Les communautés catholique, gallicane, orthodoxe et protestante de Montbrison vous invitent à une célébration commune pour la « Semaine de l’Unité des Chrétiens » suivant le fascicule proposé cette année par la Lettonie et validé par les Eglises.
Debout, Jérusalem, brille de mille feux, car la lumière se lève pour toi : la glorieuse présence du Seigneur t’éclaire comme le soleil levant. L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais toi, le Seigneur t’éclaire comme le soleil qui se lève. Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse. Alors des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l’éclat dont tu te mettras à briller. Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants : ils viennent et se rassemblent auprès de toi. Tes fils arrivent de loin, on ramène tes filles en les portant dans les bras. En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ; tu en es tout émue, ton coeur éclate de joie. Car les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent jusqu’à toi. Ton pays se couvre d’une foule de chameaux : ce sont les caravanes de Madian et d’Éfa, arrivant toutes de Saba. Elles apportent de l’or et de l’encens en chantant les hauts faits du Seigneur.
Evangile : St Matthieu 2,1-12
Jésus naquit à Bethléem, en Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent d’Orient. Ils arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. » Quand le roi Hérode apprit cette nouvelle, il fut troublé, ainsi que toute la population de Jérusalem. Il convoqua tous les chefs des prêtres et les maîtres de la loi, et leur demanda où le Messie devait naître. Ils lui répondirent : « A Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit : «Et toi, Bethléem, au pays de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Juda ; car c’est de toi que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël e .» Alors Hérode convoqua secrètement les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où l’étoile était apparue. Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez chercher des renseignements précis sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille, moi aussi, l’adorer. » Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée en Orient : elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, elle s’arrêta. Ils furent remplis d’une très grande joie en la voyant là. Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays.
C’est décidé en 2016 il y aura Des sourires pour chasser la tristesse, De l’audace pour que le meilleur advienne De la confiance pour faire disparaître les doutes, Des gourmandises pour croquer et déguster la vie, Du réconfort pour adoucir les jours difficiles, De la générosité pour le plaisir de partager, Des arcs en ciel pour colorer les idées noires, Du courage pour continuer à avancer !
Alors bonne et heureuse Année 2016 !! Paix, Joie, Bonheur en vous et à répandre autour de vous.
Car Dieu a révélé sa grâce, source de salut pour tous les humains. Elle nous enseigne à renoncer à une mauvaise conduite et aux désirs terrestres, pour mener dans ce monde une vie raisonnable, juste et fidèle à Dieu. C’est ainsi que nous devons attendre le bonheur que nous espérons et le jour où apparaîtra la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, pour nous délivrer de tout mal et faire de nous un peuple purifié qui lui appartienne en propre et qui soit zélé pour faire des actions bonnes.
Voilà ce que tu dois enseigner, en usant de toute ton autorité pour encourager tes auditeurs et exhorter les fidèles, dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
Evangile: St Luc 2,1-14
En ce temps-là, l’empereur Auguste donna l’ordre de recenser tous les habitants de l’empire romain. Ce recensement, le premier, eut lieu alors que Quirinius était gouverneur de la province de Syrie. Tout le monde allait se faire enregistrer, chacun dans sa ville d’origine. Joseph lui aussi partit de Nazareth, un bourg de Galilée, pour se rendre en Judée, à Bethléem, où est né le roi David ; en effet, il était lui-même un descendant de David. Il alla s’y faire enregistrer avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva. Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’abri destiné aux voyageurs.
Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les entoura de lumière. Ils eurent alors très peur. Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple : cette nuit, dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur ; c’est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. »
Tout à coup, il y eut avec l’ange une troupe nombreuse d’anges du ciel, qui louaient Dieu en disant :
« Gloire à Dieu dans les cieux très hauts, et paix sur la terre pour ceux qu’il aime! »
Soyez toujours joyeux d’appartenir au Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux ! Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un coeur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos coeurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ.
Evangile: St Jean 1,19-28
Voici le témoignage rendu par Jean lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? ». Il ne refusa pas de répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas le Messie. ». Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? » — « Non, répondit Jean, je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? » dirent-ils. « Non », répondit-il. Ils lui dirent alors : « Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? » Jean répondit : « Je suis«celui qui crie dans le désert :Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur !» » — C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. — Parmi les messagers envoyés à Jean, il y avait des Pharisiens; ils lui demandèrent encore : « Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il vient après moi, mais je ne suis pas même digne de délier la courroie de ses sandales. » Tout cela se passait à Béthanie, de l’autre côté de la rivière, le Jourdain, là où Jean baptisait.
Dieu nous apprend dès sa venue à choisir la tendresse et l’amour. Lui, il a choisi la douceur et la simplicité du foyer de Marie et Joseph pour s’incarner en notre monde terrestre.
Tout de suite l’humanité se met en marche vers Lui, les bergers et leurs troupeaux, les mages et leurs suites … inspirés de bonnes intentions, le cœur ouvert à cette Bonne Nouvelle de Dieu fait homme pour nous attirer en son Amour … mais sont en marche aussi Hérode et ses troupes armées, inspirés par la haine et la méchanceté, la peur au ventre de se voir déposséder de leur pouvoir et de leurs privilèges… Le monde n’a guère changé aujourd’hui!!…
Et si nous essayions de voir avec le cœur comme les bergers
Même si chacun en ce monde semble avoir une destinée différente, un lien subtil unit chaque être à tous, à tout, et à Dieu.
Nous ne pouvons nous réaliser les uns sans les autres.
Chacun fait partie de l’Esprit universel
et du Divin qui nous habite.
Notre intelligence a du mal à saisir cette notion, elle qui divise, isole, sépare tout pour mieux comprendre.
Pour appréhender cette notion d’Unité, il faut faire appel à notre conscience supérieure, à notre Esprit intimement uni à celui du Père.
Dans l’intimité de notre cœur nous pouvons cesser de nous concentrer sur nos différences ou nos divisons humaines et nous ouvrir à la compassion et au bien être de l’autre, qu’il soit semblable ou différent de nous, chrétien, juif, musulman ou athée, blanc, noir, petit ou grand. Nous pouvons alors nous dire frère … car Dieu est Père de nous tous.
« La tragédie de Paris Vendredi et la barbarie qui s’est déroulée tout au long de cette soirée ne doivent pas nous réduire au silence mais c’est avec beaucoup de peine que je prends la parole aujourd’hui. Cette tragédie est au coeur de nos vies et de nos prières et pour certains il est même impossible de prier car la douleur est trop grande. Pour d’autres c’est la révolte contre les religions qui prédomine puisque ceux qui ont commis ces actes prétendent agir au nom de Dieu. N’en croyez rien, la religion de ces barbares, de ces terroristes, n’est pas une religion; ce n’est pas l’Islam. Leur idéologie fanatique n’est qu’un prétexte à leur violence, à leur mal-être. Elle n’est qu’un vernis pour donner une illusion de fondement à leurs ignominies. Non la religion ne ressemble en rien à la haine de l’autre. La religion, c’est se relier à Dieu, rechercher cette élévation spirituelle qui conduit à la dimension de l’Esprit.
Le message de l’Eglise Gallicane en ces jours sombres est de rappeler les valeurs de fraternité et d’amour véhiculées par toutes les religions. Rappeler aussi que la liberté de vivre, de croire, de réaliser sa vie sont des valeurs fondamentales de nos sociétés.
Le message de l’Eglise Gallicane est de dire et de redire que jamais les textes sacrés n’appellent au meurtre, que s’ils utilisent des images de combat, parfois de guerre, c’est uniquement pour symboliser le combat intérieur que chaque être humain doit conduire en lui même pour se grandir et se rapprocher de Dieu.
Le message de l’Eglise Gallicane est de rappeler que dans l’histoire de notre pays, il y a déjà eu de tels agissements où l’humain a été nié et où la barbarie a semblé prendre le dessus. Comme dans ces années 40, chaque citoyen doit agir inlassablement pour la dignité humaine et chaque chrétien doit se laisser guider inlassablement par la dimension de l’amour pour bâtir un monde meilleur.
Devant de tels actes ne baissons pas les bras, ne nous laissons pas envahir par la haine.
Le chemin est long et difficile aujourd’hui mais ne renonçons pas à notre Foi et à nos valeurs. Portons nos regards sur ce qu’il y a de meilleur en l’homme et auquel nous ne devons jamais renoncer.
Dans ces moment si difficiles, demandons à Dieu de garder en nos coeurs la lumière de son Esprit qui nous guide dans nos vies et dans nos choix. Cette lumière de l’Esprit qui éloigne aussi toutes peurs et toutes ténèbres.
Plus que jamais, que la prière nous apporte réconfort et apaisement. »