L’ANCIEN RITE DES GAULES: images de la liturgie céleste

L’ANCIEN RITE DES GAULES:  image de la liturgie céleste

Auteur : Klaus Gamber Traduit par le R.P. Michel de Bois-Aubry et T. Girard

Éditeur : Abbaye Saint Michel de Bois-Aubry

[…] Comme le fait ici sainte Hildegarde, la liturgie gallicane insiste toujours dans ses prières, ses lectures et ses cantiques, sur l’union de l’Eglise du ciel avec l’Eglise de la terre. Les participants au service divin savent que le Christ qui a été élevé Se trouve pourtant au milieu d’eux, Lui dont l’image est sous leurs yeux dans l’abside (plus tard, à partir de l’époque gothique, on a insisté davantage sur le coté douloureux du Sauveur). Les fidèles se sentent déjà dans le temple de gloire (Dn 3*53); pour eux qui regardent « non au visible mais à l’invisible » (2 Co 4* 18), les portes de la Jérusalem céleste sont grandes ouvertes, ils prennent déjà part aux noces de l’Agneau avec l’Eglise son épouse (Ap 9*7 et chantent l’alleluia qui n’aura pas de fin.

[…] le rite gallican se veut une image de la liturgie céleste. L’idée fondamentale est ici la même que celle développée par l’épître aux Hébreux et par les premiers pères de l’Eglise, particulièrement saint Clément de Rome, à savoir que le culte de la Nouvelle Alliance comme celui de l’Ancienne trouvent leur modèle originel dans la liturgie qui se célèbre devant le trône divin. On sait que Moïse a construit, sur l’ordre de Dieu, le tabernacle et tout ce qui concerne le culte exactement selon le modèle céleste qui lui avait été montré sur le Mont Sinaï (Ex 25*40, He 8*5). Ces modèles originaux jouent également un rôle important dans l’Apocalypse de Jean, ainsi en est-il de la tente du Témoignage (15*5), de l’arche d’Alliance et du rideau (11*19), du chandelier à sept branches (4*5) et de l’autel d’or (8*3).

Ces symboles imprègnent d’une manière très particulière la liturgie gallicane; elle se sait toutefois reliée aussi à l’action liturgique décrite dans l’Apocalypse, où les « Quatre Vivants » et les « Vingt-Quatre Vieillards » offrent leurs prières et leurs actions de grâce avec les choeurs angéliques et toute l’Eglise céleste (Ecclesia coelestis) à Celui qui siège sur le trône et à l’Agneau qui semble immolé, là sont rassemblés pour le festin des noces de l’Agneau ceux qui ont été vainqueurs de la bête (Ap 19).

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

La Nuit Lumineuse

La Nuit Lumineuse

Auteur(s) : André Gouzes Éditeur : Bayard 2004

Pâques est la fête des fêtes pour les chrétiens.

C’est dans les textes, les rites, les gestes et les chants de la Semaine sainte que s’exprime le c?ur de leur foi. Or, qui parmi nos contemporains connaît encore la riche symbolique de la  » Grande Semaine  » ? Dominicain, musicien, artisan du renouveau du chant liturgique méridional enraciné dans sa terre et connu dans le monde entier, André Gouzes nous initie à la force anthropologique du mystère de Pâques, à son actualité toujours vive.

En écho à cette fête, il ouvre pour nous quelques pages de la littérature contemporaine, les plus beaux textes de la tradition chrétienne, et tourne nos re- gards vers douze chefs-d’?uvre de la peinture. Il nous invite à l’écoute de la musi- que et nous livre enfin dans un CD quelques-unes de ses plus belles compositions de chants pour la Semaine sainte. Voici donc le témoignage personnel de l’un des artisans du chant qui, depuis plus de trente ans, a le plus redonné vie par son ?uvre aux gestes séculaires de la liturgie pascale.

André Gouzes est né en 1943 dans l’Aveyron.

Dans les années 70, il a restauré l’abbaye cistercienne de Sylvanès. Elle est devenue sous son impulsion un centre culturel et spirituel renommé. Elle reçoit chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, des choristes en formation, des festivaliers amateurs de chants sacrés.

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

ANTE ALTARIA

ANTE ALTARIA

Auteur : Matthieu Smyth Éditeur : CERF collection « Liturgie », Mars 2007

Dans « La Liturgie oubliée » (Éditions du Cerf, 2003), Matthieu Smyth s’était intéressé aux prières eucharistiques dans les liturgies non romaines. Ici, il poursuit son investigation dans le même champ et se propose de reprendre pour elles-mêmes les questions que pose l’ensemble de la struc- ture de la célébration eucharistique, l’« ordo » de la messe.

On traite souvent de ces questions comme si les rites n’avaient pas de vie, pas d’histoire. Matthieu Smyth démontre à l’envi le contraire : telle formule qui faisait figure de clé de voûte apparaît sou- dain comme un ajout secondaire ; telle autre, naguère négligée, retrouve une signification originelle qui éclaire nos cérémonies d’un jour nouveau. Telle prière exhibe la marque d’un contexte histori- que caduc, tandis qu’une autre révèle son lien avec la définition même du rite, etc. Il en va des rites comme de tout le message chrétien : ils n’existent et ne sont appréhendables que dans leurs diverses réalisations historiques et culturelles concrètes.

Si Matthieu Smyth fait porter l’essentiel de son étude sur la liturgie de type gallican, c’est en effet que, plus que d’autres, elle a conservé dans sa simplicité et sa clarté le schéma de la liturgie eucha- ristique tel qu’il s’est établi au cours du deuxième siècle et que le décrit vers 155 la première « Apologie » de Justin Martyr. Ainsi à travers la tradition occidentale non romaine il est possible – et c’est une occasion unique – de remonter aux sources de nos traditions liturgiques, et de redécou- vrir une eucharistie qui reflète la conception antique du Mystère pascal.

AVIS : Il est intéressant de voir dans ce livre, qui est le fruit des toutes dernières recherches en la matière, a quel point les liturgistes de Gazinet furent inspirés par le Saint Esprit. En effet le plan de la messe retrouvé par les historiens, correspond en tout point à la messe de Gazinet.

 

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

Découvrir les Apocryphes chrétiens

Découvrir les Apocryphes chrétiens

Auteur(s) : Edouard Cothenet Éditeur : Desclée de Brouwer, octobre 2009

Scènes de la vie de la Vierge ou adoration des Mages, enfance de Jésus ou figure de Marie-Madeleine, récits de la vie des Apôtres : les Apocry- phes chrétiens ont nourri depuis des siècles l’imaginaire occidental et continuent de fasciner.

Spécialiste averti du Nouveau Testament, et en particulier de saint Paul, le père Edouard Cothenet en propose ici une approche systématique et très pédagogique, en tenant compte des découvertes récentes. A leur ma- nière, ces textes permettent de jeter un autre regard sur les chrétiens des premiers siècles, tout en offrant de mieux connaître certaines légendes, images ou ajouts qui n’ont pas été sans influer sur notre manière de per- cevoir le christianisme.

A partir d’une vingtaine d’images commentées, Christine Pellistrandi éclaire de son côté l’apport des Apocryphes à l’art de l’Occident.

Bibliste, le père Edouard Cothenet est professeur émérite à l’Institut ca- tholique de Paris. Il a publié notamment une Petite vie de saint Paul et Exégèse et Liturgie, deux tomes, aux éditions du Cerf Après avoir tra- vaillé au CNRS, Christine Pellistrandi enseigne l’Écriture sainte au Col- lège des Bernardins.

Plusieurs fêtes de notre calendrier liturgique ne sont basées que sur la tradition transmise par les Apocryphes comme les Fêtes de l’Assomption et celle de la Présentation de Marie au Temple. Dans l’ancienne liturgie gallicane, il arrivait que ces textes soient lus avant la lecture de l’Épître durant la messe.

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

Le Sens Spirituel de la Liturgie – Rational des Divins Offices

Le Sens Spirituel de la Liturgie – Rational des Divins Offices

Auteur(s) : Mgr Guillaume Durand de Mende

535 pages, 21 x 14 cm, 3 cm Éditeur : Ad Solem, 2003

Guillaume Durand, évêque de Mende (v. 1230-1296), est une des plus grandes figures de l’histoire de la liturgie occidentale. Son oeuvre majeure, le Rational des divins offices, est la somme de toute la tradition du sens spirituel ou sens mystique de la liturgie. De même que le commentaire traditionnel de l’Écriture recherchait, outre le sens littéral du texte, le sens spirituel (Jonas restant trois jours dans le ventre du poisson signifie mystiquement le Christ au tombeau), le commentaire de la liturgie mettait en lumière sa signification mystique (l’encensoir et ses charbons ardents représentent l’humanité du Christ brûlante de charité). Sauf pour les spécialistes, le Rational de Durand de Mende est tombé dans un oubli total. La conception traditionnelle de la liturgie qu’il représentait, celle des Pères de l’Église et des Médiévaux, a été écartée au profit d’un commentaire purement historique. Mais aujourd’hui, dans le domaine de l’exégèse de la Bible, l’exclusivité de la méthode historico-critique s’effrite et une place est faite à nouveau au commentaire spirituel. Pourquoi n’en serait-il pas de même en liturgie ?

Ce livre, cité très souvent par Mgr Patrick durant ses cours, nous plonge dans les coutumes gallicanes du XIIIe siècle.

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

Au nom des pères : florilège de textes chrétiens des premiers siècles

Au nom des pères :  florilège de textes chrétiens des premiers siècles

Auteur(s) : Pierre Prigent

296 pages, 24 x 16 cm, 9782354790547 Collection : Spiritualité, éditeur : Olivetan, 2009 (19 €)

Les premières générations chrétiennes nous ont légué des écrits d’une grande profondeur et d’une réelle beauté. Mais la porte de ce trésor ne s’ouvre qu’aux spécialistes alors qu’un bien plus large public est susceptible de l’apprécier et d’en enrichir sa foi. Présentation de l’éditeur L’auteur a relu les œuvres qu’il connaissait en y cueillant les passages qui lui semblaient particulièrement remarquables. Les textes sont offerts en une traduction originale qui ne vise pas à la littéralité mais l’auteur se permet une raisonnable liberté afin de les rendre plus accessibles au lecteur d’aujourd’hui. Dans cet ouvrage, le lecteur trouvera trois séries de textes : une première pour la prière personnelle et d’assemblée, une autre expose les principales affirmations de la foi, et enfin la dernière parle directement à la piété quotidienne des croyants.

Publié dans Conseils de lecture | Laisser un commentaire

Homélie : Fête de St Michel Archange (Sept. 2011)

Ecoute Mp3 : Homélie Fête St Michel 

Epître: Apocalypse de Jean 1, 1-5

Ce livre contient la révélation que Jésus-Christ a reçue. Dieu la lui a donnée pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Le Christ a envoyé son ange à son serviteur Jean pour lui faire connaître cela. Jean est témoin que tout ce qu’il a vu est parole de Dieu et vérité révélée par Jésus-Christ. Heureux celui qui lit ce livre, heureux ceux qui écoutent ce message prophétique et prennent au sérieux ce qui est écrit ici ! Car le moment fixé pour tous ces événements est proche. 

De la part de Jean, aux sept Églises de la province d’Asie :

Que la grâce et la paix vous soient accordées de la part de Dieu qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le Fils premier-né, le premier à avoir été ramené d’entre les morts, et le souverain des rois de la terre. Le Christ nous aime et il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice.

 

Evangile selon St Matthieu 18, 1-10

A ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui demandèrent : « Qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. Le plus grand dans le Royaume des cieux est celui qui s’abaisse et devient comme cet enfant.  Et l’homme qui reçoit un enfant comme celui-ci par amour pour moi, me reçoit moi-même.

Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le noie au fond de la mer.  Quel malheur pour le monde que tous les faits qui entraînent les hommes à pécher ! Ils se produisent fatalement, mais malheur à l’homme qui en est la cause !  Si c’est à cause de ta main ou de ton pied que tu tombes dans le péché, coupe-les et jette-les loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec une seule main ou un seul pied que de garder les deux mains et les deux pieds et d’être jeté dans le feu éternel.  Et si c’est à cause de ton oeil que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec un seul oeil que de garder les deux yeux et d’être jeté dans le feu de l’enfer. »

Gardez-vous de mépriser l’un de ces petits ; je vous l’affirme, en effet, leurs anges se tiennent continuellement en présence de mon Père dans les cieux.

 

 

Publié dans Homélies | Laisser un commentaire

Le Progrès : journée porte ouverte septembre 2009

Publié dans La presse en parle | Laisser un commentaire

« La Gazette »

A nouveau un entretien avec un journaliste local qui souhaite réaliser un article sur notre chapelle et notre Eglise afin de nous aider à nous faire connaître sur le Forez.

Publié dans La presse en parle | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

Prière gallicane à St Michel Archange

Ô Dieu de bonté,

envoyez nous Saint Michel, le prince de la milice céleste,

pour qu’il nous délivre des mains de nos ennemis

et nous présente sains et saufs devant vous,

notre Dieu et Seigneur.

Puissions nous toujours l’avoir comme protecteur,

lui que nous savons revêtu par vous des charges les plus hautes,

afin qu’avec son aide nous puissions résister aux vices et abonder en vertus

et qu’après l’annulation de la sentence

notre nom soit inscrit à jamais au livre de l’éternelle vie.

Publié dans Prières | Laisser un commentaire