Le temps de carême a débuté au Mercredi des cendres par cette phrase:
« souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière »
Phrase porteuse de notre début de carême non pas pour nous culpabiliser ou nous humilier mais pour nous inciter à nous recentrer sur notre essentiel, à faire un peu silence en nous afin de retrouver notre source intérieure… Ralentir notre rythme le temps du carême, mettre en attente ce qui peut l’être, prendre un peu plus de temps pour être présent à Dieu dans le secret de notre cœur, à son écoute, afin de pouvoir annoncer au matin de Pâques avec un cœur sûr et léger
« Oui Jésus-Christ est vraiment ressuscité »
En attendant cheminons doucement avec Dieu au cœur de nos vies lors de ces journées qui nous séparent de la plus belle fête chrétienne au matin de Pâques.
Comment parler de cette joie chrétienne qui arrive sans parler de ce qui fait aussi notre monde aujourd’hui, pandémie toujours latente et guerre à notre porte… des jours difficiles derrière … et devant nous peut être, sûrement…
Le chrétien n’est pas coupé du monde et sa prière et son action sont intimement liées à l’autre dans ce qu’il a de plus précieux, une humanité partagée, une solidarité de frères, sœurs, en Christ. Resserrons les liens qui réchauffent en ces jours difficiles et n’abandonnons pas ce qui fait que nous sommes des femmes et des hommes .. notre pouvoir d’aimer, de compatir, de soutenir les plus faibles ou les plus démunis.
Ayons le cœur à l’altruisme Œuvrons pour un monde meilleur chacun où nous sommes.
Cette parole du Christ est encore plus d’actualité aujourd’hui:
"Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens,
c'est à moi que vous le faites. Matthieu 25,40
Epître : St Paul aux Corinthiens (2 Co 11,19-33 et 12,1-9)
Vous qui êtes des sages, vous supportez si volontiers les
fous ! Vous supportez qu’on vous traite comme des esclaves, qu’on vous
exploite, qu’on vous dépouille, qu’on vous regarde de haut, qu’on vous
frappe au visage. J’ai honte de le dire : nous avons été trop faibles à
cet égard ! Cependant, là où d’autres osent se vanter — je parle comme
si j’étais fou — je le puis moi aussi. Ils sont Hébreux ? Moi aussi.
Israélites ? Moi aussi. Descendants d’Abraham ? Moi aussi. Ils sont
serviteurs du Christ ? Eh bien — je vais parler comme si j’avais
complètement perdu la raison — je le suis plus qu’eux. J’ai peiné plus
qu’eux, j’ai été en prison bien plus fréquemment, frappé beaucoup plus
et en danger de mort plus souvent. Cinq fois j’ai reçu des Juifs la
série de trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet
par les Romains et une fois on m’a blessé en me jetant des pierres ;
trois fois j’ai fait naufrage et une fois je suis resté un jour et une
nuit dans les flots. Dans mes nombreux voyages j’ai connu les dangers
dus aux rivières qui débordent ou aux brigands, les dangers dus à mes
compatriotes juifs ou à des non-Juifs a , j’ai été en danger
dans les villes ou dans les lieux déserts, en danger sur la mer et en
danger parmi de faux frères. J’ai connu des travaux pénibles et de
dures épreuves ; souvent j’ai été privé de sommeil; j’ai eu faim et
soif ; souvent j’ai été obligé de jeûner ; j’ai souffert du froid et du
manque de vêtements. Et sans parler du reste, il y a ma préoccupation
quotidienne : le souci que j’ai de toutes les Églises. Si quelqu’un est
faible, je me sens faible aussi ; si quelqu’un est détourné de la foi,
j’en éprouve une vive douleur. S’il faut que je me vante, je me
vanterai de ma faiblesse. Dieu, le Père du Seigneur Jésus — qu’il soit
loué pour toujours ! — sait que je ne mens pas. Quand j’étais à Damas,
le gouverneur représentant le roi Arétas plaça des gardes aux portes de
la ville pour m’arrêter. Mais, par une fenêtre de la muraille, on me
descendit à l’extérieur dans une corbeille, et c’est ainsi que je lui
échappai.
Il faut donc que je me vante, bien que
cela ne soit pas bon. Mais je vais parler maintenant des visions et
révélations que le Seigneur m’a accordées. Je connais un chrétien qui,
il y a quatorze ans, fut enlevé jusqu’au plus haut des cieux. (Je ne
sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le
sait).Oui, je sais que cet homme fut enlevé jusqu’au paradis (encore
une fois, je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une
vision, Dieu seul le sait), et là il entendit des paroles inexprimables
et qu’il n’est permis à aucun être humain de répéter. Je me vanterai au
sujet de cet homme — mais, quant à moi, je ne me vanterai que de ma
faiblesse —. Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, car je
dirais la vérité. Mais j’évite de me vanter, car je ne désire pas qu’on
ait de moi une opinion qui dépasserait ce qu’on me voit faire ou
m’entend dire. Cependant, afin que je ne sois pas enflé d’orgueil pour
avoir reçu des révélations si extraordinaires, une dure souffrance m’a
été infligée dans mon corps, comme un messager de Satan destiné à me
frapper et à m’empêcher d’être enflé d’orgueil. Trois fois j’ai prié le
Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Il m’a répondu : « Ma grâce
te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible. »
Je préfère donc bien plutôt me vanter de mes faiblesses, afin que la
puissance du Christ étende sa protection sur moi.
Evangile : St Luc 8,4-15
De chaque ville, des gens venaient à
Jésus. Comme une grande foule s’assemblait, il dit cette parabole : « Un
homme s’en alla dans son champ pour semer du grain. Tandis qu’il
lançait la semence, une partie des grains tomba le long du chemin : on
marcha dessus et les oiseaux les mangèrent. Une autre partie tomba sur
un sol pierreux : dès que les plantes poussèrent, elles se desséchèrent
parce qu’elles manquaient d’humidité. Une autre partie tomba parmi des
plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes et
les étouffèrent. Mais une autre partie tomba dans la bonne terre ; les
plantes poussèrent et produisirent des épis : chacun portait cent
grains. » Et Jésus ajouta : « Écoutez bien, si vous avez des oreilles
pour entendre ! »
Les disciples de Jésus lui demandèrent
ce que signifiait cette parabole. Il leur répondit : « Vous avez reçu,
vous, la connaissance des secrets du Royaume de Dieu ; mais aux autres
gens, ils sont présentés sous forme de paraboles et ainsi «Ils peuvent
regarder, mais sans voir, ils peuvent entendre, mais sans comprendre.»
« Voici ce que signifie cette
parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Certains sont comme le
bord du chemin où tombe le grain : ils entendent, mais le diable arrive
et arrache la parole de leur coeur pour les empêcher de croire et d’être
sauvés. D’autres sont comme un sol pierreux : ils entendent la parole
et la reçoivent avec joie. Mais ils ne la laissent pas s’enraciner, ils
ne croient qu’un instant et ils abandonnent la foi au moment où survient
l’épreuve. La semence qui tombe parmi les plantes épineuses représente
ceux qui entendent ; mais ils se laissent étouffer en chemin par les
préoccupations, la richesse et les plaisirs de la vie, et ils ne donnent
pas de fruits mûrs. La semence qui tombe dans la bonne terre représente
ceux qui écoutent la parole et la gardent dans un coeur bon et bien
disposé, qui demeurent fidèles et portent ainsi des fruits. »
Ecouter l’homélie du 5e Dimanche après l’Epiphanie
Epître : St Paul aux Colossiens 3,12-17
Vous faites
partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est
pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance,
d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les
autres ; et si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre,
pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a
pardonné. Et par-dessus tout, mettez l’amour, ce lien qui vous permettra
d’être parfaitement unis. Que la paix du Christ règne dans vos coeurs ;
c’est en effet à cette paix que Dieu vous a appelés, en tant que
membres d’un seul corps. Soyez reconnaissants. Que la parole du Christ,
avec toute sa richesse, habite en vous. Instruisez-vous et
avertissez-vous les uns les autres avec une pleine sagesse. Chantez à
Dieu, de tout votre coeur et avec reconnaissance, des psaumes, des
hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit. Tout ce que vous faites,
en paroles ou en actions, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en
remerciant par lui Dieu le Père.
Evangile : St Matthieu 13, 24-30
Jésus leur raconta une autre parabole :
« Voici à quoi ressemble le Royaume des cieux : Un homme avait semé de
la bonne semence dans son champ. Une nuit, pendant que tout le monde
dormait, un ennemi de cet homme vint semer de la mauvaise herbe parmi le
blé et s’en alla. Lorsque les plantes poussèrent et que les épis se
formèrent, la mauvaise herbe apparut aussi. Les serviteurs du
propriétaire vinrent lui dire : «Maître, tu avais semé de la bonne
semence dans ton champ : d’où vient donc cette mauvaise herbe ?» Il
leur répondit : «C’est un ennemi qui a fait cela.» Les serviteurs lui
demandèrent alors : «Veux-tu que nous allions enlever la mauvaise
herbe ?» — «Non, répondit-il, car en l’enlevant vous risqueriez
d’arracher aussi le blé. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson
et, à ce moment-là, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord la
mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler, puis vous rentrerez
le blé dans mon grenier.»
« Chante Alleluia au Seigneur » – assemblée et chorale oecuménique de Montbrison« Notre Père » – assemblée et chorale oecuménique de Montbrison
Les 4 communautés chrétiennes de Montbrison se sont retrouvées cette année autour du thème préparé par les Chrétiens d’Orient:
« Nous avons vu son astre à l’Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage » Matthieu 2-2)
Une belle célébration samedi soir 22 Janvier à l’Eglise de Savigneux où la communauté Catholique a accueilli pour ce moment de prière commune ses consoeurs sur la ville, l’Eglise protestante, l’Eglise Orthodoxe et l’Eglise Gallicane. Un moment d’unité, de partage de notre Foi et d’amitié pour beaucoup, car cela fait maintenant 14 ans que nous nous retrouvons chaque année autour du thème de l’Unité des chrétiens. il faut une volonté farouche afin de faire perdurer cette union.. regarder l’immensité de ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise.. et nous y arrivons avec bonheur. L’assemblée nous rejoint toujours, plus de 80 personnes pour prier avec nous cette année malgré le froid et la pandémie qui sévit.
Vivez en bon accord les uns avec les
autres. N’ayez pas la folie des grandeurs, mais acceptez des tâches
modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.
Ne rendez à personne le mal pour le
mal. Efforcez-vous de faire le bien devant tous les hommes. S’il est
possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec
tous les hommes. Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais
laissez agir la colère de Dieu, car l’Écriture déclare : « C’est moi qui
tirerai vengeance, c’est moi qui paierai de retour, » dit le
Seigneur. Et aussi : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a
soif, donne-lui à boire ; car, en agissant ainsi, ce sera comme si tu
amassais des charbons ardents sur sa tête. » Ne te laisse pas vaincre
par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien.
Evangile : St Matthieu (8, 1-13)
Jésus descendit de la montagne et une
foule de gens le suivirent. Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux
devant lui et dit : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! »
Aussitôt, l’homme fut purifié de sa lèpre. Puis Jésus lui dit :
« Écoute bien : ne parle de cela à personne. Mais va te faire examiner
par le prêtre, puis offre le sacrifice que Moïse a ordonné, pour prouver
à tous que tu es guéri. »
Au moment où Jésus entrait dans
Capernaüm, un capitaine romain s’approcha et lui demanda son aide en ces
termes : « Maître, mon serviteur est couché à la maison, il est
paralysé et souffre terriblement. » Jésus lui dit : « J’y vais et je le
guérirai. » Mais le capitaine répondit : « Maître, je ne suis pas digne
que tu entres dans ma maison. Mais il suffit que tu dises un mot et mon
serviteur sera guéri. Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai
des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : «Va !», il va ; si je
dis à un autre : «Viens !», il vient ; et si je dis à mon serviteur :
«Fais ceci !», il le fait. » Quand Jésus entendit ces mots, il fut dans
l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le déclare,
c’est la vérité : je n’ai trouvé une telle foi chez personne en
Israël. Je vous l’affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et
prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac
et Jacob. Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors,
dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »
Puis Jésus dit au capitaine :
« Retourne chez toi, Dieu t’accorde ce que tu as demandé avec foi ! » Et
le serviteur du capitaine fut guéri à ce moment même.
Thème de la célébration de l’Unité des Chrétiens de cette année 2022, il nous a semblé qu’il était bien de prier et réfléchir sur ce texte de Matthieu un peu plus longtemps que le temps d’une homélie .. et nous avons bien fait, les échanges ont été très riches. Le Partage s’est terminé par la prière du Notre Père qui unit tous les Chrétiens ainsi que par la méditation de deux prières de la semaine de l’unité des chrétiens que je reproduis ci-dessous
Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous
exhorte à vous consacrer à Dieu comme une offrande vivante et agréable.
C’est là le véritable culte que vous lui devez. Ne vous conformez pas
aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous
donner une intelligence nouvelle.
Vous pourrez alors discerner ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait.
A cause du don que Dieu m’a accordé dans sa bonté, je le dis à vous
tous : n’ayez pas une opinion de vous-mêmes plus haute qu’il ne faut.
Ayez au contraire des pensées modestes, chacun selon la part de foi que
Dieu lui a donnée. Nous avons un seul corps, mais avec plusieurs
parties qui ont toutes des fonctions différentes. De même, bien que
nous soyons nombreux, nous formons un seul corps dans l’union avec le
Christ et nous sommes tous unis les uns aux autres comme les parties
d’un même corps.
Evangile
Lorsque Jésus eut douze ans, ils l’emmenèrent avec eux selon la
coutume. Quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l’enfant
Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. Ils
pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de voyage et firent une
journée de marche. Ils se mirent ensuite à le chercher parmi leurs
parents et leurs amis, mais sans le trouver. Ils retournèrent donc à
Jérusalem en continuant à le chercher. Le troisième jour, ils le
découvrirent dans le temple : il était assis au milieu des maîtres de
la loi, les écoutait et leur posait des questions. Tous ceux qui
l’entendaient étaient surpris de son intelligence et des réponses qu’il
donnait. Quand ses parents l’aperçurent, ils furent stupéfaits et sa
mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père
et moi, nous étions très inquiets en te cherchant. »
Il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas
que je dois être dans la maison de mon Père ? » Mais ils ne comprirent
pas ce qu’il leur disait.
Jésus repartit avec eux à Nazareth. Il leur obéissait. Sa mère
gardait en elle le souvenir de tous ces événements. Et Jésus
grandissait, il progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et
aux hommes.
« Souhaits de bonheur, de santé, de bienveillance pour chacun Souhaits de justice et de paix pour tous »
Voeux émis et reçus chaque début d’année et qui font « chaud au coeur ». Nous, chrétiens, nous pouvons aussi ajouter un souhait particulier:
Que par notre Foi et nos actions
nous mettions dans le monde qui nous entoure
un peu plus de "meilleur".
Actuellement la crise qui touche le monde entier du fait de la pandémie Covid-19 crée d’énormes difficultés; notre monde est chamboulé aussi bien au travail que dans notre vie familiale et affective. La pandémie nous replie sur nous, nous isole et nous empêche de voir plus large. Elle nous pousse à l’individualisme car, lorsque les difficultés sont là, la nature humaine a tendance à se replier sur elle même.
Le chrétien doit cependant garder au coeur les messages qui le construisent. « aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés » Jean 15,12
« Ce que vous faites
au plus petit d’entre les miens,
c’est à moi que vous le faites.
Matthieu 25,40
Ces paroles du Christ nous rappellent que l’être humain a en lui, un coeur et un esprit qui le guident dans sa vie, une lumière à faire rayonner autour de lui. Il est là aussi pour maintenir une espérance au coeur de celles et ceux qui en ont besoin.
Restons attentifs en 2022, de façon encore plus cruciale, aux nécessités de celles et ceux qui nous entourent. A défaut d’être plus facile, la vie sera au moins plus chaleureuse et plus conviviale; la société plus solidaire et plus humaine….. c’est la grâce que je nous souhaite pour cette nouvelle année.