« Pardonner au quotidien »

Qui n’a pas été victime d’une insulte, d’un mensonge, d’une injustice, d’une humiliation… quelle que soit la gravité de ces actes qui nous ont touchés, la blessure est bien là, souvent très douloureuse…et toute aussi forte l’envie de riposter ou de garder « une dent » contre celui ou celle qui nous a fait mal. Il y a des coups qui font si mal qu’on en reste profondément blessé. Pardonner est une démarche alors souvent longue qui permet pourtant de retrouver la tranquillité intérieure et d’aller de l’avant.

L’esprit de vengeance, de rancune, nous maintient dans le passé, avive la blessure et entretient l’hostilité et la colère. Pardonner, ce n’est pas nier la blessure, ni l’oublier, ce n’est pas non plus mettre un cache-misère sur sa douleur pour la rendre plus acceptable.

En premier lieu, il est nécessaire de parler de sa souffrance a une oreille attentive afin de ne pas être seul à la supporter. Découvrir ses propres fragilités, s’accepter vulnérable et devenir indulgent avec soi-même est nécessaire. Cela permet de retrouver l’estime de soi bafouée par l’autre. Le fait de regarder en face la souffrance que l’on nous a infligée permet de la comprendre, d’y remédier et de pouvoir à nouveau avancer… libre.

Plus nous sommes détruits, plus il est important de faire ce chemin de pardon pour se reconstruire. On passe alors à autre chose, on continue la vie, plus libre dans son coeur, plus grand … le pardon brise des chaines bien pesantes et donne une nouvelle liberté.

Le pardon n’est pas tributaire de la nature de la faute ni de la douleur engendrée, mais de la grandeur de l’âme offensée, apte dans sa liberté à pardonner et à renoncer à la souveraineté du mal qui pétrifie ». Le pardon n’est pas obéissance aveugle à une loi, fut-elle dictée par Dieu, c’est un travail sur soi pour dénouer une situation douloureuse. C’est d’ailleurs un travail validé aujourd’hui par les plus grandes études psychologiques pour réduire certains malaises qui affligent l’homme et lui rendre son bien être physique, moral et émotionnel.

Les Evangiles sont les premières écritures à reconnaître le pardon comme source de bien-être pour l’homme sans pour autant faire croire à une facilité:

« Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner, jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » (Matthieu 18,21-22)

Un nombre symbolique qui signifie toute la difficulté à pardonner et cette nécessité à pardonner sans cesse… mais quand on y arrive, nous nous approchons chaque fois un peu plus de la plénitude de l’amour de Dieu pour les hommes et du chemin qu’il nous a tracé.

Dame Colette +

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Le Quatre Temps N°33

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Homélie : « Prenant cet homme par la main, il le guérit »

 

Ecoute Mp3 : Homélie 16e Dim après Pentecôte

 

Epître : St Paul aux Ephésiens 3, 13-21

Par conséquent, je vous le demande, ne vous laissez pas décourager par les souffrances que j’éprouve pour vous : elles vous assurent un avantage glorieux. C’est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu, le Père, dont dépend toute famille dans les cieux et sur la terre.  Je lui demande que, selon la richesse de sa gloire, il fortifie votre être intérieur par la puissance de son Esprit, et que le Christ habite dans vos coeurs par la foi. Je demande que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour, pour être capables de comprendre, avec l’ensemble du peuple de Dieu, combien l’amour du Christ est large et long, haut et profond. Oui, puissiez-vous connaître son amour, bien qu’il surpasse toute connaissance, et être ainsi remplis de toute la richesse de Dieu.

A Dieu qui a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la puissance qui agit en nous; à lui soit la gloire dans l’Église et par Jésus-Christ, dans tous les temps et pour toujours ! Amen.

 

Evangile : St Luc 14, 1-11

Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d’hydropisie se tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Notre loi permet-elle ou non de faire une guérison le jour du sabbat ? » Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, même le jour du sabbat ? » Ils furent incapables de répondre à cela.

Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l’un et l’autre vienne te dire : «Laisse-lui cette place.» Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : «Mon ami, viens t’asseoir à une meilleure place .» Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

 

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Homélie : « Jeune homme, je te le commande, lève-toi »

 

 

 

 

Ecoute Mp3 : Homélie 15e Dim après Pentecôte

Epître : St Paul aux Galates 5,25-26 ; 6,1-10

L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite. Ne soyons pas vaniteux, renonçons à nous défier ou à nous envier les uns les autres.

Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux : vous obéirez ainsi à la loi du Christ. Si quelqu’un pense être important alors qu’il n’est rien, il se trompe lui-même. Que chacun examine sa propre conduite ; s’il peut en être fier, il le sera alors par rapport à lui seul et non par comparaison avec autrui. Car chacun porte sa propre charge. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. L’homme récoltera ce qu’il aura semé. S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort ; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. Ainsi, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à nos frères dans la foi.

Evangile : St Luc 7,11-16

Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïm; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient. Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière : c’était le fils unique d’une veuve. Un grand nombre d’habitants de l’endroit se trouvaient avec elle. Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! » Puis il s’avança et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! ». Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous ! » et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple ! »

 

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Homélie : « Nul ne peut servir deux maîtres à la fois »

Ecoute Mp3 : 14e dim AP Pentecôte

Epître: St Paul aux Galates 5, 16-24

Voici donc ce que j’ai à vous dire : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre propre nature. Car notre propre nature a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de notre propre nature : ils sont complètement opposés l’un à l’autre, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. Mais si l’Esprit vous conduit, alors vous n’êtes plus soumis à la loi. On sait bien comment se manifeste l’activité de notre propre nature : dans l’immoralité, l’impureté et le vice, le culte des idoles et la magie. Les gens se haïssent les uns les autres, se querellent et sont jaloux, ils sont dominés par la colère et les rivalités. Ils se divisent en partis et en groupes opposés ; ils sont envieux, ils se livrent à l’ivrognerie et à des orgies, et commettent d’autres actions semblables. Je vous avertis maintenant comme je l’ai déjà fait : ceux qui agissent ainsi n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu.

Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre nature avec ses passions et ses désirs.

 

Evangile : St Matthieu 6, 24-33

« Personne ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra le premier et aimera le second ; ou bien il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
« Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n’est-ce pas ?. Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d’entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu’il se fait ? « Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison vous-mêmes ? Comme votre confiance en lui est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : «Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? qu’allons-nous mettre pour nous habiller ?» Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste.

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Homélie du 15 Août : Assomption de Marie


Ecoute Mp3 : Homélie 15 Août 

Epître : Lecture du livre de Judith

« Le Dieu très-haut t’a bénie, ma fille, plus que toutes les femmes de la terre. Loué soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre ! C’est lui qui t’a conduite pour frapper à la tête le chef de nos ennemis .  On n’oubliera jamais comment tu as gardé l’espoir ; les hommes se souviendront toujours de cette oeuvre puissante de Dieu. Que Dieu lui-même te rende célèbre pour toujours ! Qu’il te comble de ses biens parce que tu as risqué ta vie au moment où notre peuple était humilié ! Tu as écarté de nous la ruine en agissant avec droiture devant notre Dieu ! » Le peuple entier répondit : «  Amen ! Qu’il en soit ainsi ! »

Evangile : St Luc 1, 41-50

Au moment où celle-ci entendit la salutation de Marie, l’enfant remua en elle. Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit et s’écria d’une voix forte : « Dieu t’a bénie plus que toutes les femmes et sa bénédiction repose sur l’enfant que tu auras ! 

Qui suis-je pour que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? Car, vois-tu, au moment où j’ai entendu ta salutation, l’enfant a remué de joie en moi. Tu es heureuse : tu as cru que le Seigneur accomplira ce qu’il t’a annoncé ! »

Marie dit alors l  : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon coeur est plein de joie à cause de Dieu, mon Sauveur ; car il a bien voulu abaisser son regard sur moi, son humble servante. Oui, dès maintenant et en tous les temps, les humains me diront bienheureuse, car Dieu le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

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15 Août : Fête de l’Assomption de Marie, Mère de Dieu »

 

 

 

 

CELEBRATION DE l’ASSOMPTION

 chapelle St Michel Archange – Montbrison

le 15 Août à 10h30

n’hésitez pas à venir prier avec nous les célébrations sont ouvertes à tous

 

A la fin de sa vie terrestre, Marie, la Mère de Jésus a été « élevée au ciel » corps et âme: c’est l’Assomption.

L’Assomption de Marie est un dogme de l’Église, c’est-à-dire une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases écrites des premiers temps de l’Église. Pour l’Eglise, le dogme est un moyen de cheminer vers Dieu.

Marie a été « élevée par Dieu jusqu’au Royaume céleste du Christ dans la plénitude de son existence, spirituelle autant que corporelle ». Cet événement est compris comme les prémices de la résurrection des corps qui aura lieu lors du Second avènement du Christ.

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Homélie: « Jésus chasse les marchands du Temple »

Ecoute Mp3: Homélie 9e dim après Pentecôte

Epître: St Paul Apôtre aux Corinthiens (1,10, 6-13)

Ces événements nous servent d’exemples, pour que nous n’ayons pas de mauvais désirs comme ils en ont eu. Ne vous mettez pas à adorer des idoles comme certains d’entre eux l’ont fait. Ainsi que le déclare l’Écriture : « Les gens s’assirent pour manger et boire, puis ils se levèrent pour se divertir. » Ne nous livrons pas non plus à la débauche, comme certains d’entre eux l’ont fait et vingt-trois mille personnes tombèrent mortes en un seul jour. Ne mettons pas le Christ à l’épreuve, comme certains d’entre eux l’ont fait et ils moururent de la morsure des serpents. Enfin, ne vous plaignez pas, comme certains d’entre eux l’ont fait et ils furent exterminés par l’ange de la mort.

Ces malheurs leur arrivèrent pour servir d’exemple à d’autres ; ils ont été mis par écrit pour nous avertir, car nous vivons en un temps proche de la fin. Par conséquent, que celui qui pense être debout prenne garde de ne pas tomber. Les tentations que vous avez connues ont toutes été de celles qui se présentent normalement aux hommes. Dieu est fidèle à ses promesses et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, au moment où surviendra la tentation, il vous donnera la force de la supporter et, ainsi, le moyen d’en sortir.

 

Evangile: St Luc 19,41-47

Quand Jésus fut près de la ville et qu’il la vit, il pleura sur elle en disant : « Si seulement tu comprenais toi aussi, en ce jour, comment trouver la paix ! Mais maintenant, cela t’est caché, tu ne peux pas le voir ! Car des jours vont venir pour toi où tes ennemis t’entoureront d’ouvrages fortifiés, t’assiégeront et te presseront de tous côtés.  Ils te détruiront complètement, toi et ta population ; ils ne te laisseront pas une seule pierre posée sur une autre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où Dieu est venu te secourir»

Jésus entra dans le temple et se mit à en chasser les marchands en leur disant : « Dans les Écritures, Dieu déclare : «Ma maison sera une maison de prière.» Mais vous, ajouta-t-il, vous en avez fait une caverne de voleurs! »

Jésus enseignait tous les jours dans le temple. Les chefs des prêtres, les maîtres de la loi, ainsi que les notables du peuple, cherchaient à le faire mourir.

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Homélie : « Il donna à ses disciples les pains pour les distribuer » (6è Dim AP)

Ecoute Mp3:

Homélie 6e dim après Pentecôte

Epître : Apôtre Paul aux romains 6, 3-11

Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés pour être unis à Jésus-Christ, nous avons été baptisés en étant associés à sa mort? Par le baptême, donc, nous avons été mis au tombeau avec lui pour être associés à sa mort, afin que, tout comme le Christ a été ramené d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi nous vivions d’une vie nouvelle.

En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous serons également unis à lui par une résurrection semblable à la sienne. Sachons bien ceci : l’être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché. Car celui qui est mort est libéré du péché. Si nous sommes morts avec le Christ, nous sommes convaincus que nous vivrons aussi avec lui. Nous savons en effet que le Christ, depuis qu’il a été ramené d’entre les morts, ne doit plus mourir : la mort n’a plus de pouvoir sur lui. En mourant, il est mort par rapport au péché une fois pour toutes ; mais maintenant qu’il est vivant, il vit pour Dieu. De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.

 

Evangile : St Marc 8, 1-9

En ce temps-là, une grande foule s’était de nouveau assemblée. Comme elle n’avait rien à manger, Jésus appela ses disciples et leur dit : « J’ai pitié de ces gens, car voilà trois jours qu’ils sont avec moi et ils n’ont plus rien à manger. Si je les renvoie chez eux le ventre vide, ils se trouveront mal en chemin, car plusieurs d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où pourrait-on trouver de quoi les faire manger à leur faim, dans cet endroit désert ? » Jésus leur demanda : « Combien avez-vous de pains ? » Et ils répondirent : « Sept. » Alors, il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis il prit les sept pains, remercia Dieu, les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer à tous. C’est ce qu’ils firent. Ils avaient encore quelques petits poissons. Jésus remercia Dieu pour ces poissons et dit à ses disciples de les distribuer aussi. Chacun mangea à sa faim. Les disciples emportèrent sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Or, il y avait là environ quatre mille personnes. Puis Jésus les renvoya.

 
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Le Quatre Temps N°32

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