Semaine de l’Unité des Chrétiens

Célébration Oecuménique le samedi 21 Janvier à 19h Eglise de Moingt

Les communautés catholique, gallicane et protestante de Montbrison vous invitent à une célébration commune pour la « Semaine de l’Unité des Chrétiens » suivant le fascicule proposé cette année par l’Allemagne et validé par les Eglises chrétiennes.

Thème de cette année:

« Nous réconcilier,

l’amour du Christ nous y presse » 2 Co 5,14-20

 

 

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Partage Biblique Oecuménique Jeudi 19 Janvier

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Epiphanie

Ecoutez l’homélie de l’Epiphanie:

Epître : lecture Prophète Isaïe 60,1-6

Debout, Jérusalem, brille de mille feux, car la lumière se lève pour toi :
la glorieuse présence du Seigneur t’éclaire comme le soleil levant. L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais toi, le Seigneur t’éclaire comme le soleil qui se lève. Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse. Alors des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l’éclat dont tu te mettras à briller. Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants : ils viennent et se rassemblent auprès de toi. Tes fils arrivent de loin, on ramène tes filles en les portant dans les bras. En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ; tu en es tout émue, ton coeur éclate de joie. Car les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent jusqu’à toi. Ton pays se couvre d’une foule de chameaux : ce sont les caravanes de Madian et d’Éfa, arrivant toutes de Saba. Elles apportent de l’or et de l’encens en chantant les hauts faits du Seigneur.

Evangile : St Matthieu 2,1-12

Jésus naquit à Bethléem, en Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent d’Orient. Ils arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. » Quand le roi Hérode apprit cette nouvelle, il fut troublé, ainsi que toute la population de Jérusalem.  Il convoqua tous les chefs des prêtres et les maîtres de la loi, et leur demanda où le Messie devait naître. Ils lui répondirent : « A Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit :  «Et toi, Bethléem, au pays de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Juda ; car c’est de toi que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël e .» Alors Hérode convoqua secrètement les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où l’étoile était apparue. Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez chercher des renseignements précis sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille, moi aussi, l’adorer. » Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée en Orient : elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, elle s’arrêta. Ils furent remplis d’une très grande joie en la voyant là. Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays.

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UNITE

Un lien subtil unit tout être à tout, à tous et à Dieu, même si chacun semble distinct et  incarne une destinée différente.
L’intelligence humaine, de par sa fonction, a du mal à comprendre cette notion, elle qui divise, isole, sépare, morcelle, pour mieux comprendre.
Notre Conscience supérieure, elle seule, peut nous aider à cesser de se concentrer sur nos opposions, nos différences ou nos divisons et nous ouvrir à la compréhension de l’union de tous les êtres, à la compassion et à l’esprit de service universel.

 « L’homme doit gérer l’univers dans le respect de tous »

Les hommes, ne doivent pas seulement vivre ensemble mais, placés par Dieu au milieu des règnes minéral, végétal et animal, il doit les gérer dans le respect du monde entier et dans l’attention à tous.
Dieu a mis le monde à la disposition de l’humanité pour que chaque règne puisse garder son intégrité et que toutes les créatures puissent poursuivre leur évolution ordonnée, harmonieuse et paisible.

« L’unité est chemin vers Dieu »

Au niveau terrestre, tant qu’on ne peut pas ressentir les peines, les joies et les souffrances de toutes créatures, se concentrant uniquement sur soi ou sur ses êtres chers, on ne peut pas devenir UN avec elles.
Si nous voulons que l’humanité aille mieux, « que la terre tourne plus rond » comme on dit, nous sommes dans l’obligation d’élargir notre sentiment d’amour et de compassion envers chacun quel qu’il soit mais aussi envers tout le monde créé dans une prise de conscience responsable, attentive et ouverte.
La terre fond, la terre brûle, la terre tremble, le règne végétal souffre de cet état de fait, le règne animal se réduit de plus en plus, les hommes se battent …

Dieu, où es-tu? …

N’est-ce pas plutôt: Homme où es-tu? que nous devrions dire…

L’homme se décharge de sa responsabilité sur Dieu alors qu’Il est en chacun de nous.

A nous de prendre les bonnes directions en apprenant à écouter notre coeur.

C’est la grâce que je nous souhaite pour cette nouvelle année.
Dame Colette +

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Epiphanie

L’Evangile de la messe de l’Epiphanie exprime avec une grande force LA MANIFESTATION de Dieu à toutes les nations. L’histoire des mages est riche de beaucoup d’enseignements pour toutes les femmes et les hommes de ce monde. Cette histoire s’est déroulée il y a un peu plus de 2000 ans mais elle n’appartient pas au passé car elle résonne de nos jours avec beaucoup d’échos dans notre monde actuel.

Au milieu des tous les enseignements dont ont abondamment parlé les Pères de l’Eglise, il y a trois aspects qui méritent toute notre attention car ils portent sur des « valeurs » qui aident à vivre et à grandir sur cette terre.

Le premier enseignement c’est « l’étonnement » ou plutôt « l’émerveillement » (si cher à Maurice Zundel 1)… Une étoile parait dans le ciel et tout à coup des hommes habitants une contrée lointaine se passionnent pour ce phénomène et vont jusqu’à décider de suivre sa course. C’est l’émerveillement d’accepter de bousculer l’ordonnancement de sa vie pour accomplir ce qui nous correspond ou ce qui nous touche. C’est l’émerveillement de ressentir au fond de soi, un appel, un souffle, une énergie nouvelle qui nous tire vers ce que nous appréhendons comme le meilleur de nous même. Tout du moins que nous ressentons comme une formidable adéquation entre ce que nous sommes et ce que nous voulons être véritablement.

Cet appel ressemble un peu à l’appel ressenti par les mystiques et les religieux. On ne sait pas où on va aller mais on a la certitude intérieure que c’est ce qu’il faut faire. C’est ce qu’il faut vivre à ce moment là. Cet émerveillement ne touche pourtant pas tout le monde, les scribes du peuple et les grands prêtres, malgré leurs connaissances, n’ont pas compris ce qui se passait. Peut-être que cette étoile ne s’est pas révélée aussi formidablement à leurs yeux ; peut-être que leur raison rationnelle leur a soufflée :  » Oh là ne t’emballes pas comme ça! Tu vas passer pour qui si tu t’enflamme pour une étoile! »…

On ne peut pas s’empêcher de penser à la formidable chanson de Jacques Brel où il parle de « l’inaccessible étoile 2 » et de la quête ô combien difficile de Don Quichotte. On a tous et toutes manqué certains rendez-vous avec l’Histoire de notre vie pour ne pas leur jeter la pierre. On a parfois manqué ces instants en laissant de côté « le miracle de l’instant qui passe » mais il ne faut jamais renoncer à le chercher.

Le deuxième enseignement de cette Epiphanie, c’est la dimension de « la joie ». La joie de suivre la course de cet astre et de voir peut à peu se préciser le chemin. C’est la joie des mages en voyant l’étoile au dessus de la maison où se trouve l’enfant. C’est en même temps la jubilation, l’accomplissement et la récompense de ce pari un peu fou. C’est aussi la joie de voir un nouveau né qui porte en lui tous les espoirs du monde. Pas seulement parce qu’il est le Fils de Dieu mais simplement parce que chaque enfant est porteur de ce bonheur de cette joie et de cette nouvelle vie qui commence.

La joie c’est aussi la dimension du bonheur. Etre heureux, c’est le désir légitime de chacun en ce monde et c’est le but de toute une vie. La grande et éternelle question reste bien évidement sur quoi va t on bâtir cette joie ? De quoi sera construit notre bonheur ?… « Tout passe, tout casse, tout lasse » dis le proverbe et la joie du monde peut vite devenir fade et le bonheur s’épuiser rapidement… et nous avec. Où faut-il placer son coeur et sa joie pour ne pas être déçu, pour s’inscrire dans une ambition d’éternité. La joie spirituelle et céleste est sans doute la plus difficile à toucher mais c’est certainement la plus durable.

Le troisième enseignement est en quelque sorte le résultat croisé des deux premiers. Si on a trouvé l’émerveillement qui conduit à la joie véritable ou inversement la joie profonde qui procure l’émerveillement alors il est fort a parier que cet humain a fait l’expérience de se rendre présent à la dimension de l’Esprit. Cet enseignement tient dans la dernière phrase de l’Evangile de Mathieu « Ils regagnèrent leur pays par un autre chemin ».

Bien sûr dans le sens littéral il y a la perversité du roi Hérode, mais dans le sens spirituel il y a la nécessité d’un «autre chemin» après avoir ressenti la Présence de l’Esprit. Lorsque l’intelligence de l’âme nous conduit à tutoyer le ciel alors il y a un avant et il y a un après. Rien de ce qui vient ne pourra être comme avant. Il y a la volonté absolue de ne pas perdre ce qui nous a été donné. Volonté de rester au plus proche de cette joie et de cet émerveillement. C’est sans doute à cela que se rapporte la phrase de la messe de Gazinet « Et ne permets pas que nous soyons jamais séparés de toi ». Pour cela il faut changer certains aspects de sa vie pour la mettre en conformité avec ses aspirations. Non pas en chamboulant tout mais plutôt dans un ajustement équilibré et plein de bon sens. Comme un autre chemin pour aller vers le même pays. Chacun trouve ses propres ajustements et son nouveau chemin. Chacun le fera dans « la sainte Liberté des enfants de Dieu » mais avec l’affirmation que désormais plus rien ne peut être comme avant.

En ce début d’année, les voeux que je formule pour notre Eglise et pour chacun de nous, c’est de pouvoir vivre ce triptyque de réalisation spirituelle : joie, émerveillement et autre chemin. L’enseignement des Ecritures est un enseignement de Sagesse qui conduit l’homme à sa réalisation pleine et entière.                                                                                         Faites, Seigneur, que s’accomplisse en nous ce que vous avez placé au coeur des Ecritures, afin que la Jérusalem Céleste paraisse un peu plus en ce monde.

Père Robert

1) Maurice Zundel : prêtre et théologien catholique suisse (1897-1975),

Lire Michel Fromaget, « Mort et émerveillement dans la pensée de Maurice Zundel » Lethielleux éd., 2011

 2) La quête ( Don Quichotte ) Jacques Brel 1965 – extrait

         Aimer jusqu’à la déchirure

         Aimer, même trop, même mal,

         Tenter, sans force et sans armure,

         D’atteindre l’inaccessible étoile

         Telle est ma quête,

         Suivre l’étoile…

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Noël 2016 … Crèche de la Chapelle dans le journal

Une journaliste du journal « La Tribune, Le Progrès » est venue à la chapelle pour photographier la crèche et discuter un moment avec nous de l’Eglise Gallicane, de Noël, de la crèche provençale … un moment d’échanges fort agréable qui permis une fois de plus de témoigner des valeurs de l’Eglise Gallicane.

C.Mure

 

 

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MESSE DE NOËL Samedi 24 Décembre à 19 heures

 

 

 

 

 

Crèche provençale à la chapelle

visible jusqu’au 15 Janvier

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Partage Biblique Oecuménique : Jeudi 15 Décembre

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Chrétiens … soyez joyeux !

Ecoutez l’homélie du 3e Dimanche de l’Avent :

joie

Epître: St Paul aux Philippiens 4, 4-7

Soyez toujours joyeux d’appartenir au Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux ! Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt.  Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un coeur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos coeurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ.

Evangile: St Jean 1,19-28

Voici le témoignage rendu par Jean lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? ». Il ne refusa pas de répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas le Messie. ». Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? » — « Non, répondit Jean, je ne le suis pas. » — « Es-tu le Prophète ? » dirent-ils. « Non », répondit-il. Ils lui dirent alors : « Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? » Jean répondit : « Je suis«celui qui crie dans le désert :Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur !» » — C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. — Parmi les messagers envoyés à Jean, il y avait des Pharisiens; ils lui demandèrent encore : « Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il vient après moi, mais je ne suis pas même digne de délier la courroie de ses sandales. » Tout cela se passait à Béthanie, de l’autre côté de la rivière, le Jourdain, là où Jean baptisait.

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Le quatre Temps N°46 : Janvier à Mars 2017

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