Pentecôte

Célébration de Pentecôte Dimanche 27 Mai 2012 à 10h30 à la chapelle.

Dieu envoie son Esprit dans le monde.

IL est pour nous

la Lumière qui fait voir et comprendre, le Feu de l’amour qui enflamme et unit, l’Eau de la Grâce qui s’infiltre par les sacrements et porte la Vie Nouvelle, le Souffle créateur qui guide et porte le monde jusqu’à sa perfection.

Prière: Venez Esprit Saint

Méditation: Semaine de Pentecôte

Méditation illustrée : « Les dons de l’Esprit, le Chandelier à 7 branches et les Centres énergétiques de l’homme »

 

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Méditation : Semaine de Pentecôte

Chacun des jours après Pentecôte nous propose une messe qui reprend un à un les dons de l’Esprit et nous en fait goûter la particularité et les bienfaits pour notre âme.

A méditer:

DIMANCHE de PENTECOTE : Don de Sagesse

L’esprit de sagesse : pour faire la part des choses dans notre vie, avoir un bon discernement, un bon équilibre, faire la différence entre le bien et le mal, le juste et l’injuste.

 

LUNDI : Don d’Intelligence

L’esprit d’intelligence : Pour comprendre, analyser, réfléchir. L’Eglise insiste pour que le don de sagesse éclaire l’intelligence, c’est à dire lui donne une âme, la conscience du bien et du mal. Des gens très intelligents, brillants, peuvent se tourner vers le mal ou sombrer dans la folie, raison pour laquelle la sagesse est indispensable pour conduire et guider l’être humain sur le chemin de la vie et du bonheur.

 

MARDI : Don de Conseil

L’esprit de conseil : Il agit en direction du prochain. Il dépend de l’esprit de sagesse et d’intelligence, sa vocation est d’aller vers les autres pour aider. Un conseil, un avis, une appréciation pour orienter et soulager celui ou celle qui ne voit plus clair face aux difficultés de sa vie.

 

MERCREDI : Don de Force

L’esprit de force : Sans l’énergie, la force de caractère, la ténacité, la persévérance, les meilleures idées, les meilleures résolutions ne sont rien. Elles tombent d’elle-même. Dans la vie il faut faire preuve de force pour avancer.

 

JEUDI : Don de Science

L’esprit de science : La venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres lors de la Pentecôte les montre parlant des langues étrangères qu’ils n’ont pas apprises… Ce don extraordinaire fait partie de l’esprit de science. Les vies de saints nous révèlent l’existence de facultés exceptionnelles données à tel ou tel selon le bon vouloir de Dieu : vision dans le futur, connaissances exceptionnelles sans passer par l’apprentissage classique. Cela reste évidemment très rare. D’une manière ordinaire nous pourrions peut-être rapprocher le don de science d’une certaine forme d’intuition

 

VENDREDI : Don de Piété

L’esprit de prière : On disait autrefois piété, c’est à dire l’amour respectueux de Dieu. Il se développe évidemment dans la prière et la ferveur, culte public ou supplication personnelle. C’est le lien, le « cordon ombilical » qui nous unit à Dieu, le fil d’or qui nous relie à sa présence, son amour et sa lumière.

 

SAMEDI : Don de Crainte, compris comme « la crainte de blesser Dieu » par nos manquements à son commandement d’Amour les uns pour les autres.

L’esprit de respect : Il était désigné au temps jadis sous le nom d’esprit de crainte, celle d’offenser Dieu (ne pas vouloir blesser l’amour qu’il nous porte – ne pas le décevoir, l’attrister). Comme l’Apôtre Jean nous explique dans ses épîtres que « l’amour parfait bannit la crainte, car celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour », on peut remplacer le mot crainte par celui de respect : la crainte suppose le châtiment, le respect est basé sur l’amour, la considération, l’estime.

 

L’Esprit-Saint est habituellement représenté sous la forme d’une colombe ou de langues de feu.

 

 

 


  • Pendant la messe gallicane on allume le chandelier à 7 branches avant la proclamation de l’Evangile pour signifier qu’il représente les sept dons de l’Esprit Saint, Esprit présent parmi nous et à qui on demande de renouveler en nous ses 7 dons afin de nous éclairer sur le sens des lectures du jour.

  • Pendant l’Office de St André (Office Diaconal de communion), les paroles annonçant l’Evangile et la lumière du chandelier, sont aussi un appel à l’Esprit: »Purifie nos coeurs et nos lèvres, Seigneur, afin que nous recevions et annoncions ta doctrine avec enthousiasme, fais taire en nous toute autre voix que la tienne, mets en nous des paroles de sagesse et dirige nos actions. »


 

Certains commentaires sont tirés du site de l’Eglise Gallicane  

Les photos des « 7 Dons de l’Esprit Saint » viennent du Missel Dom Gaspar Lefebvre-1951

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Homélie : Fête de l’Ascension (2012)

En ce jour de l’Ascension, L’Eglise fête le triomphe du Christ dans son retour glorieux au ciel. Elle fête en même temps le triomphe de l’humanité qui sera unie à sa Gloire. L’Eglise écoute aussi les dernières consignes que le Christ lui a laissées:

« en attendant que je revienne vous chercher, soyez mes témoins »

La joie pascale arrive à son sommet. Le Christ est, depuis le jour de Pâques, vainqueur de la mort. Aujourd’hui victorieux, Il entre dans le ciel et siège à la droite de Dieu.

La fête de l’Ascension est pour tous les chrétiens, une émotion très forte, car elle est l’accomplissement de tout ce qui s’est passé depuis l’entrée dans le Carême.

La célébration de chaque messe se fait aussi en souvenir de ces trois temps que sont :

– La Passion   –   La Résurrection   –   L’Ascension

car ces trois temps représentent le coeur de notre Foi et de notre Espérance. Les paroles de la messe de Gazinet, lors de l’Offertoire sont une invitation à méditer en nos coeurs ce chemin  tracé par le Christ et bénéfique à nos âmes.

« O Dieu, daigne bénir cette offrande que nous te présentons, en mémoire de la Passion de la Résurrection et de l’Ascension de  Jésus Christ »

Aujourd’hui est comme une date anniversaire et ces paroles prennent un sens plus fort, un sens plus précis, un sens plus actuel, car nous sommes dans un accord parfait sur le plan cosmique, ce rythme « cosmique spirituel » que l’Eglise nomme le cycle Temporal. Ces dates sont articulées autour de la fête mobile de Pâques. C’est un cycle Vivant qui se matérialise dans notre vie quotidienne: 40 jours après Pâques, pour nous faire vivre « la quarantaine », symbole de transformation de l’homme depuis la résurrection du Christ.

Cette fête de l’Ascension 2012, nous donne de revivre la même émotion que celle vécue par les apôtres. En ouvrant notre âme à la réalité de l’Evangile de ce jour, ces paroles se sont pas une histoire lointaine. Ces paroles deviennent vivantes, elles deviennent actuelles, elles sont éternelles.

Soyons attentif, à ce qu’il nous est proposé de vivre dans cette messe, car c’est une véritable expérience spirituelle que nous offre la Liturgie de Gazinet et plus particulièrement dans la messe de ce jour. L’image du Christ en Gloire qui orne l’autel de cette chapelle représente l’expression parfaite de cette dimension à laquelle tout homme et toute femme est appelé à participer.

Je veux aussi vous parler de cette joie extraordinaire de toutes les hiérarchies célestes en ce jour. Le Christ revient dans sa patrie céleste, revêtu de notre humanité. Il s’est fait homme et, en ce jour il nous fait participer à sa Gloire divine. Il nous montre la voie nouvelle qu’il trace pour nous et il nous dit que la place de l’Homme se situe avec lui auprès du Père. Avec la chute d’Adam et Eve, l’humanité s’est retrouvée séparée de Dieu, séparée de cet état de fusion avec le Père, séparée de cette dimension divine et séparée de l’Amour… et elle n’a de cesse de le retrouver.

L’histoire religieuse de l’humanité passe par les prophètes  et par une longue et difficile quête d’absolu. Elle passe par le naissance du Fils unique de Dieu, vrai homme et vrai Dieu. Elle passe par cette victoire du Christ sur la mort. Ce Christ qui par sa résurrection et son ascension nous réintègre dans la dimension divine. Dans ce retour, il entraine avec lui toutes les âmes des justes qu’il a délivré de leur prison de ténèbres. Toutes les prières propres à ce jour nous décrivent la même liesse car le Christ fait voler en éclat les limites humaines. C’est ce triomphe sur la mort, sur satan, sur la fermeture du monde qui réjouit les assemblées célestes au delà de toutes descriptions possibles.

Enfin pour conclure, il faut revenir sur ces paroles des anges s’adressant aux apôtres : « Ne restez pas là à regarder le ciel… allez par le monde entier  annoncer l’Evangile.. » C’est cette nouvelle dimension qu’il nous est donné de découvrir, même si, comme les apôtres nous ne comprenons pas encore ce qui se passe ou plûtot ce qui nous dépasse.

Annoncer l’Evangile… et le vivre au quotidien dans nos paroles et nos gestes.

Mettre en oeuvre, dans nos actions et rencontres de tous les jours, les charismes qui sont donnés aux hommes par l’Esprit et vivifiés par l’Eglise.

L’ascension est une ouverture pour chacun de nous sur le reste de l’année liturgique et notamment sur la fête de Pentecôte qui arrive bientôt. La présence de l’Esprit Saint va nous redonner les outils pour avancer sur notre chemin: L’ascension nous découvre la vision de cette destinée céleste qui s’offre à nous, la Pentecôte nous en donne les moyens: les Dons de l’Esprit Saint.

Bien chers tous, que la promesse de la prière de Collecte soit pour vous, dans cette messe, une réalité bienfaisante:

« Dieu tout-puissant, puisque notre foi nous dit qu’en ce jour votre Fils unique, notre Rédempteur est monté jusqu’au ciel, accordez nous de vivre nous aussi en Esprit, dans la demeure du ciel. »

Père R.Mure

Epître : Actes des Apôtres 1, 1-11

Dans mon premier livre, j’ai raconté tout ce que Jésus a fait et enseigné dès le début jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel. Avant d’y monter, il donna ses instructions, par la puissance du Saint-Esprit, à ceux qu’il avait choisis comme apôtres. En effet, après sa mort, c’est à eux qu’il se montra en leur prouvant de bien des manières qu’il était vivant : pendant quarante jours, il leur apparut et leur parla du Royaume de Dieu. Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur donna cet ordre : « Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, le don que je vous ai annoncé. Car Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit . » Ceux qui étaient réunis auprès de Jésus lui demandèrent alors : « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de savoir quand viendront les temps et les moments, car le Père les a fixés de sa seule autorité . Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde . » Après ces mots, Jésus s’éleva vers le ciel pendant que tous le regardaient ; puis un nuage le cacha à leurs yeux. Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu y partir. »

Evangile selon Saint Marc 16, 14-20

Enfin, Jésus se montra aux onze disciples pendant qu’ils mangeaient ; il leur reprocha de manquer de foi et de s’être obstinés à ne pas croire ceux qui l’avaient vu vivant. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici à quels signes on pourra reconnaître ceux qui auront cru : ils chasseront des esprits mauvais en mon nom ; ils parleront des langues nouvelles ; s’ils prennent des serpents dans leurs mains ou boivent du poison, il ne leur arrivera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. » Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Les disciples partirent pour annoncer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur les aidait dans ce travail et confirmait la vérité de leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient.

 


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l’Ascension

Messe de l’Ascension Jeudi 17 Mai 2012 à 10H30 à la chapelle.

L’Eglise fête le triomphe du Christ dans son retour glorieux au ciel. Elle fête en même temps le triomphe de l’humanité qui sera unie à sa Gloire. L’Eglise écoute aussi les dernières consignes que le Christ lui a laissées:

« en attendant que je revienne vous chercher, soyez mes témoins »

La joie pascale arrive à son sommet. Le Christ est, depuis le jour de Pâques, vainqueur de la mort. Aujourd’hui victorieux Il entre dans le ciel et siège à la droite de Dieu.

Homélie de l’Ascension 2012

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« Les rogations » … puis l’Ascension

Qu’est ce que « Les Rogations » ?

Rogations du latin « rogatio » veut dire: prière de demande.

Célébration des « Rogations » Lundi 14 Mai 2012 à 18h30 à la chapelle; amenez de la terre de vos jardins pour la bénédiction.

Historique

Les rogations ont été instituées par St Mamert, évèque de Vienne, vers 474. A cette époque de nombreuses calamités s’abattirent sur son diocèse du Dauphiné. Calamités de toutes sortes : agricoles mais aussi tremblements de terre, guerres et incendies. Saint Mamert proposa donc au peuple chrétien trois jours de prières, processions, litanies et jeûne (petit carême). A partir de 816 cet usage fut étendu à toute l’Eglise

« Les Rogations » sont une prière de supplication liturgique établie les trois jours qui
précèdent la fête de l’Ascension. Elles ont pour objet de demander à Dieu un climat favorable, une protection contre les calamités et peuvent être accompagnées de bénédictions des champs et des instruments de travail.

« les Rogations » sont devenues principalement une prière pour obtenir l’abondance des fruits de la terre en un temps ou l’agriculture était le métier le plus répandu. Les litanies des Saints, les psaumes et oraisons que l’on y chante sont des prières de supplication. Elles implorent les bénédictions de Dieu pour tous. Les processions et bénédictions des rogations étaient encore en usage dans certaines paroisses du forez au début des années 1960.

Aujourd’hui

Les rogations sont aujourd’hui encore une manifestation de confiance en Dieu. La messe des rogations ne sert pas seulement à prier pour un meilleur temps ou bien pour l’abondance des fenaisons, des moissons et des vendanges… la messe des rogations est utile à tous, c’est une occasion de demander au Père ses grâces afin que tous, dans notre travail, dans notre vie nous puissions braver les tempêtes du monde d’aujourd’hui: chomage, disputes, difficultés,  jalousies, orgueil…

La messe des rogationsnous interpelle  dans l’Evangile (Luc 11, 5-13):

Qui est davantage proche de nous que Celui qui a donné sa vie pour nous?

Persévèrons dans la prière avec Foi en étant sûr d’être entendu du Père dans nos demandes et secouru dans nos besoins car Il nous dit:

« Demandez, et on vous donnera;
cherchez, et vous trouverez;
frappez à la porte, et on vous ouvrira…
Quel est d’entre vous l’homme auquel son fils demandera du pain, et qui lui remettra une pierre?…
Si donc vous, vous savez donner de bonnes choses a vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui l’en prient!
(Mt 7, 7à11)

mais « les rogations » sont aussi l’accomplissement du Temps Pascal. Elles sont sur trois jours une reflexion, une méditation sur les derniers temps de la vie du Christ sur terre: sa passion et sa mort, sa résurrection et son ascension dans les cieux; d’ailleurs la vigile de l’ascension se confond avec le dernier jour des rogations: est ce un hasard? sûrement pas.

N’oublions pas non plus que le Saint Sacrifice durant la messe est offert en mémoire de la passion, de la résurrection et de la glorieuse ascension de notre Seigneur Jésus Christ.

Il ne suffit pas de s’appuyer sur les mérites de la passion du Christ, ni de joindre à celui ci celui de sa résurrection, l’homme n’est sauvé que par l’union de ces deux mystères avec un troisième qui est celui de la triomphante ascension du Christ. Cette fête est le couronnement de toute la vie de Jésus; le divin Ressucité retourne à son Père et le Père accueille son humanité. Le Christ nous ouvre ainsi la maison de son Père en plaçant notre fragile nature humaine à la droite de la Gloire de Dieu.

Le Christ nous a obtenu ainsi à jamais les faveurs de Dieu (Hébr.9).

Jésus devint dès lors notre principal intercesseur auprès de son Père.

Père R.Mure

Evangile de Luc 11,5-13

11 5 Jésus leur dit encore : « Supposons ceci : l’un d’entre vous a un ami qu’il s’en va trouver chez lui à minuit pour lui dire : «Mon ami, prête-moi trois pains. 6 Un de mes amis qui est en voyage vient d’arriver chez moi et je n’ai rien à lui offrir.» 7 Et supposons que l’autre lui réponde de l’intérieur de la maison : «Laisse-moi tranquille ! La porte est déjà fermée à clé, mes enfants et moi sommes au lit ; je ne peux pas me lever pour te donner des pains.» 8 Eh bien, je vous l’affirme, même s’il ne se lève pas par amitié pour les lui donner, il se lèvera pourtant et lui donnera tout ce dont il a besoin parce que son ami insiste sans se gêner. 9 Et moi, je vous dis : demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. 10 Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvrira la porte à qui frappe. 11 Si l’un d’entre vous est père, donnera-t-il un serpent à son fils alors que celui-ci lui demande un poisson g  ? 12 Ou bien lui donnera-t-il un scorpion h s’il demande un oeuf ? 13 Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc, le Père qui est au ciel donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ! »

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Les Rogations

Qu’est ce que « Les Rogations » ?

Rogations: « prière de demande ».

Célébration des « Rogations » Lundi 14 Mai 2012 à 18h30 à la chapelle

Amenez de la terre de vos jardins pour la bénédiction…et repartez répandre cette bénédiction en vos jardins et massifs de fleurs.

Homélie des Rogations


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Homélie : « Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus »

Ecoute Mp3 : Homélie 3e Dim ap. Pâques

Epître:  1 Pierre 2,11-19

Je vous le demande, mes chers amis, vous qui êtes étrangers et exilés sur la terre : gardez-vous des passions humaines qui font la guerre à votre être. Ayez une bonne conduite parmi les païens ; ainsi, même s’ils médisent de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils seront obligés de reconnaître vos bonnes actions et de louer Dieu le jour où il viendra.

Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité humaine : à l’empereur, qui a le pouvoir suprême, et aux gouverneurs, envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et féliciter ceux qui font le bien. En effet, ce que Dieu veut, c’est que vous pratiquiez le bien pour réduire au silence les hommes ignorants et déraisonnables. Conduisez-vous comme des gens libres ; cependant, n’utilisez pas votre liberté comme un voile pour couvrir le mal, mais agissez en serviteurs de Dieu. Respectez tous les êtres humains, aimez vos frères en la foi, adorez Dieu, respectez l’empereur.

Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec un entier respect, non seulement à ceux qui sont bons et bien disposés, mais aussi à ceux qui sont pénibles. En effet, c’est un bien de supporter, par obéissance à Dieu, les peines que l’on souffre injustement.

Evangile selon St Jean 16,16-22

« D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez. »  Quelques-uns de ses disciples se dirent alors entre eux : « Qu’est-ce que cela signifie ? Il nous déclare : «D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez», et aussi : «C’est parce que je m’en vais auprès du Père». Que signifie ce «peu de temps» dont il parle ? Nous ne comprenons pas ce qu’il veut dire. » Jésus se rendit compte qu’ils désiraient l’interroger. Il leur dit donc : « Je vous ai déclaré : «D’ici peu vous ne me verrez plus, puis peu de temps après vous me reverrez.» Est-ce à ce sujet que vous vous posez des questions entre vous ? 

Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : vous pleurerez et vous vous lamenterez, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.  Quand une femme va mettre un enfant au monde, elle est en peine parce que le moment de souffrir est arrivé pour elle ; mais quand le bébé est né, elle oublie ses souffrances tant elle a de joie qu’un être humain soit venu au monde. De même, vous êtes dans la peine, vous aussi, maintenant ; mais je vous reverrai, alors votre coeur se réjouira, et votre joie, personne ne peut vous l’enlever.

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La Terre « du lait et du miel »

Le Seigneur dit à Moïse :

« J’ai vu com­ment on mal­traite mon peu­ple en Égypte ; j’ai en­ten­du les Is­raé­li­tes crier sous les coups de leurs op­pres­seurs. Oui, je con­nais leurs souf­fran­ces. Je suis donc venu pour les dé­li­vrer du pou­voir des Égyp­tiens, et pour les con­duire d’Égypte vers un pays beau et vaste, vers un pays ruisselant de lait et de miel… » (Ex 3,8)

Ce passage du livre de l’Exode, se situe lors de la vision de Moïse au buisson ardent. ‘‘Un pays ruisselant de lait et de miel » : Dieu fait cette promesse en réponse à la misère de son peuple en esclavage, qui gémit et crie au secours.

Cette métaphore du lait et du miel est heureuse et maternelle, elle prétend moins décrire la réalité que dévoiler sa vérité profonde (1). Elle est la promesse d’une relation toute particulière entre Le Seigneur et son peuple. Dans l’ancien testament, « cette terre de lait et de miel » est une réactualisation du paradis terrestre, une image de la quête de l’humanité toute entière qui cherche ce paradis perdu, qui cherche à renouer ce lien filial avec Dieu. Ce pays ruisselant de lait et de miel matérialise une union fusionnelle où la terre et le ciel sont à nouveau unis et où Dieu couvre l’humanité de ses bienfaits.

La force des images symboliques portées par ces mots, éveille en nous une foule de sentiments et d’émotions. Le lait est le premier breuvage et la première nourriture en laquelle toutes les autres existent à l’état potentiel. Le lait est donc symbole d’abondance, de fertilité et de connaissance. Il est aussi un chemin d’initiation et un symbole d’immortalité utilisé lors des baptêmes dans l’Eglise des premiers siècles.

Pour les peuples nomades et vivants dans les régions désertiques, le lait est essentiel et constitue un contrepoint à la rigueur de l’environnement. Cette symbolique du peuple nomade nous conduit aussi à la recherche de nos origines lointaines et profondes. Comme l’enfant recherche cet instant fusionnel où serré contre son sein, il ne fait plus qu’un avec sa mère, ainsi l’humanité, loin du paradis terrestre, cherche encore cette union parfaite avec Dieu. L’image de la mère est très intimement liée au lait, avec cette dimension « comme nourricière de l’être auquel elle a donné le jour et qu’elle nourrit avec son propre lait, en lui transmettant sa vie, son énergie et le meilleur d’elle-même » (2)

« Dans toutes les cultures, le lait a représenté l’aliment primordial indispensable à la vie et à la croissance de l’être humain. Cet élément naturel a toujours été considéré comme le principe nutritif et vitalisant par excellence, très souvent associé au miel, autre produit de la nature… Ces deux produits demeureront dans l’imaginaire collectif comme les signes d’un Âge d’Or où la Terre-Mère produisait spontanément ces biens.  » (3). L’imaginaire chrétien puisera abondamment dans ce thème avec la symbolique du lait de la Vierge. Ce thème de l’allaitement spirituel sera développé par les mystiques chrétiens comme l’expérience mystique la plus haute et la plus parfaite.

Le miel, comme le lait est un aliment premier. C’est un symbole de douceur, de plaisir mais aussi de richesse et de plénitude. Le miel est célébré de façon universelle comme source de vie et d’immortalité. Il est considéré comme un symbole de connaissance, du savoir, de sagesse. Le miel est associé à la culture religieuse, à la connaissance mystique, aux biens spirituels. Le miel désigne enfin la béatitude suprême de l’esprit. (5)

Le lait et le miel sont très souvent associés, ils sont tous deux la nourriture abondante de toutes les terres promises (4). Dans le Forez, le lait chaud et le miel (avec parfois un peu d’alcool …) sont utilisés comme remède contre la grippe et les coups de froid. Ce remède pour le corps peut être aussi celui de l’âme car ils sont tous deux le résultat d’une transformation profonde. Ils incarnent ainsi le processus de transformation intérieur qui doit se mettre en oeuvre en chacun de nous, transformation initiatique et conversion de l’âme.

Il existe encore bien d’autres symboles associés à ces deux éléments et plusieurs livres y sont consacrés sans épuiser le sujet. Il convient de noter que ces éléments du lait et du miel seront beaucoup moins présents dans le Nouveau testament.

La force de ces mots reste pourtant particulièrement vivante :

« Le 4 mai 1994 au Caire, après les accords israélo-palestiniens sur le partage des territoires, le premier ministre Itzhak Rabin eut ce souhait, biblique, utopique : ‘‘Que les deux peuples puissent vivre sur la même terre étroite, la terre du lait et du miel, chacun sous son figuier… » (6)

En novembre 1995, il meurt assassiné par deux balles tirées à bout portant dans son dos.

Ainsi la terre du lait et du miel  porte maintenant une nouvelle dimension, celle de la Paix à venir et de la concorde souhaitée entre les peuples. De cette Paix à construire, par delà les divisions et les haines.

Que le travail des hommes et des femmes de bonne volonté, guidés par l’Esprit du Très Haut, fasse qu’elle soit un jour réalité vivante. Qu’ainsi s’accomplisse, à l’échelle de la terre toute entière, la parole des Ecritures : «  Je vous conduirais vers un pays ruisselant de lait et de miel !»

Père Robert Mure

(1) (6) – Service Biblique catholique Evangile et Vie (site internet : bible-service.net).

(2) (3) Un don biblique  Michel Meslin  dans Mémoires lactées, Coll. Mutations/Mangeurs N°143, Paris, 1994

(4) (5) Le dictionnaire des symboles, Jean Chevalier et Alain Gheerbrant. Ed. Robert Laffont

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Homélie : Célébration Pâques 2012

Homélie Célébration de Pâques.

Au matin de Pâques, le tombeau du Christ est vide, Marie Madeleine témoigne de la résurrection de Jésus. Les paroles prononcées depuis 3 ans par le Christ prennent alors tout leur sens pour les apôtres qui les avaient entendues mais ne les avaient pas toujours comprises.

Nous sommes nous aussi incrédules face à ce qui se passe et notre intelligence d’homme ou de femme ne peut appréhender un tel mystère. Comme les disciples d’Emmaüs, il nous est difficile de reconnaitre le Christ qui chemine avec nous, alors Jésus explique le sens des écritures, tout ce qui devait s’accomplir, comment les écritures prennent forme et comment le Christ qui se fait homme en revêtant notre humanité, nous ouvre à une Nouvelle Vie.

Par sa naissance, sa mort, sa résurrection et son ascension, il change la perspective de l’humanité toute entière :

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu » (Saint Irénée, Patron de l’Eglise Gallicane). 

Le Christ est mort sur la croix non pas seulement pour porter les péchés des hommes mais en les portant, les effacer et nous faire accéder à une autre vie, nous ouvrir une voie nouvelle non pas dans la chair mais une vie dans l’esprit.

L’homme est composé de 3 dimensions :

  • le corps – dimension physique et matérielle
  • l’âme – dimension relationnelle et émotionnelle
  • l’esprit – dimension sprituelle et céleste

Le corps et l’âme sont liés et le corps est le support de l’âme, de même l’âme est liée à l’esprit dont elle est le support. Lorsque le corps meurt, l’âme ne meurt pas mais elle quitte le corps. Cependant l’âme n’est pas immortelle et ce qu’il faut redouter c’est la mort de l’âme… Le Christ nous ouvre la voie par le baptême à cette vie nouvelle où l’âme peut s’unir pleinement à l’esprit. Par cette union parfaite, l’âme vit par lui, avec lui et en lui.

C’est de cette « pâte nouvelle, ce pain sans levain » dont nous parle St Paul dans l’Epitre de ce jour. Nous sommes ce pain azime et le Christ est notre levain. Ainsi par Lui nous sommes transformés pour nous faire naître à une vie spirituelle, tournée vers une autre réalité.

Le Christ par sa mort et sa résurrection nous donne les clés d’un autre monde, celui de la Vie Eternelle… Pâques représente un nouveau départ car la vie ne s’arrête pas avec la mort de notre corps physique. La mort n’est qu’un passage vers une autre vie. Comme le corps, l’âme et l’esprit sont intimement liés, le message de la Résurrection nous apprend que la vie éternelle commence ici et maintenant. Avec le matin de Pâques, notre âme doit s’ouvrir à cette réalité, il n’y a pas que les passions du monde qui la font vibrer… la Vie avec un V majuscule se propose à nous.

La prière, la méditation, les célébrations et la messe sont des instants et des lieux privilégiés pour accéder à cette autre réalité. La Vie Nouvelle, c’est la source de l’esprit où celui qui boira n’aura plus jamais soif. Notre âme, conduite par l’égo, n’est jamais satisfaite car notre vie matérielle ne peut étancher cette soif qui réclame encore et encore son dû. En s’ouvrant à la dimension de l’Esprit, la source que nous y trouvons, nous comble et nous rassasie car nous touchons à l’essentiel dans son accomplissement parfait. Notre âme retrouve alors sa raison d’être.

Cette ouverture, ce passage (la Pâques commémore pour le peuple juif, le passage de l’esclavage des égyptiens à la liberté) nous fait passer, nous Chrétiens, dans la Liberté de Dieu. Nous ne sommes plus esclaves de la mort, nous sommes libres avec le Christ. La difficulté de cet enseignement et de ces paroles, c’est que nous les avons entendus depuis trop longtemps sans forcément les comprendre. Elles sont comme recouvertes d’un voile qui nous empêche de voir la réalité des choses. Cette réalité spirituelle, nous voulons aussi trop souvent l’aborder avec les outils propres de l’intelligence humaine, à savoir, le calcul savant, le raisonnement cartésien, philosophique ou théologique. Il faut changer notre approche et s’ouvrir à cette réalité spirituelle avec les yeux et les oreilles du coeur. Il ne faut pas analyser une problématique extérieure, mais vivre les paroles de l’Evangile et les faire vivre au quotidien en nous et autour de nous.

Cette vie nouvelle, n’appartient pas en propre, aux gallicans, aux catholiques ni même aux chrétiens mais elle est universelle et concerne toute l’humanité. La Résurrection à la fin des temps s’adresse à chacun de nous en particulier mais aussi à l’humanité toute entière, car un seul ne se sauvera pas tout seul.

Je nous souhaite la grâce que cette messe de Pâques touche notre âme afin qu’elle s’ouvre à ce mystère de la Résurrection pour déjà nous faire naître à une vie nouvelle ici et maintenant.

Amen

Epître: Première lettre de St Paul aux Corinthiens 5, 7-8

7 Purifiez-vous donc ! Éliminez ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié. 8Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité a .

Lecture du Saint Evangile selon Saint Marc, chapitre 16, 1- 7

16 1 Quand le jour du sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des huiles parfumées pour aller embaumer le corps de Jésus. 2 Très tôt le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. 3 Elles se disaient l’une à l’autre : « Qui va rouler pour nous la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » 4 Mais quand elles regardèrent, elles virent que la pierre, qui était très grande, avait déjà été roulée de côté. 5 Elles entrèrent alors dans le tombeau ; elles virent là un jeune homme, assis à droite, qui portait une robe blanche, et elles furent effrayées. 6 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé. 7 Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : « Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit ».

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Homélie : Eucharistie et Jeudi Saint

La dernière semaine du Christ sur terre est déterminante.

Elle représente à elle seule environ 1/4 des textes des Evangiles, afin que nous en saisissions toute l’importance et la densité et que nous puissions nous aussi suivre le Christ pas à pas dans ses derniers instants sur terre.

Cette dernière semaine est liée au sens profond de la mission du Christ ici-bas, inséparable du drame du calvaire … mais aussi indissociable de l’éclatante nouvelle de pâques : IL EST RESSUSCITE ! , victoire des forces de la vie sur celles de la mort … fulgurant passage des ténèbres au règne de la lumière. Avec le Christ, c’est Dieu qui écrit l’histoire mais c’est en toute liberté que Jésus accepte sa mission (Jardin des oliviers « Père si tu le veux, éloigne de moi ce calice. Pourtant que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne).

 Le Christ va sceller le destin de l’humanité

Mais Jésus sachant que sa fin est proche, décide de célébrer la dernière cène avec ses apôtres au cours de laquelle

 » il prit du pain et après avoir rendu grâce il le rompit et le donna à ses disciples en disant: prenez et mangez , ceci est mon corps livré pour vous, le pain de la nouvelle alliance, mystère de foi qui pour vous et pour beaucoup sera répandu en rémission des péchés pour la vie éternelle,  faites ceci en mémoire de moi… »

Le Christ avant de devoir quitter ce monde, institue par amour le moyen de rester éternellement près de nous. Par le rituel de la transsubstantiation des Saintes Espèces du pain et du vin, il nourrit notre âme continuellement et encore aujourd’hui.

 

 

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