Homélie : « Que règne la justice ». Journée Mondiale de Prières (03.2012)

« Que règne la justice »

C’est un cri, un souhait que nous envoient les femmes chrétiennes de Malaisie pour cette Journée Mondiale de Prières 2012. Elles proposent à notre prière et à notre réflexion cet Evangile de Luc (18, 1-8).

Le juge rend la justice pour être tranquille dans sa vie

Dieu rend la justice parcequ’Il nous aime. Notre histoire avec Dieu est une histoire de confiance, une relation d’Amour scellée par le Christ et vivante en nous par l’Esprit; Esprit intimement présent en nous depuis notre baptême et qui crée ce lien filial entre nous tous et avec le Père.

Alors, osons demander dans la prière, demander ce dont nous avons besoin, demander ce qui nous tient à coeur, avec foi et sincérité… sûrs d’être écoutés par un père, par notre Père.

Alors, pourquoi n’avons nous pas tout de suite ce que nous demandons puisque Dieu nous entend? Simplement car Il préfère « nous apprendre à pécher » plutôt « que de nous donner un poisson »… nous apprendre à pécher c’est, au coeur de notre prière persévérante, trouver et reconnaître Sa Présence; y puiser l’amour qu’Il y dépose et le faire rayonner en nous et autour de nous dans tous nos choix, chaque jour. Toujours être attentif au meilleur que nous puissions donner, sans nous lasser… et recommencer inlassablement jusqu’à y arriver, toujours et davantage; et si parfois nous échouons, la miséricorde de Dieu est là et nous soutient.

Si chacun en fait de même alors OUI le monde changera, Oui il deviendra meilleur… OUI Dieu nous aura exaucé. Entretenons notre prière avec Foi et persévérance. Sa présence à nos côtés nous grandit.

C’est la grâce que je nous souhaite, ainsi qu’à nos soeurs et frères de Malaisie, pour que leur vie devienne meilleure.

Dame Colette +            

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Texte biblique: Evangile de Luc (18,1-8)

 18 1 Jésus leur dit ensuite cette parabole pour leur montrer qu’ils devaient toujours prier, sans jamais se décourager : 2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne se souciait pas de Dieu et n’avait d’égards pour personne. 3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait fréquemment le trouver pour obtenir justice : «Rends-moi justice contre mon adversaire», disait-elle. 4 Pendant longtemps, le juge refusa, puis il se dit : «Bien sûr, je ne me soucie pas de Dieu et je n’ai d’égards pour personne ; 5 mais comme cette veuve me fatigue, je vais faire reconnaître ses droits, sinon, à force de venir, elle finira par m’exaspérer.» » 6 Puis le Seigneur ajouta : « Écoutez ce que dit ce juge indigne ! 7 Et Dieu, lui, ne ferait-il pas justice aux siens quand ils crient à lui jour et nuit ? Tardera-t-il à les aider t  ? 8 Je vous le déclare : il leur fera justice rapidement. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

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