L’Eucharistie est encore aujourd’hui le témoignage d’Amour de Dieu pour les hommes, sa présence réelle parmi nous qui renouvelle nos cœurs et nos âmes.
A chaque messe le Christ s’offre et nous invite à le suivre.
Si nous acceptons de mettre nos pas dans les siens, notre cœur au service de ses œuvres, si nous répondons « oui » à son « suis-moi », alors la voie est libre pour que passe en nous cette vie divine présente dans l’Eucharistie.
Tel est déjà en nous sur la terre le commencement de la vie éternelle…..
Notre fardeau terrestre ne nous en sera pas enlevé pour autant, mais il y a, en ceux qui croient, un élan et une force supplémentaires qui aident à avancer et à traverser les difficultés de la vie.
Cette vie divine qui infuse en nos cœurs nous nourrit par les paroles des Ecritures qui enrichissent notre prière et construisent en nous un chemin à suivre pour le quotidien de nos vies afin de le rendre plus humain.
Comme Jésus est UN avec Toi, fais que nous soyons UN en lui.
L’Eucharistie nous rend aussi solidaires les uns des autres: le voisin ne peut plus nous être indifférent puisqu’il est lui aussi animé de la même vie, celle des enfants de Dieu, présente dans toute vie.
Qu’as-tu fait de ton frère? nous questionne l’Eucharistie. Notre regard sur lui change alors et nous le découvrons précieux à nos yeux comme chacun est unique aux yeux de Dieu.
Alors pas à pas, soutenus par le sacrement renouvelé, nous sommes un peu plus à l’écoute de celles et ceux qui nous entourent afin de témoigner discrètement auprès d’eux de cet amour de Dieu qui rend le monde meilleur.
Laissons nous interpeller dans nos vies, par ce message d’il y a plus de 2000 ans mais pourtant toujours aussi actuel et nécessaire.
Ne vous étonnez pas, frères, si les gens de ce monde vous haïssent. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie; nous le savons parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas est encore sous le pouvoir de la mort. Quiconque a de la haine pour son frère est un meurtrier. Or vous savez qu’aucun meurtrier n’a de place en lui pour la vie éternelle. Voici comment nous savons ce qu’est l’amour : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Donc, nous aussi, nous devons être prêts à donner notre vie pour nos frères. Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin mais lui ferme son coeur , comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? Mes enfants, n’aimons pas seulement en paroles, avec de beaux discours ; faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes.
Evangile: St Luc 14, 16-24
Jésus lui raconta cette parabole : « Un homme offrit un grand repas auquel il invita beaucoup de monde. A l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités : «Venez, car c’est prêt maintenant.» Mais tous, l’un après l’autre, se mirent à s’excuser. Le premier dit au serviteur : «J’ai acheté un champ et il faut que j’aille le voir ; je te prie de m’excuser.» Un autre lui dit : «J’ai acheté cinq paires de boeufs et je vais les essayer ; je te prie de m’excuser.» Un autre encore dit : «Je viens de me marier et c’est pourquoi je ne peux pas y aller.» Le serviteur retourna auprès de son maître et lui rapporta ces réponses. Le maître de la maison se mit en colère et dit à son serviteur : «Va vite sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les infirmes, les aveugles et les boiteux.» Après un moment, le serviteur vint dire : «Maître, tes ordres ont été exécutés, mais il y a encore de la place.» Le maître dit alors à son serviteur : «Va sur les chemins de campagne, le long des haies, et oblige les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. Je vous le dis : aucun de ceux qui avaient été invités ne mangera de mon repas !»
Quand le jour de la Pentecôte arriva, les croyants étaient réunis tous ensemble au même endroit. Tout à coup, un bruit vint du ciel, comme si un vent violent se mettait à souffler, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Ils virent alors apparaître des langues pareilles à des flammes de feu ; elles se séparèrent et elles se posèrent une à une sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’exprimer.
A Jérusalem vivaient des Juifs pieux, venus de tous les pays du monde. Quand ce bruit se fit entendre, ils s’assemblèrent en foule. Ils étaient tous profondément surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils étaient remplis d’étonnement et d’admiration, et disaient : « Ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens? 8 Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende parler dans sa langue maternelle ? Parmi nous, il y en a qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d’Élam. Il y a des habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de la région de Cyrène, en Libye ; il y en a qui sont venus de Rome, de Crète et d’Arabie ; certains sont nés Juifs, et d’autres se sont convertis à la religion juive. Et pourtant nous les entendons parler dans nos diverses langues des grandes oeuvres de Dieu ! »
Evangile : St Jean 14, 23-31
Jésus lui répondit : « Celui qui m’aime obéira à ce que je dis. Mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, mon Père et moi, et nous habiterons chez lui. Celui qui ne m’aime pas n’obéit pas à mes paroles. Ce que vous m’entendez dire ne vient pas de moi, mais de mon Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit cela pendant que je suis encore avec vous. Celui qui doit vous venir en aide, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés. Vous m’avez entendu dire : «Je m’en vais, mais je reviendrai auprès de vous». Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. Je vous l’ai dit maintenant, avant que ces choses arrivent, afin que lorsqu’elles arriveront vous croyiez. Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le dominateur de ce monde vient. Il n’a aucun pouvoir sur moi, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné. »
Une assemblée nombreuse pour accompagner Ophélie et Jérémy en ce jour béni de leur mariage. Malgré la pluie, la joie et le bonheur étaient bien présents pour cette belle célébration et Augustin, leur petit bonhomme était très fier d’être là avec tout le monde.
Ophélie et Jérémy avaient choisi un bel écrin pour ce beau moment et le soleil revenu a permis une grande fête.
Dans mon premier livre, j’ai raconté tout ce que Jésus a fait et enseigné dès le début jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel. Avant d’y monter, il donna ses instructions, par la puissance du Saint-Esprit, à ceux qu’il avait choisis comme apôtres. En effet, après sa mort, c’est à eux qu’il se montra en leur prouvant de bien des manières qu’il était vivant : pendant quarante jours, il leur apparut et leur parla du Royaume de Dieu. Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur donna cet ordre : « Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, le don que je vous ai annoncé. Car Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit . » Ceux qui étaient réunis auprès de Jésus lui demandèrent alors : « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de savoir quand viendront les temps et les moments, car le Père les a fixés de sa seule autorité . Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde . » Après ces mots, Jésus s’éleva vers le ciel pendant que tous le regardaient ; puis un nuage le cacha à leurs yeux. Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu y partir. »
Evangile selon Saint Marc 16, 14-20
Enfin, Jésus se montra aux onze disciples pendant qu’ils mangeaient ; il leur reprocha de manquer de foi et de s’être obstinés à ne pas croire ceux qui l’avaient vu vivant. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici à quels signes on pourra reconnaître ceux qui auront cru : ils chasseront des esprits mauvais en mon nom ; ils parleront des langues nouvelles ; s’ils prennent des serpents dans leurs mains ou boivent du poison, il ne leur arrivera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. » Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Les disciples partirent pour annoncer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur les aidait dans ce travail et confirmait la vérité de leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient.
Tradition gallicane : Préparation des croix des Rogations 2024
Une vieille tradition des monts du lyonnais consistait à faire bénir des petites croix en bois par le Prêtre, pour les « planter » dans les champs de blé ou d’orge, ainsi que dans les jardins et les étables. Ces croix étaient destinées à la protection de toutes les cultures destinées à nourrir les humains. Une dernière croix était clouée à la poutre maîtresse de la maison d’habitation. Les photos ont été prises à Grézieu le Marché (89), dans une ancienne étable.
Je garde encore le souvenir de ces croix fixées aux poutres, à la fin des années 60. Ma mère m’a raconté qu’au début des années 60, il y avait 3 processions sur les 3 jours des « Rogations ». Le lundi dans une première direction, jusqu’à 1 kilomètre du village, pour la protection des pommes de terre. Le mardi, nouvelle procession dans une autre direction, pour une autre bénédiction. Enfin le mercredi, dernière procession dans une troisième direction, pour la bénédiction des blés.
Ces processions se déroulaient tôt le matin. Cette pratique s’est peu à peu éteinte, (autour de 1960-70) du fait de la mécanisation de plus en forte de l’agriculture, de l’arrivée des pesticides… Le contact étroit avec la dimension vivante de la terre disparaissant aussi, le rôle de ces bénédictions devint petit à petit moins primordial pour les chrétiens et agriculteurs d’alors.
En 2024, il n’y a plus guère que l’Eglise Gallicane, pour poursuivre ces bénédictions et en exprimer le sens auprès des fidèles et des amis. Mais de nouvelles attitudes face à la nature sont en train de prendre forme et vie dans nos sociétés. Ces gestes et ces prières ont un sens profond, alors il est de notre responsabilité de les faire vivre encore, non pas pour conserver la cendre mais pour raviver la flamme.
Actuellement il est possible également de planter ces petites croix bénies dans nos jardins, dans les plantes de nos balcons ou en intérieur … de partout où la terre fait son oeuvre.
Ces bénédictions ouvrent sur la fête de l’Ascension.
Père Robert
Prière :
« Que la bénédiction du Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, descende en abondance sur les champs et les terres de ces environs et qu’elle y demeure à jamais. Amen. »
– Bénédiction aux quatre points cardinaux
« Que la bénédiction de la Trinité Sainte descende sur ces terres des jardins et sur ces croix des rogations. Quelles soient le témoignage de la protection divine partout où elles seront installées.
– Bénédiction sur les terres et sur les croix puis encensement
« Que ces terres et ces croix témoignent aussi partout de notre foi et de la Présence agissante de l’Esprit-Saint dans le monde. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen »
Ne vous faites pas des illusions sur vous-mêmes en vous contentant d’écouter la parole de Dieu ; mettez-la réellement en pratique. Car celui qui écoute la parole sans la mettre en pratique ressemble à un homme qui se regarde dans un miroir et se voit tel qu’il est. Après s’être regardé, il s’en va et oublie aussitôt comment il est. En revanche, il y a celui qui examine attentivement la loi parfaite qui nous procure la liberté, et il s’y attache fidèlement ; il ne se contente pas de l’écouter pour l’oublier ensuite, mais il la met en pratique. Eh bien, celui-là sera béni dans tout ce qu’il fait.
Si quelqu’un croit être religieux et ne sait pas maîtriser sa langue, il se trompe lui-même : sa religion ne vaut rien. Voici ce que Dieu, le Père, considère comme la religion pure et authentique : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et se garder de toute tache due à l’influence de ce monde.
Evangile : St Jean 16,23-30
« Quand viendra ce jour, vous ne m’interrogerez plus sur rien. Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. Jusqu’à maintenant, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, et ainsi votre joie sera complète. »
« Je vous ai dit tout cela en utilisant des paraboles. Le moment viendra où je ne vous parlerai plus ainsi, mais où je vous annoncerai clairement ce qui se rapporte au Père. Ce jour-là, vous adresserez vos demandes au Père en mon nom ; et je ne vous dis pas que je le prierai pour vous, car le Père lui-même vous aime. Il vous aime parce que vous m’aimez et que vous croyez que je suis venu de Dieu. Je suis venu du Père et je suis arrivé dans le monde. Maintenant je quitte le monde et je retourne auprès du Père. » Ses disciples lui dirent alors : « Voilà, maintenant tu parles clairement, sans utiliser de paraboles. Maintenant nous savons que tu connais tout et que tu n’as pas besoin d’attendre qu’on t’interroge. C’est pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu. »
Mes frères, éliminez en vous ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié. Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité.
Evangile: St Marc 16, 1-7
Quand le jour du sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des huiles parfumées pour aller embaumer le corps de Jésus. Très tôt le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. Elles se disaient l’une à l’autre : « Qui va rouler pour nous la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » Mais quand elles regardèrent, elles virent que la pierre, qui était très grande, avait déjà été roulée de côté. Elles entrèrent alors dans le tombeau ; elles virent là un jeune homme, assis à droite, qui portait une robe blanche, et elles furent effrayées. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé. Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : «Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit».