comme le protecteur d’Israël. Dans la tradition chrétienne, le nom de Saint Michel est cité juste après celui de Marie, Reine des anges, comme protecteur de l’Eglise.

Dans certaines prières il est invoqué comme « notre sauvegarde contre les pièges et les embûches du démon » en tant que « chef des armées de Dieu » (Josué V,14). Dans l’apocalypse (XII,7-9), Saint Jean nous dit en effet: « et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut pas trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Dans l’offertoire de la messe des défunts, Saint Michel est chargé de prendre soin des âmes de tous les fidèles défunts, en sorte que, lui « le porte étendard céleste, les introduise dans la sainte lumière promise à Abraham et à sa descendance. »

Saint Michel est aussi celui qui préside au culte d’adoration de Dieu, c’est lui que St Jean a vu dans le ciel, près de l’autel de Dieu, porteur de l’encensoir d’or et qui fait monter de sa main la prière des saints avec la fumée des parfums (Ap.VIII, 3-4).

La fête de la Saint Michel se célèbre le 29 septembre mais une autre fête moins importante a lieu le 8 Mai pour commémorer l’apparition de Saint Michel sur le Mont Gargan au Vème siècle. En France il est apparu aussi à Saint Aubert (Evêque) lui demandant de lui édifier une église (consacrée en 709) sur le Mont  appelé de nos jours Mont Saint Michel.

Pour mieux le connaître et appréhender son rôle auprès des hommes il parait important de méditer sur des éléments symboliques qui lui sont souvent associés.

La Balance

Pour les chrétiens l’Archange Saint Michel se trouve entre l’homme et Dieu au moment de la mort et pèse les âmes des défunts. Nous retrouvons cela gravé dans la pierre sur les tympans de certaines églises: l’Archange Saint Michel pesant les âmes en regardant droit devant lui sans se laisser distraire par le diable qui tente de faire pencher la balance de son côté. La balance est l’emblème permettant de peser, de mesurer et d’évaluer les actions et les pensées du défunt.

Elle représente également les capacités permettant à l’être humain de soupeser chacune de ses expériences, leur attribuant une juste valeur en fonction de leur véritable importance. Mise en rapport avec la date du 29 septembre, fête de Saint Michel, la balance évoque alors la toute première étape qui consiste à jeter un regard rétrospectif sur les évènements vécus au cours de l’année pour les évaluer et en tirer les leçons correspondantes.

 L’épée

La tradition judéo-chrétienne nous apprend que l’Archange mit en déroute les Anges rebelles qui s’étaient détournés de la Lumière. Dieu envoya contre ceux dirigés par satan (« l’accusateur » ou « l’adversaire » en Hébreu) l’Archange Michel et des Anges demeurés sous son autorité. Saint Michel se fit alors entendre de part et d’autre des cieux en s’écriant: « Qui est semblable à Dieu ? »

Ces paroles furent si efficaces que l’Archange de Dieu et ses Anges prévalurent et chassèrent les Anges rebelles des sphères célestes. Ainsi il n’est pas étonnant que Saint Michel Archange soit représenté comme un chevalier armé d’une épée étincelante s’apprêtant à terrasser le démon (symbolisé souvent par un dragon).

L’épée évoque la guerre. Il ne s’agit pas toutefois d’une guerre destructrice cherchant à assouvir des instincts belliqueux, mais d’une guerre constructive. En effet il est important de noter que Saint Michel ne tue pas le dragon mais qu’il le tient en respect  à la pointe de son épée: il le maîtrise et le contrôle. Ainsi l’épée que brandit Saint Michel est pour l’homme l’outil d’une guerre sainte menée contre les égarements de la dimension corporelle et conduisant à sa réconciliation avec la dimension spirituelle.

L’épée peut être vue comme l’emblème de la rédemption pour une adéquation entre la vie extérieure de l’homme et sa vie intérieure (spirituelle).

En fait on pourrait résumer cela à: chercher à « vivre en vérité » en combattant toute dissonance intérieure, rectifiant ainsi notre personnalité pour l’amener à se conformer aux lois de l’esprit. C’est ce que nous rapporte également le récit de la Genèse à propos de la chute de l’homme. Il voulut à son tour »devenir Dieu », c’est à dire faire de sa dimension extérieure l’essence même de son être. C’est de ce piège que cherche à nous préserver Saint Michel en invitant l’homme à entrer en sa dimension intérieure afin qu’il s’élève vers Dieu.

 La Cuirasse

Saint Michel est très souvent représenté avec une cuirasse de chevalier qui lui colle à la peau (elle ne laisse aucune prise et aucun interstice où « le malin » pourrait s’accrocher. Cette cuirasse a même valeur qu’un bouclier, arme passive et défensive par excellence. Elle sert à sa protection.

Cette cuirasse, ce bouclier dont le chrétien doit se revêtir pour le « combat spirituel », c’est sa Foi en Dieu. Foi inébranlable qui ne laisse pas de prise au doute et contre laquelle se brise tous les arguments qui lui sont néfastes et toutes les tentations inutiles.

 L’étendard

En tant que chef des armées de Dieu, l’iconographie religieuse représente souvent Saint Michel à la tête d’une troupe innombrable d’Anges et portant l’étendard de la croix, emblème de ralliement des Anges restés fidèles à Dieu.

Cet étendard devrait être pour nous le symbole de ralliement à une cause commune et incarner en ce sens le dépassement des limites de l’ego et l’élévation de la conscience vers des principes plus universels et altruistes.

 En Résumé

A partir du 29 septembre, date de la fête de Saint Michel et jusqu’au temps de l’Avent qui recommence l’année liturgique, le cycle temporal invite à entrer en nous-mêmes pour évaluer de manière objective la portée de nos actes, de nos paroles et de nos pensées de l’année écoulée pour ensuite en rectifier les égarements (maîtriser nos actes, nos paroles et nos émotions) et enfin, mettre au service de tous, les « ressources » dont nous disposons.

Saint Michel Archange est donc le vecteur de cette lutte du bien et du mal dans le monde mais aussi en nous. Il dirige ce combat spirituel en nous permettant de corriger les effets du mal et d’en tarir la source. C’est Lui qui nous permet de nous « transfigurer ». Il se trouve à peser l’âme des défunts mais il nous demande aussi à nous, vivants, de mourir à cet état de vieil homme qui à chuté et de renaître à l’homme nouveau. Ce n’est pas grandir mais changer littéralement en se laissant pénétrer par la puissance d’amour de Dieu, un peu comme la chenille qui devient papillon; elle ne se contente pas de grandir, c’est une véritable métamorphose!

L’eucharistie, les sacrements et la prière sont là pour nous aider, en changeant notre mode de relation aux autres, en nous introduisant dans la lumière de la résurrection, en laissant le regard de ce monde pour adopter le regard d’amour de l’Esprit-Saint; attention de ne pas se tromper : le but n’est pas de se déconnecter du monde ni de brimer son corps pour élever son esprit. La spiritualité n’est pas de fuir le corporel, de l’abandonner ou de le neutraliser comme on a voulu nous le faire croire pendant si longtemps mais, d’introduire l’Esprit dans le corps pour transmuter le corps. Ils méritent tous deux attention et respect. Nous devons leur permettre de grandir ensemble en harmonie afin de pouvoir mieux être et rayonner.

Saint Michel Archange ne demande pas plus que notre accord et notre prière pour nous aider à grandir en ce sens.

Dame Colette Mure

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Partage biblique oecuménique: Jeudi 18 Septembre 2014

REPRISE-REPRISE-REPRISE !!
Ça y est le mois de Septembre fait son retour et les activités et associations sortent de leur sommeil estival. Il en va de même pour le Partage biblique oecuménique qui poursuit son chemin toujours un jeudi par mois autour de la tisane.

il aura lieu :Jeudi 18 Septembre à 20h à la chapelle sur le thème « Le bon samaritain »

Au plaisir de vous retrouver lors de cet échange

Bien fraternellement
Colette et Robert

PB 09.2014

St Luc 10, 23-37

Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls : « Heureux êtes-vous de voir y ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu. »
Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? ». Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? ». L’homme répondit : «  «Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.» Et aussi : «Tu dois aimer ton prochain comme toi-même a .». Jésus lui dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras». Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain ? » Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort. Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié. Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit : «Prends soin de cet homme ; lorsque je repasserai par ici, je  te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.» »
Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? » Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui. » Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »

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Célébration « guérison des 10 lépreux »

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Epître: St Paul aux Galates, 3,16-22

Eh bien, Dieu a fait ses promesses à Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule personne, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu. Mais si l’héritage que Dieu accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse. Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.

Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des anges qui se sont servis d’un intermédiaire. Mais un intermédiaire est inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en cause.

Cela signifie-t-il que la loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi. Mais l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de leur foi en Jésus-Christ.

 

Evangile : St Luc 17, 11-19

Tandis que Jésus faisait route vers Jérusalem, il passa le long de la frontière qui sépare la Samarie et la Galilée. Il entrait dans un village quand dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils se tinrent à distance et se mirent à crier : « Jésus, Maître, aie pitié de nous ! » Jésus les vit et leur dit : « Allez vous faire examiner par les prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. L’un d’entre eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu à haute voix. Il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, et le remercia. Cet homme était Samaritain. Jésus dit alors : « Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont les neuf autres ? Personne n’a-t-il pensé à revenir pour remercier Dieu, sinon cet étranger ? » Puis Jésus lui dit : « Relève-toi et va ; ta foi t’a sauvé. »

 

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Célébration :  » Il fait entendre les sourds et parler les muets ! « 

Ecoute Mp3 : homélie 11e Dim Après Pentecôte sourd muet

Epître: St Paul aux Corinthiens, 1 Cor 15,1-10

Frères, je désire vous rappeler maintenant la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous êtes fermement attachés. C’est par elle que vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement, vous auriez cru inutilement.

Je vous ai transmis avant tout cet enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos péchés, comme l’avaient annoncé les Écritures ;  il a été mis au tombeau et il est revenu à la vie le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures ; il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents de ses disciples à la fois — la plupart d’entre eux sont encore vivants, mais quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.

Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme. Je suis en effet le moindre des apôtres — à vrai dire, je ne mérite même pas d’être appelé apôtre —, car j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les autres apôtres, non pas moi, en réalité; mais la grâce de Dieu qui agit en moi.

 

Evangile : St Marc 7, 31-37

Jésus quitta ensuite le territoire de Tyr, passa par Sidon et revint vers le lac de Galilée à travers le territoire des Dix Villes. On lui amena un homme qui était sourd et avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui. Alors Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule ; il mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et lui toucha la langue avec sa propre salive. Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme : «  Effata ! »  ce qui signifie « Ouvre-toi ! » .

Aussitôt, les oreilles de l’homme s’ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à parler normalement.  Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle. Et les gens étaient impressionnés au plus haut point ; ils disaient : « Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait même entendre les sourds et parler les muets ! »

 

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15 Août : Assomption de Marie, Mère de Dieu

assomptionEcoute Mp3 : Homélie 15 août 2014

Epître : Lecture du livre de Judith

« Le Dieu très-haut t’a bénie, ma fille, plus que toutes les femmes de la terre. Loué soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre ! C’est lui qui t’a conduite pour frapper à la tête le chef de nos ennemis .  On n’oubliera jamais comment tu as gardé l’espoir ; les hommes se souviendront toujours de cette oeuvre puissante de Dieu. Que Dieu lui-même te rende célèbre pour toujours ! Qu’il te comble de ses biens parce que tu as risqué ta vie au moment où notre peuple était humilié ! Tu as écarté de nous la ruine en agissant avec droiture devant notre Dieu ! » Le peuple entier répondit :«  Amen ! Qu’il en soit ainsi ! »

Evangile : St Luc 1, 41-50

Au moment où celle-ci entendit la salutation de Marie, l’enfant remua en elle. Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit et s’écria d’une voix forte : « Dieu t’a bénie plus que toutes les femmes et sa bénédiction repose sur l’enfant que tu auras ! 

Qui suis-je pour que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? Car, vois-tu, au moment où j’ai entendu ta salutation, l’enfant a remué de joie en moi. Tu es heureuse : tu as cru que le Seigneur accomplira ce qu’il t’a annoncé ! »

Marie dit alors  : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon coeur est plein de joie à cause de Dieu, mon Sauveur ; car il a bien voulu abaisser son regard sur moi, son humble servante. Oui, dès maintenant et en tous les temps, les humains me diront bienheureuse, car Dieu le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

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La Gloire de Dieu, c’est l’homme debout. (St Irénée – 3e Siècle)

Révélons nos talents, donnons le meilleur de nous même pour apporter du sens à l’humanité, pour l’aider à rester debout, vivante et digne.
Nous connaissons tous dans notre entourage de ces personnes qui donnent sans compter du temps pour leur famille, pour des associations, pour celles et ceux dans le besoin. Tous et toutes ont à cœur de donner de la dignité à l’homme et de remettre l’humain au cœur de notre société.
Si le Christ s’est fait homme, c’est pour qu’à notre tour nous nous rapprochions de Dieu      qui sanctifie les cœurs. Nous sommes faits pour cet amour là, cette puissance de vie si forte, bien au-delà de nos espérances.
Sur la terre nous sommes en chemin vers cette destinée mais le Paradis n’est pas ailleurs, il se construit aujourd’hui et maintenant par nos actes et nos paroles de tous les jours … il est dans tout ce qui nous rend meilleur.

Notre force de chrétien c’est de savoir que l’Amour vaincra et que nous pouvons, nous aussi, y contribuer.
Nos liturgies nous soutiennent dans ce chemin, dans une vérité si forte qu’elle peut transformer nos existences.
Soyons fous … sortons de la morosité ambiante et rendons le monde meilleur autour de nous afin qu’il soit meilleur pour tous.

« Le vrai problème n’est pas de savoir si nous vivrons après la mort mais si nous serons     vivants avant la mort »  (pensée de Maurice Zundel)

Dame Colette +

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« Unissez-vous dans une charité profonde et vraie »

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Homélie Mp3: Homélie 5e Dim Ap P 2014

Epître: 1, Pierre 3, 8-15

Enfin, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments ; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte. Au contraire, répondez par une bénédiction, car c’est une bénédiction que Dieu a promis de vous accorder quand il vous a appelés.

En effet, voici ce qui est écrit :

« Celui qui veut jouir d’une vie agréable et connaître des jours heureux doit se garder de médire et de mentir. Il doit se détourner du mal, pratiquer le bien et rechercher la paix avec persévérance. Car le Seigneur a les yeux fixés sur les fidèles, prêt à écouter leurs prières ; mais le Seigneur s’oppose à ceux qui font le mal. »

Qui vous fera du mal si vous êtes zélés pour pratiquer le bien ? Même si vous avez à souffrir parce que vous faites ce qui est juste, vous êtes heureux. N’ayez aucune crainte des autres et ne vous laissez pas troubler. Mais honorez dans vos coeurs le Christ, comme votre Seigneur. Soyez toujours prêts à vous défendre face à tous ceux qui vous demandent de justifier l’espérance qui est en vous.

 

Evangile: St Matthieu, chapitre 5

Je vous l’affirme : si vous n’êtes pas plus fidèles à la volonté de Dieu que les maîtres de la loi et les Pharisiens, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des cieux. »
« Vous avez entendu qu’il a été dit à nos ancêtres : «Tu ne commettras pas de meurtre; tout homme qui en tue un autre mérite de comparaître devant le juge.» Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son frère mérite de comparaître devant le juge ; celui qui dit à son frère : «Imbécile !» mérite d’être jugé par le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : «Idiot !» mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer. Si donc tu viens à l’autel présenter ton offrande à Dieu et que là tu te souviennes que ton frère a une raison de t’en vouloir, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord faire la paix avec ton frère ; puis reviens et présente ton offrande à Dieu.

 

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Le Quatre Temps N°36

1.11.2

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Fête Dieu 2014

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Ecoute Mp3 : Homélie Fête Dieu 2014

Epître: St Paul aux Corinthiens (1,11,23-29)

En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi . » En effet, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe.

C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car si quelqu’un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même.

 

Evangile: St Jean 6,56-59

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure uni à moi et moi à lui. Le Père qui m’a envoyé est vivant et je vis par lui ; de même, celui qui me mange vivra par moi.  Voici donc le pain qui est descendu du ciel. Il n’est pas comme celui qu’ont mangé vos ancêtres, qui sont morts. Mais celui qui mange ce pain vivra pour toujours. » Jésus prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans la synagogue de Capernaüm.

 

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Vacances et prière

Absence de messes, famille éclatée, amis présents, rythmes modifiés, enfants virevoltants, tablées en nombre, calme plat, sorties, visites, lecture
… Chacun de nous vit des vacances différentes mais elles modifient toujours notre rythme habituel … Pas facile alors de garder le cap de la prière.
Ne culpabilisons pas d’être en vacances !
Dès les origines il est rappelé à l’homme qu’il y a 6 jours pour le travail et 1 jour pour se reposer. (Ex.34, 21).
L’homme par son repos suit aussi l’exemple de Dieu qui travailla 6 jours à la création et se reposa le 7ème jour. (Gen.2,1-3)
Si Dieu a eu besoin de repos pour contempler son oeuvre, combien plus l’homme a-t-il besoin de temps pour se ressourcer et réfléchir à sa vie, à ses choix? … Le temps des vacances sert aussi à cela.
Il sert aussi à prendre le temps de se laisser toucher … par une rencontre particulière ou inattendue … par la beauté du monde dans un coucher de soleil ou par les cimes encore enneigées des montagnes… et par ces rencontres, se laisser porter jusqu’à Dieu… et lui les offrir en retour.
Une douce présence aux autres … et à Dieu.
Profiter agréablement de cette vie qui nous est donnée et en rendre grâce à Dieu,
c’est aussi cela la prière.
Dame Colette +

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